Actions

« Louis-Charles Bailleul » : différence entre les versions

De Wikimanche

Aucun résumé des modifications
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 3 : Ligne 3 :
== La chirurgie sur le bout des doigts ==
== La chirurgie sur le bout des doigts ==


Le docteur Louis-Charles Bailleul revient dès son âge de 10 ans à [[Saint-James]] d’où son père est originaire <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier.</ref>. Il commence ses études à Auch (Gers) et les termine à Rennes (Ille-et-Vilaine) <ref name=dico/>. En [[1911]], il passe sa thèse de doctorat en médecine sur la tuberculose des petits os longs de la main et du pied de l’enfant <ref name=dico/>.  
Le docteur Louis-Charles Bailleul vient dès l'âge de dix ans à [[Saint-James]], d’où son père est originaire <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4. </ref>. Il commence ses études à Auch (Gers) et les termine à Rennes (Ille-et-Vilaine) <ref name=dico/>. En [[1911]], il passe sa thèse de doctorat en médecine sur la tuberculose des petits os longs de la main et du pied de l’enfant <ref name=dico/>.  


Du [[21 août]] [[1914]] et pendant toute la [[première Guerre mondiale]], médecin chef il dirige l’hôpital complémentaire n° 2, dit des Jacobins, à Troyes (Aube). Il conçoit divers services et développe, jusqu’à la fermeture le [[22 décembre]] [[1918]], les mesures sérothérapiques et physiothérapiques. Il fait progresser notoirement la chirurgie osseuse et réparatrice des blessures de guerre.
Du [[21 août]] [[1914]] et pendant toute la [[Première Guerre mondiale]], il dirige comme médecin-chef l’hôpital complémentaire n° 2, dit des Jacobins, à Troyes (Aube). Il conçoit divers services et développe, jusqu’à la fermeture le [[22 décembre]] [[1918]], les mesures sérothérapiques et physiothérapiques. Il fait progresser notoirement la chirurgie osseuse et réparatrice des blessures de guerre.


Il fonde le dépôt de physiothérapie à la Chapelle Saint-Luc, géré par la Croix-Rouge.
Il fonde le dépôt de physiothérapie à la Chapelle Saint-Luc, géré par la Croix-Rouge.


En [[1939]], il avait fait réaliser une première ambulance dite « Groupe de chirurgie osseuse-radiographie-bactériologie de l’Avant » qu’il devait amener sur le front <ref name=dico/>. La rapidité de l’invasion allemande ne permit pas son utilisation mais elle trouva tout son intérêt pour sauver les blessés des bombardements.
En [[1939]], il avait fait réaliser une première ambulance, dite « Groupe de chirurgie osseuse-radiographie-bactériologie de l’Avant », qu’il devait amener sur le front <ref name=dico/>. La rapidité de l’invasion allemande ne permit pas son utilisation mais elle trouva tout son intérêt pour sauver les blessés des bombardements.


Miné moralement par la défaite de la France, il décède le 23 septembre 1941. Il est inhumé à Saint-James <ref name=dico/>.
Miné moralement par la défaite de la France, il décède le 23 septembre 1941. Il est inhumé à Saint-James <ref name=dico/>.
Ligne 22 : Ligne 22 :
* [[Bailleul]]
* [[Bailleul]]


{{DEFAULTSORT:Bailleul, Louis-Charles}}
{{CLEDETRI:Bailleul, Louis-Charles}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 65 ans]]

Dernière version du 28 juillet 2023 à 19:34

Louis-Charles Bailleul, né à Paris le 2 juin 1876 et mort dans la même commune le 23 septembre 1941, est un médecin lié à la Manche.

La chirurgie sur le bout des doigts

Le docteur Louis-Charles Bailleul vient dès l'âge de dix ans à Saint-James, d’où son père est originaire [1]. Il commence ses études à Auch (Gers) et les termine à Rennes (Ille-et-Vilaine) [1]. En 1911, il passe sa thèse de doctorat en médecine sur la tuberculose des petits os longs de la main et du pied de l’enfant [1].

Du 21 août 1914 et pendant toute la Première Guerre mondiale, il dirige comme médecin-chef l’hôpital complémentaire n° 2, dit des Jacobins, à Troyes (Aube). Il conçoit divers services et développe, jusqu’à la fermeture le 22 décembre 1918, les mesures sérothérapiques et physiothérapiques. Il fait progresser notoirement la chirurgie osseuse et réparatrice des blessures de guerre.

Il fonde le dépôt de physiothérapie à la Chapelle Saint-Luc, géré par la Croix-Rouge.

En 1939, il avait fait réaliser une première ambulance, dite « Groupe de chirurgie osseuse-radiographie-bactériologie de l’Avant », qu’il devait amener sur le front [1]. La rapidité de l’invasion allemande ne permit pas son utilisation mais elle trouva tout son intérêt pour sauver les blessés des bombardements.

Miné moralement par la défaite de la France, il décède le 23 septembre 1941. Il est inhumé à Saint-James [1].

Bibliographie

  • Louis Chauvois, Louis-Charles Bailleul (1876-1941), Paris, 1942.
  • Denyse Levain-Chaput , Jacques Roland Fournier, 1914-1918, l'action du docteur Bailleul : les Jacobins, hôpital complémentaire n° 2, centre de physiothérapie et son annexe, centre de rééducation de la Chapelle-Saint-Luc, Académie troyenne d'études cartophiles, 52 pages, 2014.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4.

Article connexe