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Ce musée, installé dans une ancienne briqueterie, retrace l'histoire du métier de briquetier, de la brique et de son utilisation.
Ce musée, installé dans une ancienne briqueterie, retrace l'histoire du métier de briquetier, de la brique et de son utilisation.


==Histoire==
== Histoire ==
La briqueterie est créée en [[1923]] sur un site d'extraction pour la briqueterie de [[Périers]]. On y fabrique jusqu'à {{formatnum:280000}} briques par an, par fournées de {{formatnum:35000}} à {{formatnum:40000}} briques. Il fallait une semaine de cuisson à haute température pour obtenir le produit fini<ref name = MI22>« Saint-Martin-d'Aubigny. T'as pas cent briques ? », ''Manche Informations'', n° 22, mai 1995, p. 48-49.</ref>.     
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Elle ferme ses portes au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], en [[1940]] <ref name=Dof1>Ingrid Godard, « La dernière briqueterie est à Saint-Martin-d'Aubigny », ''Dimanche Ouest-France'', 6 septembre 2020. </ref>. Destinée à la démolition, elle est rachetée en [[1991]] par la municipalité.  
Elle ferme ses portes au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], en [[1940]] <ref name=Dof1>Ingrid Godard, « La dernière briqueterie est à Saint-Martin-d'Aubigny », ''Dimanche Ouest-France'', 6 septembre 2020. </ref>.
 
En [[1944]], quelques jours avant le [[Débarquement]], le jour de l’Ascension, elle est le théâtre d’une opération de la [[Résistance]]. Des armes y sont entreposées, cachées sous des fagots de bois dans un hangar. Ces armes et munitions serviront à faire sauter la [[Ligne ferroviaire Coutances-Sottevast]]. Georges Texier, fondateur de la briqueterie, appartient à un réseau de résistance et a suggéré ce lieu de cachette <ref name=OF200518>« Saint-Martin-d’Aubigny. La briqueterie, une cachette de la Résistance », ''Ouest-France'', 20 mai 2018.</ref>.
 
Destinée à la démolition, elle est rachetée en [[1991]] par la municipalité.  


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La visite du musée permet de visionner dans son ensemble un site de production, avec notamment le four, la cheminée et les séchoirs. Cette base industrielle est complétée par une collection de briques et une présentation de l'histoire du métier et de son produit la brique.
La visite du musée permet de visionner dans son ensemble un site de production, avec notamment le four, la cheminée et les séchoirs. Cette base industrielle est complétée par une collection de briques et une présentation de l'histoire du métier et de son produit la brique.


==Administration==
== Administration ==
''Adresse'' : 3, La Briqueterie<br />
''Adresse'' : 3, La Briqueterie<br />
50190 Saint-Martin-d'Aubigny
50190 Saint-Martin-d'Aubigny


==Bibliographie==
== Bibliographie ==
* Joëlle Levavasseur, « La briqueterie de Saint-Martin-d'Aubigny », ''[[Le Viquet]]'', Saint-Jean, n° 108, 1995.
* Joëlle Levavasseur, « La briqueterie de Saint-Martin-d'Aubigny », ''[[Le Viquet]]'', Saint-Jean, n° 108, 1995.


{{Notes et références}}
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==Lien externe==
== Lien externe ==
* [https://museelamaisondelabrique.wordpress.com/ Site officiel]
* [https://museelamaisondelabrique.wordpress.com/ Site officiel]


[[Catégorie:Musée de la Manche]]
[[Catégorie:Musée de la Manche]]
[[Catégorie:Saint-Martin-d'Aubigny]]
[[Catégorie:Saint-Martin-d'Aubigny]]

Version du 1 mars 2021 à 09:48

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La Maison de la brique est un musée de la Manche situé à Saint-Martin-d'Aubigny.

Ce musée, installé dans une ancienne briqueterie, retrace l'histoire du métier de briquetier, de la brique et de son utilisation.

Histoire

La briqueterie est créée en 1923 par Georges Texier [1] sur un site d'extraction pour la briqueterie de Périers. On y fabrique jusqu'à 280 000 briques par an, par fournées de 35 000 à 40 000 briques. Il fallait une semaine de cuisson à haute température pour obtenir le produit fini[2].

Elle ferme ses portes au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940 [3].

En 1944, quelques jours avant le Débarquement, le jour de l’Ascension, elle est le théâtre d’une opération de la Résistance. Des armes y sont entreposées, cachées sous des fagots de bois dans un hangar. Ces armes et munitions serviront à faire sauter la Ligne ferroviaire Coutances-Sottevast. Georges Texier, fondateur de la briqueterie, appartient à un réseau de résistance et a suggéré ce lieu de cachette [1].

Destinée à la démolition, elle est rachetée en 1991 par la municipalité.

Le musée ouvre ses portes en 1994, après rénovation[3]. La muséographie est de Philippe Bernouis, archéologue industriel[2].

La visite du musée permet de visionner dans son ensemble un site de production, avec notamment le four, la cheminée et les séchoirs. Cette base industrielle est complétée par une collection de briques et une présentation de l'histoire du métier et de son produit la brique.

Administration

Adresse : 3, La Briqueterie
50190 Saint-Martin-d'Aubigny

Bibliographie

  • Joëlle Levavasseur, « La briqueterie de Saint-Martin-d'Aubigny », Le Viquet, Saint-Jean, n° 108, 1995.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Saint-Martin-d’Aubigny. La briqueterie, une cachette de la Résistance », Ouest-France, 20 mai 2018.
  2. 2,0 et 2,1 « Saint-Martin-d'Aubigny. T'as pas cent briques ? », Manche Informations, n° 22, mai 1995, p. 48-49.
  3. 3,0 et 3,1 Ingrid Godard, « La dernière briqueterie est à Saint-Martin-d'Aubigny », Dimanche Ouest-France, 6 septembre 2020.

Lien externe