Marc Stéphane
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Marc Stéphane, pour l'état civil Marc Richard, né à Saint-Étienne (Loire) le 2 août 1870 et mort à Saint-Rémy-des-Landes le 6 mars 1944, est un écrivain de la Manche.
Biographie
Marc Richard est issu d'une famille de commerçants stéphanois. Son père meurt en 1878. L'éducation de sa mère lui étant insupportable, il choisit de quitter sa famille et parcourt la France à pied.
Après son service militaire, il s'installe à Paris.
En 1891, il publie à compte d'auteur un recueil de poèmes, À toute volée, et en 1894, il publie un roman autobiographique, L'Arriviste.
Il se marie en 1900 et s'installe à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il y débute une activité d'éditeur et crée une revue, Aphorismes, boutades et cris de révolte.
En 1914, ce pacifiste, rebelle et anarchiste s'engage et monte au front dans les tranchées devant Verdun, avec les chasseurs du lieutenant-colonel Driant [1].
Il publie aux éditions Grasset, son œuvre la plus connue, Ceux du Trimard, en 1928.
Favori du prix Goncourt en 1929, le prix lui échappe, mais ses chroniques dans Candide, grand hebdomadaire parisien et littéraire, le rendent célèbre [2].
En 1932, il publie Verdun. Ma dernière relève au bois des Caures (18-22 février 1916). Souvenirs d'un chasseur de Driant aux éditions de la Nouvelle revue critique [3] qui sera réédité en 2007 aux éditions Italiques.
Il habite une petite maison rose à Denneville avant de se réfugier pendant la Seconde Guerre mondiale à Saint-Rémy-des-Landes où il est surnommé le « Pouët hors-venu » [2].
Notes et références
- ↑ « Il ne faut pas oublier Marc Stéphane, Poilu écrivain », Ouest-France, 11 novembre 2021.
- ↑ 2,0 et 2,1 René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 600.
- ↑ BnF Gallica (lire en ligne)