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[[Fichier:Colin Marcel.jpg|thumb|Portrait de Marcel Colin]]
'''Marcel''' Joseph Eugène '''Colin''', né à Saint-Brieuc (Côtes-du Nord aujourd'hui Côtes-d'Armor) {{date naissance|1|3|1920}} et mort à Brzezinka (Pologne) {{date décès|4|11|1942}}, est un résistant déporté de la [[Manche]].
'''Marcel''' Joseph Eugène '''Colin''', né à Saint-Brieuc (Côtes-du Nord aujourd'hui Côtes-d'Armor) {{date naissance|1|3|1920}} et mort à Brzezinka (Pologne) {{date décès|4|11|1942}}, est un résistant déporté de la [[Manche]].


==Biographie==
Marcel Colin est étudiant en première année à l'École de Médecine et de Pharmacie de Caen (Calvados). Militant gaulliste, il participe au Réseau Hector démantelé à l'automne [[1941]].
Marcel Colin est étudiant en première année à l'École de Médecine et de Pharmacie de Caen (Calvados). Militant gaulliste, il participe au Réseau Hector démantelé à l'automne [[1941]].


Le [[11 novembre]] 1941 avec son frère [[Lucien Colin|Lucien]], il dépose une gerbe lors d'une manifestation patriotique silencieuse organisée par leur père Arsène au monument aux morts de Caen (Calvados) situé face à la Feldkommandantur.
Le [[11 novembre]] 1941 avec son frère [[Lucien Colin|Lucien]], il dépose une gerbe lors d'une manifestation patriotique silencieuse organisée par leur père Arsène au monument aux morts de Caen (Calvados) situé face à la Feldkommandantur.


Les deux frères sont arrêtés puis relâchés. Leur père, directeur d'école, est révoqué de l'éducation nationale. La famille quitte Caen pour venir s'installer 20 rue de la Constitution à [[Avranches]] où le père prend la direction du commerce « Les Nouvelles Galeries ».  
Les deux frères sont arrêtés puis relâchés. Leur père, directeur d'école, est révoqué de l'éducation nationale. La famille quitte Caen pour venir s'installer 20 [[Rue de la Constitution (Avranches)|rue de la Constitution]] à [[Avranches]] où le père prend la direction du commerce « Les Nouvelles Galeries ».  


Le [[7 mai]] [[1942]], en représailles d'un acte de résistance, les Allemands arrêtent des otages dont les deux frères qui font partie d'une liste de 130 noms de suspects du département.
Le [[7 mai]] [[1942]], en représailles d'un acte de résistance, les Allemands arrêtent des otages dont les deux frères qui font partie d'une liste de 130 noms de suspects du département.


Incarcéré avec son frère à Caen dans un premier temps, ils sont déportés par le convoi du [[6 juillet]] 1942 à destination du camp de concentration d'Auschwitz (Pologne).
Incarcéré avec son frère à Caen dans un premier temps, ils sont déportés par le convoi du [[6 juillet]] 1942 à destination du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz (Pologne).


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Marcel Colin y meurt de maladie à Auschwitz-Birkenau D'après les registres du camp à l'âge de 22 ans
Marcel Colin y meurt de maladie à Auschwitz-Birkenau D'après les registres du camp à l'âge de 22 ans
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* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]


==Article connexe==
==Articles connexes==
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Colin]]


== Sources ==
== Sources ==
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]

Dernière version du 9 août 2022 à 11:01

Portrait de Marcel Colin

Marcel Joseph Eugène Colin, né à Saint-Brieuc (Côtes-du Nord aujourd'hui Côtes-d'Armor) le 1er mars 1920 et mort à Brzezinka (Pologne) le 4 novembre 1942, est un résistant déporté de la Manche.

Biographie

Marcel Colin est étudiant en première année à l'École de Médecine et de Pharmacie de Caen (Calvados). Militant gaulliste, il participe au Réseau Hector démantelé à l'automne 1941.

Le 11 novembre 1941 avec son frère Lucien, il dépose une gerbe lors d'une manifestation patriotique silencieuse organisée par leur père Arsène au monument aux morts de Caen (Calvados) situé face à la Feldkommandantur.

Les deux frères sont arrêtés puis relâchés. Leur père, directeur d'école, est révoqué de l'éducation nationale. La famille quitte Caen pour venir s'installer 20 rue de la Constitution à Avranches où le père prend la direction du commerce « Les Nouvelles Galeries ».

Le 7 mai 1942, en représailles d'un acte de résistance, les Allemands arrêtent des otages dont les deux frères qui font partie d'une liste de 130 noms de suspects du département.

Incarcéré avec son frère à Caen dans un premier temps, ils sont déportés par le convoi du 6 juillet 1942 à destination du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz (Pologne).

Aumont, Breton, Cadiou, Cardin, Cariou, Datin, Doucet, Fouquet, Hamel, Hodiesne, Laisné, Lebreton, Édouard et Maurice Lechevalier, Lecrées, Leriche, Levaufre, Longle, Marie, Mauger, Michel, Morin, Passot, Paouty, Picquenot, Richard, Siouville, Truffert font aussi partie de ce convoi.

Marcel Colin y meurt de maladie à Auschwitz-Birkenau D'après les registres du camp à l'âge de 22 ans

Distinction

  • Médaille militaire

Hommages

Son nom figure sur

Articles connexes

Sources