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Après la défaite de [[1940]], il s’évade du camp de prisonniers de Fourchambault (Nièvre) et reprend rapidement sa place dans la lutte contre l’hitlérisme, d’abord au sein du Parti communiste clandestin en février [[1941]], puis comme membre du [[Front national (Résistance) dans la Manche|Front national]] (mouvement de la résistance communiste)  à partir du mois de juillet. Il se réfugie au Moulin de Gonneville, près de [[Bricquebec]], lieu d’hébergement et de réunion de partisans ; c’est aussi le P.C. de son beau-frère, [[André Defrance]]. De là, Lucien Siouville assure des liaisons avec les comités du FN de l’agglomération cherbourgeoise. Ce domicile provisoire ayant été  «donné» à la Gestapo qui recherchait activement ses occupants à [[Équeurdreville]] et à Cherbourg, Lucien Siouville est arrêté par une soixantaine d’Allemands venus de Cherbourg en cars, dans la nuit du [[27 octobre|27]] au [[28 octobre]] 1941. Son épouse, [[Renée Defrance|Renée]], sœur de d'André Defrance, sera arrêtée deux jours après.
Après la défaite de [[1940]], il s’évade du camp de prisonniers de Fourchambault (Nièvre) et reprend rapidement sa place dans la lutte contre l’hitlérisme, d’abord au sein du Parti communiste clandestin en février [[1941]], puis comme membre du [[Front national (Résistance) dans la Manche|Front national]] (mouvement de la résistance communiste)  à partir du mois de juillet. Il se réfugie au Moulin de Gonneville, près de [[Bricquebec]], lieu d’hébergement et de réunion de partisans ; c’est aussi le P.C. de son beau-frère, [[André Defrance]]. De là, Lucien Siouville assure des liaisons avec les comités du FN de l’agglomération cherbourgeoise. Ce domicile provisoire ayant été  «donné» à la Gestapo qui recherchait activement ses occupants à [[Équeurdreville]] et à Cherbourg, Lucien Siouville est arrêté par une soixantaine d’Allemands venus de Cherbourg en cars, dans la nuit du [[27 octobre|27]] au [[28 octobre]] 1941. Son épouse, [[Renée Defrance|Renée]], sœur de d'André Defrance, sera arrêtée deux jours après.
   
   
Lucien Siouville est conduit à la prison maritime de Cherbourg, puis au camp de Royallieu, près de Compiègne (Oise). Déporté au camp d’Auschwitz le [[6 juillet]] 1942, à bord du convoi se trouvent également [[Roger Aumont|Aumont]], [[Roger Bonnifet|Bonnifet]], [[Henri Breton|Breton]], [[Pierre Cadiou|Cadiou]], [[Étienne Cardin|Cardin]], [[Yves Cariou|Cariou]], [[Jules Datin|Datin]], [[Alphonse Doucet|Doucet]], [[René Fouquet|Fouquet]], [[Louis Hamel (1904)|Hamel]], [[Marcel Hodiesne|Hodiesne]], [[Pierre Lebreton|Lebreton]], [[Édouard Lechevalier|Édouard]] et [[Maurice Lechevalier]], [[Léon Lecrées| Lecrées]], [[Léon Leriche|Leriche]], [[Lucien Levaufre|Levaufre]], [[René Longle|Longle]], [[Auguste Marie|Marie]], [[Charles Mauger|Mauger]], [[Emmanuel Michel|Michel]], [[François Morin|Morin]], [[Charles Passot|Passot]], [[Paul Paouty|Paouty]], [[Pierre Picquenot|Picquenot]], [[Louis Richard|Richard]], [[Léon Truffert|Truffert]].
Lucien Siouville est conduit à la prison maritime de Cherbourg, puis au camp de Royallieu, près de Compiègne (Oise). Déporté au camp d’Auschwitz le [[6 juillet]] 1942, à bord du convoi se trouvent également [[Roger Aumont|Aumont]], [[Roger Bonnifet|Bonnifet]], [[Henri Breton|Breton]], [[Pierre Cadiou|Cadiou]], [[Étienne Cardin|Cardin]], [[Yves Cariou|Cariou]], [[Lucien Colin|Lucien]] et [[Marcel Colin]], [[Jules Datin|Datin]], [[Alphonse Doucet|Doucet]], [[René Fouquet|Fouquet]], [[Louis Hamel (1904)|Hamel]], [[Marcel Hodiesne|Hodiesne]], [[Pierre Lebreton|Lebreton]], [[Édouard Lechevalier|Édouard]] et [[Maurice Lechevalier]], [[Léon Lecrées| Lecrées]], [[Léon Leriche|Leriche]], [[Lucien Levaufre|Levaufre]], [[René Longle|Longle]], [[Auguste Marie|Marie]], [[Charles Mauger|Mauger]], [[Emmanuel Michel|Michel]], [[François Morin|Morin]], [[Charles Passot|Passot]], [[Paul Paouty|Paouty]], [[Pierre Picquenot|Picquenot]], [[Louis Richard|Richard]], [[Léon Truffert|Truffert]].


Il est enregistré sous le matricule 46106 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard.</ref>. Il y meurt le 30 octobre 1942.
Il est enregistré sous le matricule 46106 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard.</ref>. Il y meurt le 30 octobre 1942.

Version du 30 juillet 2021 à 17:02

Lucien Léon Siouville, né à Saint-Lô le 16 décembre 1908 et mort au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (Allemagne, aujourd'hui Pologne) le 30 octobre 1942 est un résistant et déporté de la Manche.

Lucien Siouville (1908-1942).

Biographie

Avant la Seconde Guerre mondiale, il habite Cherbourg et travaille à l’arsenal comme chaudronnier. Il est élu délégué ouvrier du syndicat CGT. Il est candidat aux municipales à Cherbourg.

Militant communiste connu, il est révoqué de son travail en 1939, en raison de ses opinions politiques.

Après la défaite de 1940, il s’évade du camp de prisonniers de Fourchambault (Nièvre) et reprend rapidement sa place dans la lutte contre l’hitlérisme, d’abord au sein du Parti communiste clandestin en février 1941, puis comme membre du Front national (mouvement de la résistance communiste) à partir du mois de juillet. Il se réfugie au Moulin de Gonneville, près de Bricquebec, lieu d’hébergement et de réunion de partisans ; c’est aussi le P.C. de son beau-frère, André Defrance. De là, Lucien Siouville assure des liaisons avec les comités du FN de l’agglomération cherbourgeoise. Ce domicile provisoire ayant été «donné» à la Gestapo qui recherchait activement ses occupants à Équeurdreville et à Cherbourg, Lucien Siouville est arrêté par une soixantaine d’Allemands venus de Cherbourg en cars, dans la nuit du 27 au 28 octobre 1941. Son épouse, Renée, sœur de d'André Defrance, sera arrêtée deux jours après.

Lucien Siouville est conduit à la prison maritime de Cherbourg, puis au camp de Royallieu, près de Compiègne (Oise). Déporté au camp d’Auschwitz le 6 juillet 1942, à bord du convoi se trouvent également Aumont, Bonnifet, Breton, Cadiou, Cardin, Cariou, Lucien et Marcel Colin, Datin, Doucet, Fouquet, Hamel, Hodiesne, Lebreton, Édouard et Maurice Lechevalier, Lecrées, Leriche, Levaufre, Longle, Marie, Mauger, Michel, Morin, Passot, Paouty, Picquenot, Richard, Truffert.

Il est enregistré sous le matricule 46106 [1]. Il y meurt le 30 octobre 1942.

Sources

Notes et références

  1.  Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard.

Articles connexes