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Le Foudroyant (Q-257)

De Wikimanche

Révision datée du 11 septembre 2021 à 10:03 par Teddy (discussion | contributions) (déconstruction)

Le Foudroyant est le troisième sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) construit et lancé à Cherbourg.

Mis sur cale le 12 décembre 1969, il est lancé le 4 décembre 1971 sous la présidence d'André Fanton, secrétaire d'État à la Défense [1]. Il entre au service actif le 6 juin 1974, date à laquelle il intègre la Force océanique stratégique (FOST), basée à l'Île Longue (Finistère), en charge d'assurer la permanence de la dissuasion nucléaire française.

Lors de son admission au service actif, il est équipé d'un chargement mixte M1/M2, missiles des première et deuxième générations.

Lors de sa première patrouille, Le Foudroyant monte au nord de la Scandinavie pour tester l'ensemble de ses équipements en eau froide. Le retour en surface a lieu le 20 novembre 1974, après 1 425 heures de plongée de septembre à novembre.

De juillet 1990 à février 1993, il subit une refonte, réalisée à Brest, qui consiste à la mise en place d'un nouveau système d'armes, qui lui permet de lancer des missiles dotés de six têtes nucléaires indépendantes d'une puissance unitaire de 150 kt d'équivalent TNT, à des distances supérieures à 4 500 km avec une grande précision.

À l'issue de sa 67e et dernière patrouille, il aura passé douze ans sous la mer en parcourant 670 000 milles, soit 30 fois le tour de la Terre.

L'ultime plongée a lieu le 26 janvier 1998. Le mardi 27 février 1998, il arrive en vue de son port natal pour y être désarmé.

Le 9 septembre 2021, le sous-marin entre au bassin n° 5 pour y être déconstruit [2].

Caractéristiques

Le Foudroyant en chiffres :

  • Moteur de 16 000 ch
  • Réacteur à eau pressurisée – Deux turbines à vapeur
  • Dimensions (m) : 128,70 x 10,60 x 10
  • Déplacement : 8 080 t en surface, 9 000 t en plongée
  • Vitesse : 20 nœuds en plongée
  • Équipage : 135 hommes d'équipage dont 15 officiers.
  • Armement : 16 missiles nucléaires mer-sol balistiques stratégiques. Son armement comprend également des torpilles filoguidées ainsi que des Exocet.
  • Rayon d'action : 5 000 nautiques

Notes et références

  1. La Presse de la Manche, 6 décembre 1971 ; Ouest-France, 6 décembre 1971.
  2. Julien Munoz, « La reconstruction du sous-marin Le Foudroyant débute », La Presse de la Manche, site internet, 10 septembre 2021.

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