« Louis-Marie Grignion de Montfort » : différence entre les versions
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'''Louis-Marie Grignion de Montfort''', né à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) en [[1673]], mort à Saint-Laurent-sur- | '''Louis-Marie Grignion de Montfort''', né à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) en [[1673]], mort à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) en [[1716]], est une personnalité catholique liée au département de la [[Manche]]. | ||
Prêtre à l'âge de vingt-sept ans, il est missionnaire en France et parcourt les diocèses de l'Ouest dont [[diocèse de Coutances|celui de Coutances]]. Il fonde des écoles, plante des croix et monte aux arbres pour prêcher. Le pape Clément VI le déclare missionnaire apostolique, ce qui n'empêche pas certains évêques - dont [[évêque d'Avranches|celui d'Avranches]] - de le repousser et de lui interdire de célébrer la messe. | Prêtre à l'âge de vingt-sept ans, il est missionnaire en France et parcourt les diocèses de l'Ouest dont [[diocèse de Coutances|celui de Coutances]]. Il fonde des écoles, plante des croix et monte aux arbres pour prêcher. Le pape Clément VI le déclare missionnaire apostolique, ce qui n'empêche pas certains évêques - dont [[évêque d'Avranches|celui d'Avranches]] - de le repousser et de lui interdire de célébrer la messe. | ||
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Le [[19 septembre]] [[1996]], Jean-Paul II se rend à Saint-Laurent-sur-Sèvre, pour se recueillir sur la tombe de Louis-Marie Grignion de Montfort. | |||
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Version du 10 octobre 2018 à 12:03
Louis-Marie Grignion de Montfort, né à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) en 1673, mort à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) en 1716, est une personnalité catholique liée au département de la Manche.
Prêtre à l'âge de vingt-sept ans, il est missionnaire en France et parcourt les diocèses de l'Ouest dont celui de Coutances. Il fonde des écoles, plante des croix et monte aux arbres pour prêcher. Le pape Clément VI le déclare missionnaire apostolique, ce qui n'empêche pas certains évêques - dont celui d'Avranches - de le repousser et de lui interdire de célébrer la messe.
Il est très bien accueilli à Villedieu-les-Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances. Au Mesnil-Herman où il fait une halte, l'aubergiste lui refuse un lit, le contraignant à dormir dehors. Le village conserve le souvenir de son passage au lieu-dit « La Croix à la main » sur la route de Saint-Lô à Percy, par un bras qui sort de la façade de l'ancienne auberge, en tenant une épée en forme de croix. Dans l'église Saint-Pierre du Mesnil-Herman, six vitraux du peintre verrier Mauméjean retracent cette histoire.
Il voue une immense piété à la Vierge Marie. Louis Marie Grignion est considéré comme l'un des maîtres modernes de la théologie mariale.
Il fonde la congrégation des Sœurs de la Sagesse et des prêtres de la Compagnie de Marie.
Mourant, il trouve la force de se redresser pour chanter un cantique de sa composition :
- « Allons, mes bons amis,
- Allons en paradis
- Quoiqu'on gagne en ces lieux,
- Le Paradis vaut mieux »...
Grignion de Montfort est béatifié le 22 janvier 1888 par Léon XIII et canonisé le 20 juillet 1947 par Pie XII [1]. Liturgiquement, il est commémoré le 28 avril.
Le 19 septembre 1996, Jean-Paul II se rend à Saint-Laurent-sur-Sèvre, pour se recueillir sur la tombe de Louis-Marie Grignion de Montfort.
Notes et références
- ↑ Saint Louis-Marie Grignion de Montfort sur abbaye-saint-benoit.ch.