Actions

« Le Mont-Saint-Michel » : différence entre les versions

De Wikimanche

(Annulation des modifications 487077 de Tesson (discussion))
Balise : Annulation
(→‎Démographie : tableaux wikitables)
 
(12 versions intermédiaires par 7 utilisateurs non affichées)
Ligne 2 : Ligne 2 :
'''Le Mont-Saint-Michel''' est une commune du département de la [[Manche]]. Elle tient son nom du rocher du mont Saint-Michel (avec un seul trait d'union) où s'élève [[Abbaye du Mont-Saint-Michel|la célèbre abbaye]] du même nom<ref>Le tiret et la majuscule permettent de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune : <br />« le mont Saint-Michel » pour '''le rocher insulaire''' et « (Le) Mont-Saint-Michel » pour '''la commune'''</ref>.
'''Le Mont-Saint-Michel''' est une commune du département de la [[Manche]]. Elle tient son nom du rocher du mont Saint-Michel (avec un seul trait d'union) où s'élève [[Abbaye du Mont-Saint-Michel|la célèbre abbaye]] du même nom<ref>Le tiret et la majuscule permettent de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune : <br />« le mont Saint-Michel » pour '''le rocher insulaire''' et « (Le) Mont-Saint-Michel » pour '''la commune'''</ref>.


<center>
{{Commune/2015
{{Commune/2015
   |élision=du  
   |élision=du  
Ligne 35 : Ligne 34 :
   |Sud-Est=[[Beauvoir]]
   |Sud-Est=[[Beauvoir]]
}}
}}
</center>


L'architecture prodigieuse du mont Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le troisième de France (après la tour Eiffel et le château de Versailles) avec quelque 3&nbsp;200&nbsp;000 visiteurs chaque année alors que la commune est l'une des moins peuplées du département.
L'architecture prodigieuse du mont Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le troisième de France (après la tour Eiffel et le château de Versailles) avec quelque 3&nbsp;200&nbsp;000 visiteurs chaque année alors que la commune est l'une des moins peuplées du département.
Ligne 42 : Ligne 40 :


== Géographie ==
== Géographie ==
[[Fichier:Mont-Saint-Michel, 1631.jpg|thumb|right|<center>Le mont Saint-Michel, gravure de Nicolas Tassin, 1631.</center>]]
[[Fichier:Mont-Saint-Michel, 1842.jpg|thumb|right|<center>Le mont Saint-Michel, lithographie de [[1842]].</center>]]
[[Fichier:Mont Saint Michel01.jpg|thumb|right|<center>Le mont Saint-Michel, gravure de 1884.</center>]]
La commune du Mont-Saint-Michel est constituée de  
La commune du Mont-Saint-Michel est constituée de  
* l'îlot rocheux bien connu, dans la [[baie du Mont-Saint-Michel]]
* l'îlot rocheux bien connu, dans la [[baie du Mont-Saint-Michel]]
* et deux parties continentales séparées par le [[Couesnon]]
* et deux parties continentales séparées par le [[Couesnon]]
** à l'ouest : l'enclave du Mont-Saint-Michel, zone de polders de 3.879 km²<ref name = GeoPortail> ''Géoportail''[http://www.geoportail.gouv.fr/plan/50353/le-mont-saint-michel]</ref>
** à l'ouest : l'enclave du Mont-Saint-Michel, zone de [[polder|polders]] de 3,879 km²<ref name = GeoPortail> ''Géoportail''[http://www.geoportail.gouv.fr/plan/50353/le-mont-saint-michel]</ref>
**à l'est : la Caserne, zone hôtelière de 53 ha<ref name = GeoPortail/>
**à l'est : la Caserne, zone hôtelière de 53 ha<ref name = GeoPortail/>
De 1879 à 2015, la commune comprend aussi la [[Digue-route du Mont-Saint-Michel|digue route]] qui relie l'îlot au continent, zone rendue à la mer en 2015.
De 1879 à 2015, la commune comprend aussi la [[Digue-route du Mont-Saint-Michel|digue route]] qui relie l'îlot au continent, zone rendue à la mer en 2015.
Ligne 71 : Ligne 64 :


== Histoire ==
== Histoire ==
 
: ''lire l'article détaillé [[Histoire du Mont-Saint-Michel]]''
L'histoire ancienne de la commune étant peu dissociable de l'histoire de l'abbaye elle-même, voir aussi l'article consacré à l'[[Abbaye du Mont-Saint-Michel|'''abbaye du mont Saint-Michel''']].
 
====Du mont Tombe aux pèlerinages====
[[Fichier:Le Mont Saint-Michel à la fin du Xe siècle.jpg|vignette|Le Mont Saint-Michel à la fin du Xe siècle]]
[[Fichier:Chevaliers s’inclinant devant l’abbé Roger.jpg|vignette|Chevaliers s'inclinant devant l'abbé Roger]]
 
Avant l'ère chrétienne, le Mont est probablement déjà un lieu de culte. D'après ''La revelatio ecclesiae sancti Michaelis'' (manuscrit dont la copie du 10{{e}} siècle est conservée à la [[Bibliothèque du fonds ancien d'Avranches|bibliothèque du fonds ancien d’Avranches]]), les populations environnantes le nomment alors le Mont Tombe.<ref> Pierre Bouet, ''La revelatio ecclesiae sancti Michaelis '', Office universitaire d'études normandes, [http://www.unicaen.fr/mrsh/craham/revue/tabularia/print.php?dossier=dossier4&file=03bouet.xml#divTH.1.1 ''(lire en ligne)'']</ref>. Au VI{{e}} siècle, des ermites installent deux sanctuaires sur le mont Tombe.
 
En [[709]], toujours selon la ''Revelatio ecclesiae sancti Michaelis'', [[Saint Aubert|Aubert]], évêque d'Avranches, aménage un sanctuaire, suivant ainsi les ordres de l'archange apparu dans ses rêves. Il confie les reliques de [[saint Michel]], ramenées de Gargano (Italie), à une douzaine de chanoines.
 
Le site ne subit pas les invasions normandes et sert même de refuge aux familles du littoral viennent y chercher refuge, fondant ce bourg montois qui grandira à l'ombre de l'établissement religieux<ref name=naissance>Jean Couvreur, « I. - Naissance, gloire et décadence de la “merveille de l'Occident” », ''Le Monde'', 7 septembre 1965.</ref>. Si certains auteurs évoquent un pillage de l’abbaye du Mont-Saint-Michel par les [[Vikings]] dans les années 840<ref>Jean Renaud, ''Les Vikings et la Normandie'', éd. Ouest-France, 1989, p. 37</ref>, sans préciser leur source, d’autres comme Pierre Bouet pensent que l’abbaye, a été  préservée de leur convoitise par les Bretons qui en avaient le contrôle<ref>Pierre Bouet, « Des origines à l’arrivée des Bénédictins », ''Le Mont-Saint-Michel'', éd, du Patrimoine, 2015, p. 44</ref> . Toutefois, la saga dite d’Olaf Haraldson, rédigée entre 1179 et 1241 mentionne le nom viking de la baie du Mont-Saint-Michel : le Hringsfjördr, autrement-dit le fjord en rond<ref>David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd, Orep, 2011, p.27.</ref>. Sinon aucune découverte archéologique ne vient étayer l’hypothèse d’un pillage ni même d’une occupation par les vikings<ref>Daniel Levallet, « Les traces toponymiques de la présence anglo-scandinave autour de la baie du Mont-Saint-Michel », Revue de l'Avranchin, t. 94, 2017, p. 45-72 </ref>.
 
En [[933]], le Mont, le [[diocèse d’Avranches]] et celui [[Diocèse de Coutances|de Coutances]] deviennent [[Normandie|normands]]<ref name = MM13>Service éducatif des archives départementales de la Manche, ''Mont et Merveille, 13 siècles d'histoire, 13 histoires'', septembre 2009</ref>. En [[966]], alors que l'église préromane est achevée<ref name=amenagements>« Treize siècles d'aménagements », ''Le Monde'', 12 février 2003.</ref>, le duc [[Richard Ier de Normandie|Richard I{{er}}]] chasse les chanoines pour y placer des bénédictins de Saint-Wandrille (aujourd'hui en Seine-Maritime). Leur premier abbé, [[Maynard Ier|Maynard]], instaure la vie monastique au Mont, et initie le développement spirituel, intellectuel et économique de la communauté. Cette installation symbolise le retour définitif du [[diocèse d’Avranches]] dans sa province ecclésiastique d’origine, après que les Bretons en ont été chassés.<ref>Réaction de Philippe Cléris à l'article « Le Mont-Saint-Michel n'est pas un accident de l'histoire  », ''La Manche Libre'', site internet, 30 septembre 2016 </ref>.
 
La construction de [[Abbaye du Mont-Saint-Michel|l’abbatiale romane et du monastère]], au dessus de la [[Chapelle Notre-Dame-sous-Terre (Le Mont-Saint-Michel)|chapelle carolingienne]]<ref name=naissance/>, s'étale entre [[1023]] et [[1084]]<ref name = MM13/>. [[Henri 1er Beauclerc|Henri 1{{er}} Beauclerc]] (d'Angleterre) y est assiégé par ses deux frères en [[1091]]<ref name = MM13/>.
 
Le côté nord de la nef de l'église romane s'effondre en [[1103]], entraînant des bâtiments conventuels proches. Puis, en août [[1138]], les habitants d'[[Avranches]] incendient le Mont dans un contexte de désaccord avec les moines sur la succession de [[Henri Ier Beauclerc]]<ref>[[David Nicolas-Méry]], ''Avranches, capitale du pays du Mont Saint-Michel'', éd. Orep, 2011, p. 38. </ref>.
 
Sous le prieurat de [[Robert de Torigni]] ([[1154]]-[[1186]]), sont élevés les bâtiments de l'ouest<ref name = MM13/>. Après l'incendie par les Bretons de Guy de Thouars en [[1204]], le Mont Saint-Michel rejoint le domaine royal et Philippe-Auguste fait une importante donation<ref name = MM13/>. La « Merveille »,  partie nord de l'abbaye, sur trois niveaux, est élevée entre [[1211]] et [[1228]]<ref name = MM13/>. A la même période, le Mont accueille les [[Pèlerinage au Mont-Saint-Michel|pèlerinages]] de Louis VII et d’Henri II Plantagenêt ([[1158]]), Philippe III le Hardi ([[1272]]), Philippe IV le Bel ([[1311]]). C'est au retour du Mont que les pastoureaux lancent leurs croisades antisémites en [[1320]]. D'autres jeunes bergers convergent en [[1333]]<ref name = MM13/>.
 
====Le Mont-Saint-Michel forteresse====
La [[guerre de Cent ans]] débute en [[1337]]. [[Tombelaine]] est aux mains des Anglais à partir de [[1356]] et [[1357|l'année suivante]], [[Bertrand du Guesclin]] est nommé gouverneur de [[Pontorson]] et du Mont Saint-Michel.<ref name = MM13/>. De nouvelles fortifications, dont la [[tour Perrine]], sont élevées sous l'abbatiat de [[Pierre Le Roy]] ([[1386]]-[[1410]]) qui accueille en pèlerinage Charles VI en [[1393]] et [[1394]]<ref name = MM13/>. L'abbé [[Robert Jolivet]] ([[1411]]-[[1444]]) commence par soutenir le siège face aux Anglais afin de se soumettre en [[1420]], sans que la place forte ne tombe.  Jean d’Harcourt, comte d’Aumale, puis [[Louis d’Estouteville]] en [[1424]], deviennent capitaines de la place du Mont Saint-Michel. Le chœur roman de l’église abbatiale s’écroule en [[1421]] et les remparts sont à nouveau renforcés en [[1425]].
 
Lord Thomas de Scales reprend le siège en [[1434]]<ref name = MM13/>. Sous l'abbatiat de [[Guillaume d'Estouteville|Guillaume d’Estouteville]] ([[1445]]-[[1482]]), premier abbé commendataire du Mont (titulaire sans obligation de présence)<ref name = MM13/>, la reconstruction du chœur de l'église abbatiale est lancée en [[1446]], et jusqu'en [[1450]], année de la reconquête de la [[Normandie]] par les Français. Le Mont-Saint-Michel n'est pas tombé en près de 30 ans.
 
Les [[Pèlerinage au Mont-Saint-Michel|pèlerinages]] reprennent : [[Louis XI et la Manche|Louis XI]] en [[1462]], [[1467]] et [[1472]], Charles VIII en [[1487]], François I{{er}} en [[1518]] (lequel revient le [[8 mai]] [[1532]] préparer le rattachement à la France du duché de Bretagne), Charles IX en [[1562]], dernier roi de France à venir en pèlerinage<ref name=MM13/>. Louis XI fonde en [[1469]] l'[[ordre de Saint-Michel]]<ref name=naissance/>. Les travaux sont également réactivés pour relever le chœur roman effondré, dans un style [[gothique flamboyant]], achever le logis abbatial et la citerne de l'aumônerie<ref name=naissance/>.
 
====Vers la décadence====
 
Progressivement, l'archange Saint-Michel et le Mont qui lui est dédié perdent leur aura dans la France de la Renaissance. Comme un symbole, Henri III fonde en [[1578]] l'ordre du Saint-Esprit, visant à remplacer l'ordre de Saint-Michel<ref name=naissance/>.
 
Entre [[1577]]-[[1598]], les guerres de religion voient de nombreux coups de mains des [[Protestantisme dans la Manche|protestants]] menés par [[Gabriel 1er de Montgomery|Montgomery]] contre l’abbaye. En septembre 1591, ils tentent de s'introduire dans l'abbaye grâce à une trahison. Mis au courant, le gouverneur laisse grimper les assaillants aux remparts par une corde avant de tuer un à un les quatre-vingt-seize huguenots<ref name=naissance/>.
 
L'édit de Nantes en [[1598]] ramène la paix religieuse et ne fait plus du Mont une place militaire disputée.
 
La commende passe à un laïc en [[1643]], Jacques de Souvré<ref name = MM13/>. En [[1661]], on note la visite de la marquise de Sévigné.
 
L’abbaye se dégrade au cours du XVIII{{e}} siècle<ref name=naissance/>. Un onzième incendie ravage en [[1776]] trois travées de l’église abbatiale<ref name = MM13/>. Elles sont abattues en 1780 et l'on bâtit une façade en style jésuite<ref name=naissance/>. La baie en revanche intéresse Quinette de la Hogue qui, en [[1757]], présente un projet de [[polder|poldérisation]].
 
En [[1790]], les derniers bénédictins quittent le Mont, chassés par la [[Révolution française dans la Manche|Révolution]]. Les biens de l’abbaye sont nationalisés. Le Mont Saint-Michel devient une commune<ref name = MM13/>appelée « le mont Libre ».
 
====La Bastille des mers====
La Révolution livre le Mont aux pillages et renomme le lieu « Mont-Libre », alors qu'elle la transforme en lieu de détention<ref name=naissance/>.
 
* [[1793]] : internement au Mont de prêtres réfractaires.
* [[1811]] : le Mont devient une [[Prison du Mont Saint-Michel|maison d’arrêt centrale]].
* [[1817]] : la maison d’arrêt est transformée en maison de force et de correction. L'hôtellerie romane s'écroule<ref name=naissance/>.
* [[1830]] : incarcération de prisonniers politiques légitimistes et républicains.
* [[1834]] : Incendie d'un atelier dans l’église abbatiale qui détruit les combles de la nef<re name=naissance/>.
* [[1836]] : visite de [[Victor Hugo dans la Manche (1836)|Victor Hugo]].
* [[1848]] : tous les détenus politiques sont transférés dans d’autres prisons.
* [[1858]]-1863 : canalisation du [[Couesnon]]<ref name=amenagements/>.
* [[1863]] : fermeture de la « maison de force et de correction »
 
====Architectes et restaurations====
[[Fichier:Mtstmichel-gravure1.jpeg|vignette|Après l'effondrement (1817) des bâtiments Sud-Ouest édifiés par Robert de Torigny]]
 
Le romantisme redécouvre les trésors médiévaux, à l'image de l'architecte Viollet-le-Duc, qui visite le Mont en [[1835]] et de [[Victor Hugo]] vient en [[1836]]. Si Mérimée ne met pas l'abbaye sur sa première liste des Monuments historiques, elle y apparait en [[1874]]<ref name=naissance/>.
 
* [[1856]]-[[1863]] : concession des polders dans la baie. 2 000 hectares de polders sont aménagés jusqu'en [[1933]]<ref name=amenagements/>
* [[1865]] : le culte est rétabli.
* [[1874]] : le Mont saint-Michel, très endommagé, est classé Monument historique. Mac Mahon décrète son « relèvement ».
* [[1879]] : une [[Digue-route du Mont-Saint-Michel|digue]] relie désormais le Mont au continent; visite de [[Guy de Maupassant et la Manche|Guy de Maupassant]].<ref name = MM13/>
* [[1897]] : la [[statue de saint Michel terrassant le dragon]] (par Emmanuel Frémiet) est posée sur la flèche de l'abbaye; elle joue le rôle essentiel de paratonnerre.
* [[1901]] :
** inauguration de la [[Ligne ferroviaire Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel|ligne de chemin de fer Pontorson-Le-Mont-Saint-Michel]]. Elle est exploitée jusqu'en [[1938]]<ref name=amenagements/>.
** Dissolution de la congrégation monastique.
* [[1940]]-[[1944]] : [[Occupation allemande du Mont-Saint-Michel (1940-1944)|occupation allemande]]
* {{Date|1|août|1944}}: [[Libération du Mont-Saint-Michel (1944)|libération du Mont par les Américains]].
* [[1965]]-[[1966]] : cérémonies du millénaire de l’installation des bénédictins au Mont, retour des moines à l'initiative de [[Bruno de Senneville]]
* 1966-1969 : construction du [[barrage du Couesnon]]<ref name=amenagements/>.
* [[1969]] : installation d’une communauté monastique. Restauration du culte dans l’abbatiale.
* [[1979]] : le Mont et sa baie sont inscrits au [[patrimoine mondial de l'Unesco]].
* [[1935]], [[1987]] et [[2016]]: restauration de la [[Statue de Saint-Michel terrassant le dragon|statue de l'archange Saint-Michel]]<ref>« L’Archange de l'abbaye du Mont-Saint-Michel va reprendre des couleurs », ''La gazette de la Manche'', 11 février 2016</ref>.
* [[1988]] : visite de [[François Mitterrand et la Manche|François Mitterrand]] et Margaret Thatcher qui donnent une [[Conférence de presse de François Mitterrand au Mont-Saint-Michel (1988)|conférence de presse]].
* [[1993]] : le [[28 juillet]],  le concert géant de Jean-Michel Jarre doit rassembler 60 000 personnes mais en laisse un nombre considérable coincés dans des embouteillages gigantesques sur les petites routes d'accès<ref>« Tour de France : au Mont, ce sera ''coton''», ''Ouest-France'', 2 juillet 2013[http://www.ouest-france.fr/normandie/tour-de-france-au-mont-ce-sera-coton-1424487 ''(lire en ligne)'']</ref>.
 
====Au 21{{e}} siècle====
* [[2005]] : début des travaux visant à rétablir « [[Opération de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel|le caractère maritime]] » du Mont-Saint-Michel.
* [[2008]] : le [[29 août]], à l'occasion de la visite officielle du Dalaï-Lama en France et des Jeux olympiques organisés à Pékin, l'actrice Véronique Jannot et l'aventurière Priscilla Telmon sautent en parachute avec le drapeau du Tibet au-dessus du Mont-Saint-Michel<ref>« Résumé de la visite de SS le Dalaï Lama, des JO, et des manifestations », ''Tibet-Info'', site internet, 9 septembre 2008 [http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.tibet-info.net%2Fwww%2FResume-de-la-visite-de-SS-le-Dalai.html ''(lire en ligne)'']</ref>.
* [[2012]] : le Mont est désormais interdit aux automobiles : on ne peut plus s'y rendre qu'à pied depuis le [[barrage de la Caserne]] (2 km), ou en empruntant un service de navettes <ref>Éric Bléas, « Ave navette, ceux qui vont marcher te saluent », ''Ouest-France'', 30 avril 2012. </ref>.
* [[2013]] : le [[24 juillet]], le Mont redevient véritablement une île pour la première fois depuis 1879 lors d'une marée de coefficient 108 <ref>Christian Gauvry, « Le Mont-Saint-Michel a goûté à l'insularité, une première depuis 1879 », ''AFP'', 24 juillet 2013, 22 h 22 ; Jacques Serais, « 134 ans après, le Mont redevient une île », ''Ouest-France'', 25 juillet 2013. </ref>.
* [[2015]]: le [[31 octobre]], [[François Hollande au Mont-Saint-Michel (2015)|François Hollande]] inaugure le [[Pont-passerelle du Mont-Saint-Michel|pont-passerelle]] en remplacement de la digue route.
* [[2016]] :
**[[2 juillet]] : [[Grand départ du Tour de France cycliste 2016|Grand départ du Tour de France]]. La [[Première étape du Tour de France 2016|première étape]] rejoint le mont à [[Utah Beach]].
**[[23 novembre]] : quatorze sépultures sont mises au jour à l’occasion de travaux d’enfouissement des réseaux, dans la rue principale. Elles pourraient dater de 800 ans<ref>« 14 squelettes découverts au Mont-Saint-Michel », ''Ouest-France'', site internet, 23 septembre 2016 [http://www.ouest-france.fr/normandie/manche/14-squelettes-decouverts-au-mont-saint-michel-4630787 ''(lire en ligne)'']</ref>.
*[[2017]] : les archéologues continuent de mettre au jour l'ancien cimetière qu'on croyait détruit en [[1913]], révélant une trentaine de sépultures datant peut-être de huit siècles <ref>« Le cimetière paroissial mis au jour par des fouilles », ''Dimanche Ouest-France'', 22 janvier 2017. </ref>.
* [[2018]] :
** [[18 juillet]] :  le premier ministre Édouard Philippe annonce la création d'un établissement public et commercial (Epic) pour gérer Le Mont Saint-Michel, cet Epic doit se substituer au [[Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel|syndicat mixte Baie du Mont Saint-Michel]] et gérer aussi l'[[Abbaye du Mont-Saint-Michel|abbaye]]<ref>« Mont Saint-Michel : la gestion du site confiée à un Établissement public national », ''La Presse de la Manche'', site internet, 18 juillet 2018.</ref>.
**[[2 août]] : visite du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb qui rencontre les forces de l'ordre et rassure les touristes face à la menace terroriste<ref>Florian Hervieu, « Sécurité au Mont-Saint-Michel : Gérard Collomb veut rassurer les touristes », ''La Gazette de la Manche'', site internet, 2 août 2018. </ref>. Il est reçu ensuite à la mairie avant de visiter l'abbaye.


== Démographie ==
== Démographie ==
Ligne 170 : Ligne 73 :
<!-- {{Graphique population d'article de commune de France}} -->
<!-- {{Graphique population d'article de commune de France}} -->


=== Naissances ===
;Naissances  


{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #f3fff3"
{| class="wikitable"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Évolution des naissances
|+ Évolution des naissances  
|- style="background: #ddffdd"
|-
! 1956-1962 !! 1962-1968 !! 1968-1975 !! 1975-1982 !! 1982-1990 !! 1990-1999
! 1956-1962 !! 1962-1968 !! 1968-1975 !! 1968-1975 !! 1982-1990 !! 1990-1999
|-
|-
| align=center| xx || align=center| 13 || align=center| 16 || align=center| 8 || align=center| 6 || align=center| 4
| xx || 13 || 16 || 8 || 6 || 4
|}
|}  


=== Décès ===
;Décès


{| align="center" rules="all" cellspacing="0" cellpadding="4" style="border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom:2px solid #999; background: #f3fff3"
{| class="wikitable"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Évolution des décès
|+ Évolution des décès
|- style="background: #ddffdd"
|-
! 1956-1962 !! 1962-1968 !! 1968-1975 !! 1975-1982 !! 1982-1990 !! 1990-1999
! 1956-1962 !! 1962-1968 !! 1968-1975 !! 1968-1975 !! 1982-1990 !! 1990-1999
|-
|-
| align=center| xx || align=center| 6 || align=center| 6 || align=center| 4 || align=center| 5 || align=center| 3
| xx || 6 || 6|| 4 || 5 || 3
|}
|}


Ligne 197 : Ligne 100 :


{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires|Charte=commune}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires|Charte=commune}}
{{Élu | Début= | Fin= | Identité=L. Leroy  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1792]]... }}
{{Élu | Début= | Fin= | Identité=L. Leroy  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1792]]... }}
{{Élu | Début= | Fin=1794 | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1793]]- }}
{{Élu | Début= | Fin=1794 | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1793]]- }}
{{Élu | Début=1794 | Fin=1795 | Identité=F. Blin  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1794 | Fin=1795 | Identité=F. Blin  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1795 | Fin=... | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1795 | Fin=... | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début= | Fin= | Identité=Pierre Jenvresse  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1796]]... }}
{{Élu | Début= | Fin= | Identité=Pierre Jenvresse  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1796]]... }}
{{Élu | Début= | Fin=1800 | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1799]]- }}
{{Élu | Début= | Fin=1800 | Identité=Jean Richard  | Parti= | Qualité= | Observations=...[[1799]]- }}
{{Élu | Début=1800 | Fin=1806 | Identité=Louis Alexandre Ridel | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1800 | Fin=1806 | Identité=Louis Alexandre Ridel | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1806 | Fin=1815 | Identité=[[Étienne Vidal]] | Parti= | Qualité= | Observations=décédé en exercice le [[23 juillet]] [[1809]] }}
{{Élu | Début=1806 | Fin=1815 | Identité=[[Étienne Vidal]] | Parti= | Qualité= | Observations=décédé en exercice le [[23 juillet]] [[1809]] }}
{{Élu | Début=1815 | Fin=1819 | Identité=[[Pierre Richard]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1815 | Fin=1819 | Identité=[[Pierre Richard]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1819 | Fin=1832 | Identité=Jean Étienne Chemin | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1819 | Fin=1832 | Identité=Jean Étienne Chemin | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1832 | Fin=1835 | Identité=Jean Charles Blouet | Parti= | Qualité= | Observations=né le 16 février 1800 à Villedieu, chevalier de la Légion d'honneur<ref>Base Leonore, dossier LH/262/13.</ref> }}
{{Élu | Début=1832 | Fin=1835 | Identité=Jean Charles Blouet | Parti= | Qualité= | Observations=né le 16 février 1800 à Villedieu, chevalier de la Légion d'honneur<ref>Base Leonore, dossier LH/262/13.</ref> }}
{{Élu | Début=1835 | Fin=1838 | Identité=Claude Chemin | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1835 | Fin=1838 | Identité=Claude Chemin | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1838 | Fin=1840 | Identité=Gabriel François Pierre Hedou | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1838 | Fin=1840 | Identité=Gabriel François Pierre Hedou | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1840 | Fin=1843 | Identité=Alphonse Louis Charles Mangon de la Lande | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1840 | Fin=1843 | Identité=Alphonse Louis Charles Mangon de la Lande | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1843 | Fin=1848 | Identité=Gabriel Roger | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1843 | Fin=1848 | Identité=Gabriel Roger | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1848 | Fin=1857 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1848 | Fin=1857 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1857 | Fin=1859 | Identité=Frédéric Amboise Poirier | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1857 | Fin=1859 | Identité=Frédéric Amboise Poirier | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1859 | Fin=1861 | Identité=Alphonse Marquet | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1859 | Fin=1861 | Identité=Alphonse Marquet | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1861 | Fin=1871 | Identité=Féréric Ménard | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1861 | Fin=1871 | Identité=Féréric Ménard | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1871 | Fin=1874 | Identité=Louis Yger | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1871 | Fin=1874 | Identité=Louis Yger | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1874 | Fin=1875 | Identité=[[André Antoine Leplat]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1874 | Fin=1875 | Identité=[[André Antoine Leplat]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1875 | Fin=1879 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1875 | Fin=1879 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1879 | Fin=1882 | Identité=[[André Antoine Leplat]] | Parti= | Qualité= | Observations=décédé en exercice le [[23 octobre]] [[1882]] }}
{{Élu | Début=1879 | Fin=1882 | Identité=[[André Antoine Leplat]] | Parti= | Qualité= | Observations=décédé en exercice le [[23 octobre]] [[1882]] }}
{{Élu | Début=1882 | Fin=1888 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1882 | Fin=1888 | Identité=Jean Baptiste Louis Lecourt | Parti= | Qualité= | Observations= }}
 
{{Élu | Début=1888 | Fin=1901 | Identité=[[Gémy Fontenier]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1888 | Fin=1902 | Identité=[[Gémy Fontenier]] | Parti= | Qualité= | Observations= }}
 
{{Élu | Début=1902 | Fin=1914 | Identité=[[Victor Ridel]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1902 | Fin=1914 | Identité=[[Victor Ridel]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1914 | Fin=1945 | Identité=[[Albert Duval]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1914 | Fin=1945 | Identité=[[Albert Duval]]  | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1945 | Fin=1959 | Identité=Jean Robert Galton | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1945 | Fin=1959 | Identité=Jean Robert Galton | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1959 | Fin=1965 | Identité=René Nolleau | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1959 | Fin=1965 | Identité=René Nolleau | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1965 | Fin=1971 | Identité=Jean Robert Galton | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1965 | Fin=1971 | Identité=Jean Robert Galton | Parti= | Qualité= | Observations= }}
{{Élu | Début=1971 | Fin=1983 | Identité=[[Julien Nicolle]] | Parti= | Qualité=hôtellier | Observations=créateur du groupe [[Sodétour]] }}
{{Élu | Début=1971 | Fin=1983 | Identité=[[Julien Nicolle]] | Parti= | Qualité=hôtellier | Observations=créateur du groupe [[Sodétour]] }}
{{Élu | Début=1983 | Fin=2001 | Identité=[[Éric Vannier]] | Parti=DVD  | Qualité= | Observations=PDG du [[Groupe Mère Poulard]] }}
{{Élu | Début=1983 | Fin=2001 | Identité=[[Éric Vannier]] | Parti=DVD  | Qualité= | Observations=PDG du [[Groupe Mère Poulard]] }}
{{Élu | Début=2001 | Fin=2008 | Identité=[[Patrick Gaulois]] | Parti=UMP  | Qualité=hôtelier-restaurateur | Observations= }}
{{Élu | Début=2001 | Fin=2008 | Identité=[[Patrick Gaulois]] | Parti=UMP  | Qualité=hôtelier-restaurateur | Observations= }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2014 | Identité=[[Éric Vannier]] | Parti=DVD  | Qualité= | Observations=PDG du [[Groupe Mère Poulard]] }}
{{Élu | Début=2008 | Fin=2014 | Identité=[[Éric Vannier]] | Parti=DVD  | Qualité= | Observations=PDG du [[Groupe Mère Poulard]] }}
{{Élu | Début=2014 |Fin=2020 | Identité=[[Yann Galton]] | Parti=DVD  | Qualité=retraité, restaurateur | Observations= }}
{{Élu | Début=2014 |Fin=2020 | Identité=[[Yann Galton]] | Parti=DVD  | Qualité=retraité, restaurateur | Observations= }}
{{Élu actuel | Début=2020 | Identité=[[Jacques Bono]] | Parti=  | Qualité=ancien éditeur du ''50 Annonces''| Observations= }}
{{Élu actuel | Début=2020 | Identité=[[Jacques Bono]] | Parti=  | Qualité=ancien éditeur du ''50 Annonces''| Observations= }}
 
{{ÉluDonnées|Source :  ''liste établie par'' Jean Pouëssel et Yves Murie pour ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]''. <ref>« 601 communes et lieux de vie de la Manche », ''[[René Gautier]] et 54 correspondants'', éd. Eurocibles, 2014, p. 346</ref>.}}
{{ÉluDonnées|Source :  ''liste établie par'' Jean Pouëssel et Yves Murie pour ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]''. <ref>« 601 communes et lieux de vie de la Manche », ''[[René Gautier]] et 54 correspondants'', éd. Eurocibles, 2014, p. 346</ref><br />.}}
 
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}


Ligne 382 : Ligne 247 :
* Ancienne école communale, fermée en 1972, classé au titre des monuments historiques en 1934.
* Ancienne école communale, fermée en 1972, classé au titre des monuments historiques en 1934.
* [[Les canons de l'Avancée (Mont-Saint-Michel)|Deux bombardes]] prises à l'armée anglaise par les montois lors du siège de [[1423]].
* [[Les canons de l'Avancée (Mont-Saint-Michel)|Deux bombardes]] prises à l'armée anglaise par les montois lors du siège de [[1423]].
* [[Monument aux morts du Mont-Saint-Michel|Monument aux morts]]


== Le Mont dans les arts ==
== Le Mont dans les arts ==
Ligne 521 : Ligne 387 :
* [http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/Html/PrincipaleAccueil.php?Id=Region00705 Les bergers du Mont (vidéo)]
* [http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/Html/PrincipaleAccueil.php?Id=Region00705 Les bergers du Mont (vidéo)]


{{DEFAULTSORT:Mont-Saint-Michel, Le}}
{{CLEDETRI:Mont-Saint-Michel, Le}}
[[Catégorie:Commune de la Manche]]
[[Catégorie:Commune de la Manche]]
[[Catégorie:Île de la Manche]]
[[Catégorie:Île de la Manche]]

Dernière version du 29 février 2024 à 16:16

Gravure de Matthäus Merian, 1657.

Le Mont-Saint-Michel est une commune du département de la Manche. Elle tient son nom du rocher du mont Saint-Michel (avec un seul trait d'union) où s'élève la célèbre abbaye du même nom[1].


Blason de la commune du Mont-Saint-Michel Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 37' 22.08" N, 1° 31' 17.80" W (OSM)
Arrondissement Avranches
Chargement de la carte...
Canton Pontorson
Ancien canton Pontorson
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Gentilé Montois(es)
Population 25 hab. (2021)
Superficie 3,97 km²
Densité 6,3 hab./km2
Altitude 5 m (mini) - 57 m (maxi)
Code postal 50170
N° INSEE 50353
Maire Jacques Bono
Communes limitrophes du Mont-Saint-Michel
Mer de la Manche Mer de la Manche Mer de la Manche
Mer de la Manche
Beauvoir 		Le Mont-Saint-Michel Mer de la Manche
Pontorson
Beauvoir Beauvoir Beauvoir


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


L'architecture prodigieuse du mont Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le troisième de France (après la tour Eiffel et le château de Versailles) avec quelque 3 200 000 visiteurs chaque année alors que la commune est l'une des moins peuplées du département.

Une statue de saint Michel placée au sommet de l'église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Classé Monument historique en 1874, le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Géographie

La commune du Mont-Saint-Michel est constituée de

  • l'îlot rocheux bien connu, dans la baie du Mont-Saint-Michel
  • et deux parties continentales séparées par le Couesnon
    • à l'ouest : l'enclave du Mont-Saint-Michel, zone de polders de 3,879 km²[2]
    • à l'est : la Caserne, zone hôtelière de 53 ha[2]

De 1879 à 2015, la commune comprend aussi la digue route qui relie l'îlot au continent, zone rendue à la mer en 2015.

L'îlot du mont Saint-Michel

Situé à l'est de l'embouchure du Couesnon à 48°38'10" de latitude nord et à 1°30'40" de longitude ouest, le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique , sur lequel, à partir de 709 a été construit un sanctuaire en l'honneur de l'archange saint Michel . Antérieurement à cette date, il est connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen-Âge, il est couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaelis in periculo maris).

L'îlot est une excroissance granitique d'environ 960 mètres de circonférence, qui atteint 92 mètres d'altitude et offre une superficie émergée d'environ 280 ha, au dessus de laquelle s'élève l'abbaye. Cet îlot s'élève dans une grande plaine sablonneuse, la baie du Mont-Saint-Michel que la marée envahit deux fois par jour.

L'îlot du mont Saint-Michel est couvert par l'emprise au sol de l'abbaye du mont Saint-Michel, le village et quelques jardins.

En 1846, Édouard Le Héricher le décrit ainsi, avec l'emphase de l'époque, mais qui rend bien compte de la réalité : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s'affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel [la flèche actuelle ne date que de 1899, n.d.l.r.], dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l'environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires » (in L' Avranchin monumental et pittoresque, t. 2, 1846, p. 310.)

L'enclave du Mont-Saint-Michel et ses polders

C'est une zone gagnée sur la mer à l'aide de digues et de vannes, empêchant la mer de monter sur le schorre (les herbus) à marée haute, et l'écoulement d'eau douce vers la mer à marée basse, probablement depuis le Moyen Âge [3]

Communes limitrophes

Les communes limitrophes de celle du Mont-Saint-Michel sont Beauvoir et Pontorson dans la Manche, d'une part, et Roz-sur-Couesnon et Saint-Georges-de-Gréhaigne en Bretagne, d'autre part. Ardevon, anciennement limitrophe du Mont-Saint-Michel, de Beauvoir et de Pontorson, a fusionné en 1972 avec la commune de Pontorson.

Histoire

lire l'article détaillé Histoire du Mont-Saint-Michel

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[4]. En 2021, la commune comptait 25 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2342342829043903851 0821 1001 1821 153
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 056203193184209211199230235238
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
232230247250231186268132105114
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
80724641414244434341
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
413633303030292725-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [5] et INSEE [6]


Naissances
Évolution des naissances
1956-1962 1962-1968 1968-1975 1968-1975 1982-1990 1990-1999
xx 13 16 8 6 4
Décès
Évolution des décès
1956-1962 1962-1968 1968-1975 1968-1975 1982-1990 1990-1999
xx 6 6 4 5 3

La commune accueille jusqu'à 20 000 visiteurs par jour pendant la saison estivale. Parmi les 43 Montois dénombrés en 2006, il y a 12 moines.

Administration

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
.......-....... L. Leroy ...1792...
.......-1794 Jean Richard ...1793-
1794-1795 F. Blin
1795-... Jean Richard
.......-....... Pierre Jenvresse ...1796...
.......-1800 Jean Richard ...1799-
1800-1806 Louis Alexandre Ridel
1806-1815 Étienne Vidal décédé en exercice le 23 juillet 1809
1815-1819 Pierre Richard
1819-1832 Jean Étienne Chemin
1832-1835 Jean Charles Blouet né le 16 février 1800 à Villedieu, chevalier de la Légion d'honneur[7]
1835-1838 Claude Chemin
1838-1840 Gabriel François Pierre Hedou
1840-1843 Alphonse Louis Charles Mangon de la Lande
1843-1848 Gabriel Roger
1848-1857 Jean Baptiste Louis Lecourt
1857-1859 Frédéric Amboise Poirier
1859-1861 Alphonse Marquet
1861-1871 Féréric Ménard
1871-1874 Louis Yger
1874-1875 André Antoine Leplat
1875-1879 Jean Baptiste Louis Lecourt
1879-1882 André Antoine Leplat décédé en exercice le 23 octobre 1882
1882-1888 Jean Baptiste Louis Lecourt
1888-1901 Gémy Fontenier
1902-1914 Victor Ridel
1914-1945 Albert Duval
1945-1959 Jean Robert Galton
1959-1965 René Nolleau
1965-1971 Jean Robert Galton
1971-1983 Julien Nicolle hôtellier créateur du groupe Sodétour
1983-2001 Éric Vannier DVD PDG du Groupe Mère Poulard
2001-2008 Patrick Gaulois UMP hôtelier-restaurateur
2008-2014 Éric Vannier DVD PDG du Groupe Mère Poulard
2014-2020 Yann Galton DVD retraité, restaurateur
2020-actuel Jacques Bono ancien éditeur du 50 Annonces
Source : liste établie par Jean Pouëssel et Yves Murie pour 601 communes et lieux de vie de la Manche. [8].


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
Située au dessus de la porte du Roi
Située au dessus de la porte du Roi

 Adresse : Boulevard Porte du Roy - BP 20
50170 Le Mont-Saint-Michel

Tél. 02 33 60 14 06
Fax : Pas de télécopieur
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site officiel (26 novembre 2019)

Mardi 10 h - 12 h 14 h - 16 h
Mercredi 10 h - 12 h 14 h - 16 h
Jeudi 10 h - 12 h 14 h - 16 h
Vendredi 10 h - 12 h 14 h - 16 h
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Manifestations religieuses

  • Pèlerinage des grèves, qui perpétue la tradition des grands pèlerinages du Moyen Âge ; environ 1500 participants chaque année.

Lieux et monuments

De nombreux immeubles du site sont, à titre individuel, classés au titre des monuments historiques.

Patrimoine religieux

  • Abbaye du Mont-Saint-Michel : parfois vantée comme la « huitième merveille du monde », elle impose sa fière allure et sa magnifique architecture à plusieurs dizaines de kilomètres alentour.

Mais il existe d'autres monuments religieux sur le rocher :

Patrimoine civil

Fortifications
Vue intérieure, 1839.

La ville actuelle est l'une des rares villes françaises à avoir conservé l'ensemble de ses fortifications médiévales. Cette enceinte urbaine date des XIIIe et XVe siècles. Elle est entièrement classée monument historique depuis 1875[9]. La muraille se compose de courtines flanquées de tours semi-circulaires et d'une tour bastionnée :

  • la tour Claudine au nord
  • la tour du Nord
  • la tour de la Liberté
  • la tour de l’Arcade
  • la tour du Roi
  • la tour Boucle (bastionnée)
L'une des tours aujourd'hui.

Le chemin de ronde et les parapets sont du XVe siècle ainsi que divers ouvrages de défense comme :

  • la porte du Roi au sud
  • l’avancée et sa porte
  • le Boulevard et sa porte
  • le corps de garde des Bourgeois - XVIe siècle

L'enceinte des Fanils, qui continue les murs du Monteux, de Cantilly et de la Pillette, date du XVIe siècle, avec la tour Gabriel, qui portait en son chef un moulin à vent.

Habitations classées
  • Maison de l’Artichaut
  • Maison de la Coquille
  • Hôtel de la Licorne
  • Maison au Pot de Cuivre
  • Maison de la Truie qui File, classée aux Monuments Historiques depuis le 15 février 1908. Ancienne taverne et boutique de marchands d’images et de souvenirs destinés aux pèlerins, c’est une longue maison composée d’un seul rez-de-chaussée formé d’une suite d’arcades.
  • Logis de Saint-Aubert
  • Logis de Tiphaine Raguenel
  • Logis Saint-Symphorien
  • Hôtel du Dauphin
  • Hôtel du Mouton blanc
  • Hôtel de la Mère Poulard
  • Hôtel Saint-Pierre (restauré conformément à l’ancienne maquette)

Autres

  • Ancienne école communale, fermée en 1972, classé au titre des monuments historiques en 1934.
  • Deux bombardes prises à l'armée anglaise par les montois lors du siège de 1423.
  • Monument aux morts

Le Mont dans les arts

Guillaume Fouace, Au Mont-Saint-Michel
Littérature
Cinéma
Peinture

Personnalités liées à la commune

Économie

Le temps des pèlerinages

Arrivée d'un pèlerinage (début du 20e siècle).

Le village, implanté sur le mont en 709, s'est développé à l'ombre de son abbaye médiévale. Au nord de l'église Saint-Pierre, le bâtiment double appelé La Merveille est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Il est construit sur trois niveaux à flanc de rocher.

L'économie du Mont a donc été tributaire, pendant douze siècles, des nombreux pèlerinages à saint Michel, notamment jusqu'à la Révolution française. On venait de toute l'Europe du nord en pèlerinage à l'abbaye : depuis l'Angleterre, la France du nord et de l'ouest, etc. Un réseau de routes montoises a été récemment étudié et remis en valeur, notamment à cause de l'attrait touristique important que représente le site et sa baie.

Le temps du tourisme

Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au Mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tel Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l'une des premières destinations touristiques de France.

Dans les années 1960, c'est le développement du tourisme de masse. On construit des grands hôtels sur la partie continentale de la commune, à la Caserne, au départ de la digue route. Julien Nicolle, maire du Mont crée la Sodétour, Société de développement touristique et commercial, spécialisé dans l'hôtellerie-restauration. En 1986, Éric Vannier achète plusieurs hôtels au Mont-Saint-Michel, il développe plus tard le groupe Mère Poulard. En 2011, il est attaqué en justice par Patrick Gaulois, lui aussi propriétaire de plusiers hôtels.

Une association, les « Amis du souvenir et de la liberté », parrainée par le consul des États-Unis, commémore chaque année au Mont-Saint-Michel, au cimetière américain de Saint-James et au cimetière allemand de Huisnes-sur-Mer la libération du Mont et de la baie du Mont-Saint-Michel[12].

Transports

Pour faciliter l'accès des touristes au Mont-Saint-Michel, une offre de transports en commun leur est offerte : ligne Baie.

Liaisons ferroviaires

Au début du 20e siècle, l'on pouvait se rendre au pied du Mont-Saint-Michel en train directement de Paris. Époque révolue : la gare la plus proche se trouve désormais à Pontorson

Liaisons routières

Routes

Deux routes mènent au Mont-Saint-Michel :

Lignes Manéo

Jumelages

Gastronomie locale

Le Mont-Saint-Michel se situe à l'embouchure du Couesnon, frontière naturelle séparant la Normandie de la Bretagne. Côté terre, des aménagements de digues datant déjà anciens ont permis jusqu'à aujourd'hui de gagner sur la mer des terrains consacrés essentiellement à la culture maraîchère ou de céréales. L’agneau de pré-salé, à déguster de préférence grillé au feu de bois, les poissons et les fruits de mer de la baie sont des spécialités locales qui participent à la renommée du Mont-Saint-Michel.

Une grande activité médiatique, à laquelle a participé de facto le dessinateur Christophe avec sa famille Fenouillard, entoure la préparation de l’omelette de la mère Poulard (du nom du restaurant situé dans le village et réputé pour cette spécialité). Celle-ci est faite d'œufs et de crème fraîche, abondamment battus dans une bassine de cuivre avec un long fouet sur un rythme spécial que peuvent entendre les passants avant d’être cuite dans une poêle de cuivre sur un feu de bois.

Sports

Hommages

Philatélie

  • 1930

    1930

  • 1966

    1966

  • 1998

    1998

  • 2006

    2006

  • Millénaire

    Millénaire

Marcophilie

Flamme postale, 1994.

Numismatique

Fréquentation

On compte aujourd'hui trois millions de visiteurs annuels, dont un tiers seulement monte jusqu'à l'abbaye [13]. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. Il y a jusqu'à 20 000 visiteurs par jour en période estivale. On ne dénombre que 30 000 visiteurs en 1886 et seulement 100 000 en 1910 [14].

Bibliographie

voir l'article détaillé Bibliographie du Mont-Saint-Michel

Notes et références

  1. ↑ Le tiret et la majuscule permettent de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune :
    « le mont Saint-Michel » pour le rocher insulaire et « (Le) Mont-Saint-Michel » pour la commune
  2. ↑ 2,0 et 2,1 Géoportail[1]
  3. ↑ Marie Casset, « Des paysans contre la mer. Poldérisation et drainages des terres humides sur le littoral de la baie du Mont Saint-Michel au Moyen Âge (xie-xve siècles) », dans Annales de Normandie, 2011 (61e année (lire en ligne)
  4. ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  5. ↑ Population avant le recensement de 1962
  6. ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  7. ↑ Base Leonore, dossier LH/262/13.
  8. ↑ « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 346
  9. ↑ « Notice n°PA00110514 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  10. ↑ David Nicolas Méry et François Saint-James, Le tour du Mont en 1300 ans, éd. Ouest-France, 2011
  11. ↑ « Georges Lebrec promoteur du Mont à l'Unesco », La Manche Libre, 26 octobre 2019.
  12. ↑ La Manche Libre, 26 février 2011.
  13. ↑ 1 122 321 visiteurs en 2006, François Desbos, « La fréquentation des sites touristiques en France depuis une quinzaine d'années : tendances et enseignements », Observation, développement et ingénierie touristiques (Odit France), 2008.
  14. ↑ « Mont-Saint-Michel 1 300 ans d'histoire », supplément à dimanche Ouest-France, juillet 2008.

Articles connexes

Liens externes

Récupérée de « https://www.wikimanche.fr/index.php?title=Le_Mont-Saint-Michel&oldid=647851 »