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* ''Comment on cesse d'être colon - Six années en Nouvelle-Calédonie'', éd. Bernard Grasset, 1910 | * ''Comment on cesse d'être colon - Six années en Nouvelle-Calédonie'', éd. Bernard Grasset, 1910 [https://archive.org/stream/commentoncessed00lego/commentoncessed00lego_djvu.txt ''(lire en ligne)''] | ||
* ''Les Filles du pionnier'', éd. Hachette, 1911 | * ''Les Filles du pionnier'', éd. Hachette, 1911 | ||
* ''Le Carrefour'', éd. Bernard Grasset, 1914 | * ''Le Carrefour'', éd. Bernard Grasset, 1914 | ||
Version du 20 août 2019 à 08:32
Marc Charles Marie Le Goupils, né à Sainte-Marie-du-Mont le 27 août 1860 [1] et mort le 23 avril 1942, est une personnalité politique et un écrivain de la Manche.
Il préside le Conseil général de Nouvelle-Calédonie du 4 novembre 1901 au 2 novembre 1902.
Biographie
Il est le septième enfant, sur douze, d'Isidore Le Goupils (1820-1886), médecin, maire de Sainte-Marie-du-Mont, et d'Antoinette Falaize (1826-), femme au foyer.
Il réussit de brillantes études : il est agrégé de l'Université et élève de l'École normale supérieure (ENS). Il devient enseignant : il est notamment professeur de première au lycée Louis-Le-Grand à Paris.
Le 26 août 1885, à Paris, il se marie avec Marcelle Adam, qui lui donne cinq enfants.
En 1898, il part sur le paquebot Ville de La Ciotat pour tenter l'aventure coloniale en Nouvelle-Calédonie, avec ses deux frères, le Dr Joseph Le Goupils et Isidore Le Goupils, professeur agrégé à Rouen (Seine-Maritime), et l'un de ses beaux-frères, Félix Roumy, receveur de l'enregistrement. Ensemble, ils achètent la plantation Warnery à Nassirah, près de Boulouparis, sur la côte ouest de la Grande Terre. Ils y développent l'élevage et la culture du café et accroissent considérablement le domaine, le faisant passer de 600 hectares à 1 200. Au meilleur de son activité, l'exploitation produit de 10 à 15 tonnes de café par an et compte jusqu'à 700 têtes de bétail.
En 1900, il est élu membre du Conseil général de Nouvelle-Calédonie, dont il prend la présidence en 1902. Il ne reste en poste qu'un an.
Il revient en France.
Il meurt le 23 avril 1942, âgé de 82 ans.
Ouvrages
- L'Œuvre du gouverneur Feillet en Nouvelle-Calédonie, Nouvelle imprimerie nouméenne, 1902
- Comment on cesse d'être colon - Six années en Nouvelle-Calédonie, éd. Bernard Grasset, 1910 (lire en ligne)
- Les Filles du pionnier, éd. Hachette, 1911
- Le Carrefour, éd. Bernard Grasset, 1914
- Dans la brousse calédonienne, Lib. académique Perrin, 1928
Notes et références
- ↑ AD50, NMD Sainte-Marie-du-Mont, 1853 - 1862 (5 Mi 836), page 390/532 Acte de naissance n° 43 (lire en ligne).