Actions

« Louis-Léon Fréret » : différence entre les versions

De Wikimanche

(lien)
(Lien sur Corot)
Ligne 3 : Ligne 3 :
Il étudie la musique à [[Cherbourg]]. En [[1850]], il se rend à Paris et obtient une place de pensionnaire au Conservatoire <ref name=Hubert>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref>. En [[1853]], il est engagé à l'Opéra de Paris, qu'il ne quittera qu'à sa retraite <ref name=Hubert/>. « Malgré les dons exceptionnels qu'il avait, malgré les instances du directeur et surtout de son ami Faure, qui l'avaient forcé à étudier les premiers rôles, il préféra rester au second plan "aimant, disait-il, son art et non les planches" » <ref name=Hubert/>.
Il étudie la musique à [[Cherbourg]]. En [[1850]], il se rend à Paris et obtient une place de pensionnaire au Conservatoire <ref name=Hubert>P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref>. En [[1853]], il est engagé à l'Opéra de Paris, qu'il ne quittera qu'à sa retraite <ref name=Hubert/>. « Malgré les dons exceptionnels qu'il avait, malgré les instances du directeur et surtout de son ami Faure, qui l'avaient forcé à étudier les premiers rôles, il préféra rester au second plan "aimant, disait-il, son art et non les planches" » <ref name=Hubert/>.


Il est également un collectionneur de tableaux très averti et fréquente les peintres. Il aide Constant Troyon ([[1810]]-[[1865]]) et s'honore de l'amitié de [[Camille Corot dans la Manche|Jean-Baptiste Camille Corot]] ([[1796]]-[[1875]]).
Il est également un collectionneur de tableaux très averti et fréquente les peintres. Il aide Constant Troyon ([[1810]]-[[1865]]) et s'honore de l'amitié de [[Camille Corot]] ([[1796]]-[[1875]]).


Il est le fils du sculpteur [[Louis-Victor Fréret]], le petit-fils du sculpteur [[François-Armand Fréret]] ([[1758]]-[[1816]]) et l'arrière-petit-fils du peintre et sculpteur [[Pierre Fréret (1714)|Pierre Fréret]] ([[1714]]-[[1782]]).
Il est le fils du sculpteur [[Louis-Victor Fréret]], le petit-fils du sculpteur [[François-Armand Fréret]] ([[1758]]-[[1816]]) et l'arrière-petit-fils du peintre et sculpteur [[Pierre Fréret (1714)|Pierre Fréret]] ([[1714]]-[[1782]]).

Version du 27 mai 2018 à 21:46

Louis-Léon Fréret, est une personnalité artistique de la Manche, chanteur d'opéra de son état.

Il étudie la musique à Cherbourg. En 1850, il se rend à Paris et obtient une place de pensionnaire au Conservatoire [1]. En 1853, il est engagé à l'Opéra de Paris, qu'il ne quittera qu'à sa retraite [1]. « Malgré les dons exceptionnels qu'il avait, malgré les instances du directeur et surtout de son ami Faure, qui l'avaient forcé à étudier les premiers rôles, il préféra rester au second plan "aimant, disait-il, son art et non les planches" » [1].

Il est également un collectionneur de tableaux très averti et fréquente les peintres. Il aide Constant Troyon (1810-1865) et s'honore de l'amitié de Camille Corot (1796-1875).

Il est le fils du sculpteur Louis-Victor Fréret, le petit-fils du sculpteur François-Armand Fréret (1758-1816) et l'arrière-petit-fils du peintre et sculpteur Pierre Fréret (1714-1782).

Notes

  1. 1,0 1,1 et 1,2 P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIXe siècle », in Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905