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'''Louis Desvallées''', {{date naissance|3|5|1872|La Feuillie}}, mort {{année de décès|en|1934}}, est une personnalité catholique de la [[Manche]].
'''Louis''' François '''Desvallées''', {{date naissance|3|5|1872|La Feuillie}} <ref name=EC>50, NMD La Feuillie, 1863 – 1872 (5 Mi 1286) page 193/209 Acte de naissance n° 13 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769uO0BJa/a7b818edb8''(lire en ligne)''].</ref> et mort {{année de décès|en|1934}}, est une personnalité catholique de la [[Manche]].


==Au Japon à travers la Sibérie==
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La Première Guerre mondiale terminée, il rentre en France via les États-Unis. Accueilli dans son diocèse d’origine, il peut y mener une vie plus tranquille comme professeur à l’[[Institut Saint-Lô]] puis comme directeur de cet établissement religieux.  
La Première Guerre mondiale terminée, il rentre en France via les États-Unis. Accueilli dans son diocèse d’origine, il peut y mener une vie plus tranquille comme professeur à l’[[Institut Saint-Lô]] puis comme directeur de cet établissement religieux.  
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==Source==
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Version du 21 novembre 2019 à 18:19

Louis François Desvallées, né à La Feuillie le 3 mai 1872 [1] et mort en 1934, est une personnalité catholique de la Manche.

Au Japon à travers la Sibérie

Louis Desvallées vient habiter très jeune à Sainteny avant de faire ses études au collège de Saint-Lô et au grand séminaire de Coutances.

Après un doctorat en théologie, il est ordonné prêtre en 1896 et commença son ministère comme professeur de philosophie à l’École Massillon et au collège des jésuites de Juilly. En 1903, il est choisi comme précepteur de la famille de l’ambassadeur de Roumanie à Paris. Durant quelques années, il va parcourir l’Europe avec ce diplomate. La Grande Guerre le surprend en Russie. Avec l’ambassadeur roumain, il se réfugie à Pétrograd d’où il est chassé en 1917 par la Révolution russe.

Fuyant devant les armées soviétiques, il est contraint de traverser toute la Sibérie pour rejoindre le Japon où, pour gagner sa vie, il trouve un poste de professeur de français à l’Académie militaire de Tokyo.

La Première Guerre mondiale terminée, il rentre en France via les États-Unis. Accueilli dans son diocèse d’origine, il peut y mener une vie plus tranquille comme professeur à l’Institut Saint-Lô puis comme directeur de cet établissement religieux.

Notes et références

  1. 50, NMD La Feuillie, 1863 – 1872 (5 Mi 1286) page 193/209 Acte de naissance n° 13 (lire en ligne).

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541171.

Voir aussi