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Elle suit sa famille au gré des casernes jusqu’au Tonkin, mais c’est à Brest qu’elle connaît son mari, Charles Danielou, avec qui elle a six enfants dont le plus connu fut le révérend père Danielou, jésuite, l’un des éminents spécialistes de la religion hindoue <ref name=dico/>. Elle est la grand-mère de la célèbre photographe Sophie Bassouls.<ref>Photographe Sophie Bassouls [[http://www.sophiebassouls.com/page.php?page=accueil]]</ref>
Elle suit sa famille au gré des casernes jusqu’au Tonkin, mais c’est à Brest qu’elle connaît son mari, Charles Danielou, avec qui elle a six enfants dont le plus connu fut le révérend père Danielou, jésuite, l’un des éminents spécialistes de la religion hindoue <ref name=dico/>. Elle est la grand-mère de la célèbre photographe Sophie Bassouls.<ref>''Sophie Bassouls Photographe'', site internet, consulté le 14 octobre 2019 [http://www.sophiebassouls.com/page.php?page=parcours ''(lire en ligne)'']</ref>


Auparavant, Madeleine Danielou a terminé ses études par une brillante première place à l’agrégation des lettres <ref name=dico/>. En [[1907]], en pleine tourmente de la « guerre » scolaire, elle fonde l’École normale libre, pour former, selon son idée essentielle, les professeurs de l’enseignement libre féminin <ref name=dico/>. Elle a à vaincre à la fois le monde traditionaliste opposé aux fortes études pour les femmes et les nombreux universitaires.
Auparavant, Madeleine Danielou a terminé ses études par une brillante première place à l’agrégation des lettres <ref name=dico/>. En [[1907]], en pleine tourmente de la « guerre » scolaire, elle fonde l’École normale libre, pour former, selon son idée essentielle, les professeurs de l’enseignement libre féminin <ref name=dico/>. Elle a à vaincre à la fois le monde traditionaliste opposé aux fortes études pour les femmes et les nombreux universitaires.

Version du 14 octobre 2019 à 16:11

Madeleine Danielou, née Clamorgan à Mayenne (Mayenne) le 16 novembre 1880 et morte à Neuilly-sur-Seine le 13 octobre 1956[1], est une personnalité liée au département de la Manche.

Pionnière de l’éducation chrétienne et moderne des filles

Madeleine Danielou, est, de son propre aveu, une authentique Valognaise bien que née à Mayenne [2].

Elle est la fille du général Louis Clamorgan et revient de temps à autres à Valognes chez sa grand-mère, rue des Capucins[1]. Elle a écrit : « …la place des Capucins, bordée de tilleuls et encadrée de ces beaux hôtels où Barbey d’Aurevilly faisait vivre l’héroïne du "Chevalier des Touches" est pour moi l’unique place au monde. » [2].

Elle suit sa famille au gré des casernes jusqu’au Tonkin, mais c’est à Brest qu’elle connaît son mari, Charles Danielou, avec qui elle a six enfants dont le plus connu fut le révérend père Danielou, jésuite, l’un des éminents spécialistes de la religion hindoue [2]. Elle est la grand-mère de la célèbre photographe Sophie Bassouls.[3]

Auparavant, Madeleine Danielou a terminé ses études par une brillante première place à l’agrégation des lettres [2]. En 1907, en pleine tourmente de la « guerre » scolaire, elle fonde l’École normale libre, pour former, selon son idée essentielle, les professeurs de l’enseignement libre féminin [2]. Elle a à vaincre à la fois le monde traditionaliste opposé aux fortes études pour les femmes et les nombreux universitaires.

Elle ouvre ensuite les collèges secondaires dont quatre fonctionnent encore actuellement et groupent environ 3 000 élèves [2].

À l’âge de la retraite, elle se consacre encore à créer des écoles primaires qui portent le nom de Charles Péguy [2]. Ses livres reçoivent un très bon accueil, notamment Visage de famille. Enfin, aux côtés de son mari, député et ministre, elle ne manque jamais d’approcher les plus hautes personnalités du pays et de les séduire par son ouverture d’esprit [2].

Une récente biographie aux éditions du Cerf porte le titre Une éducatrice rayonnante. C’est le résumé parfait de la vie d’une femme qui préfigure le rôle moteur des femmes au …XXIe siècle.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Jean Canu, Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980, p. 60-64 (lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.
  3. Sophie Bassouls Photographe, site internet, consulté le 14 octobre 2019 (lire en ligne)