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La Haye-Pesnel

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La Haye-Pesnel est une commune du département de la Manche.

  • Prononciation. — API : [la ε: pε(:)'nεl]; transcription francisée : la ê—pê-nel.
Blason de la commune de La Haye-Pesnel Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 47' 47.44" N, 1° 23' 49.48" W (OSM)
Arrondissement Avranches
Chargement de la carte...
Canton Bréhal
Ancien canton La Haye-Pesnel (chef-lieu)
Intercommunalité CC de Granville, terre et mer
Gentilé Hayland(e)s ou Haylandais(es)
Population 1 262 hab. (2021)
Superficie 6,29 km²
Densité 201 hab./km2
Altitude 62 m (mini) - 134 m (maxi)
Code postal 50320
N° INSEE 50237
Maire Alain Navarret
Communes limitrophes de La Haye-Pesnel
Hocquigny Équilly Beauchamps, Champrepus
Hocquigny La Haye-Pesnel Le Tanu
La Lucerne-d'Outremer La Lucerne-d'Outremer La Lucerne-d'Outremer


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

  • Haya Paganelli 1158 [1].
  • Haia 1175 [2], ~1180 (?) [3].
  • [acc.] Hayam Paenel 1266 [4].
  • Haya Paganelli ~1280 [1], 1332 [5], 1351/1352 [6].
  • la Haye Paengnel 1356 [1].
  • la Haye Paygnell 1419 [7].
  • Hepenel 1620 [8], 1631 [9], 1635 [10].
  • La Haye Paisnel 1612/1636 [11].
  • Haye Pazali [sic] 1648 [12].
  • la Haye Paisnel 1650 [13], 1661 [14].
  • La Haie Paisnel 1677 [15].
  • Haye Paisnel 1689 [16], 1694 [17].
  • La Haye Paisnel 1695 [18].
  • Paisnel ~1700 [19].
  • la Haye Penel 1706 [20].
  • La Haye Paisnel 1709 [21].
  • La Haye Pesnel 1713 [22].
  • Haye Painel 1716 [23].
  • Haye Paisnel 1719 [24].
  • Paisnel 1720 [25].
  • La Haye-Pesnel 1735 [26].
  • Haye Paisnel 1740/1756 [27], 1757 [28], 1758 [29].
  • la Haye Pesnel 1764 [30].
  • Haye Paisnel 1768 [31], 1771 [32].
  • Haye Plaisnel [sic] 1777 [33].
  • Haye Paisnel 1780 [34].
  • la Haye-Paynel 1753/1785 [35].
  • la Haye-Painel 1791 [36].
  • la Haye Paynel 1792 [37].
  • La Haye-Libre 1792/1793 [38].
  • Lahaye Pesnel 1793 [39].
  • La Haye-Pesnel 1801 [40].
  • la Haye-Painel 1802 [41].
  • la Haye-Paynel ou Pesnel 1804 [42].
  • La haye Pesnel 1825 [43].
  • la Haie-Painel 1828 [44].
  • La Haye-Pesnel 1829 [45].
  • la Haye-Paynel 1830 [46], 1837 [47].
  • la Haie-Pesnel 1839 [48].
  • la Haye-Pesnel 1854 [49].
  • la Haye Pesnel 1825/1866 [50].
  • La Haye-Pesnel 1878 [51], 1880 [52].
  • La Haye Pesnel 1884 [53].
  • la Haye-Pesnel 1903 [54], 1926 [55].
  • La Haye-Pesnel 1954 [56], 1962 [57].
  • La-Haye-Pesnel 1972 [58].
  • La Haye Pesnel 1978, 1993 [59].
  • la Haye-Pesnel 2007 [60].

Étymologie

Toponyme médiéval issu de l'ancien français haie « haie, clôture; lisière de bois; bois servant de clôture; garenne, bois clos servant de réserve de gibier » [61], d'abord attesté sous les formes latinisées Haya, Haia au 12e siècle. Comme le précise François de Beaurepaire à propos de La Haye-d'Ectot [62], ce type d'appellation désigne souvent une paroisse nouvellement créée après défrichement en lisière d'une zone boisée : il s'agit en l'occurrence de la forêt de la Lucerne, en bordure de laquelle l'agglomération est située.

Cette appellation est très tôt déterminée par un nom de seigneur (Haya Paganelli 1158, Haya Paenel 1266, la Haye Paengnel 1356) : celui de la famille PESNEL (variantes graphiques PAINEL, PAYSNEL, PAISNEL, etc.), dont plusieurs membres sont bien connus et associés à l'histoire du lieu : ainsi, Guillaume Pesnel, qui reçut le fief de la Haye de Guillaume le Conquérant, et y fit construire un château dans le bourg au 11e siècle. C'est probablement le nom de ce personnage qui est passé à l'agglomération. Plus tard, à la suite de la rebellion contre l'autorité française de l'un des descendants de Guillaume, Foulques Paisnel, le château fut détruit et jamais relevé [51]. Le nom de cette famille figure également dans celui de Fontenay-le-Pesnel, commune du Calvados.

Le patronyme PESNEL peut avoir deux origines distinctes. D'une part, il peut représenter un dérivé anthroponymique en -el de l'ancien français paien « de la campagne; paysan », puis « païen », d’où un surnom évoquant soit le statut social, soit une caractéristique personnelle (personnage n’allant pas à la messe, ne pratiquant pas les rites chrétiens, etc.). Mais il peut tout aussi bien s'agir d'un patronymique issu de Painel, diminutif du nom de baptême médiéval Paien, très bien attesté en Normandie à date ancienne. Plusieurs attestations médiévales de ce nom vont dans ce sens : ainsi, par exemple, Fulco Paganelli en 1198 [63], ou encore Johannes Paganelli, archidiacre de Coutances en 1248 [64], où la terminaison en -i montre qu'il s'agit d'un patronymique, « (fils) de Pesnel », ce dernier terme représentant un nom de baptême.
L'ancien français paien et le nom de personne médiéval Paien reposent respectivement sur l’adjectif latin paganus, initialement « de la campagne, du village », d’où « paysan », puis « païen » en latin ecclésiastique, et l'anthroponyme latin tardif Paganus qui en est issu. Le mot paganus représente lui-même un dérivé adjectival en -anus de pagus « campagne; village », initialement « borne fichée en terre », puis « territoire rural délimité par des bornes; district [65].

On notera l'emploi passager, en 1792/1793, de l'appellation révolutionnaire La Haye-Libre, probablement parce que le nom de Pesnel était ressenti — avec raison — comme celui d'une ancienne famille seigneuriale.

Remarque sur la graphie

Les attestations anciennes du toponyme (ainsi que celles du patronyme PESNEL et ses variantes) sont relativement variées : forme latinisée Paganellus, formes romanes Paenel, Paengnel, Paygnell, Penel, Paisnel, Pesnel, Painel, Paynel, etc. Les graphies avec -s- interne ne se manifestent ici qu'à partir du 17e siècle, et notent simplement la longueur de la voyelle [e:] : ceci fut en effet la fonction de s devant consonne du 13e au 18e siècle, époque à laquelle il fut systématiquement remplacé par l'accent circonflexe dans le lexique, mais non dans les noms propres. Si l'orthographe de ces derniers (toponymes et anthroponymes) fut parfois corrigée en conséquence, elle est souvent restée archaïque, causant de nombreux problèmes de lecture. Une graphie telle que La Haie-Painel serait ainsi plus simple, plus conforme à l'étymologie et plus aisée à lire.

Géographie

La Haye-Pesnel est située dans le Sud-Manche, au cœur d'un triangle formé par Granville, Avranches et Villedieu-les-Poêles.

Bordée par le Thar, elle est en zone de bocage.

Histoire

Le 30 juillet 1944, une colonne de la 4e division américaine du général Dager libère La Haye-Pesnel de l'occupation allemande avant de se séparer en trois. Une partie va directement vers Avranches, une autre vers Montviron et la Butte-ès-Gros où survient un accrochage avec une colonne allemande, et une troisième, dirigée par le général Wood va à Sartilly qu'elle atteint vers 21h30[66].

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [67], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[69]. En 2021, la commune comptait 1 262 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
7909577858299631 0101 1011 051968938
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
9008849359451 0011 0091 0309789621 055
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 1241 0361 0441 0951 0701 1931 0781 1251 1931 288
1982 1990 1999 2004 2006 2007 2008 2009 2010 2011
1 3551 2841 3171 3671 3651 3611 3581 3541 3671 362
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
1 3631 3651 3661 3601 3661 3301 2941 2581 2661 262
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [70] et INSEE [71]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-1796 Thomas Neslet-la Commune
.......-1798 Jean Charles François Neslet ...1797...
1798-1800 Guillaume Lefranc
1800-1813 Thomas Neslet
1813-1817 Jean Charles François Nelet
1817-1831 Alexandre Montier
1831-1835 Jean Charles François Nelet
1835-1848 Victor Louis Lucas décédé en exercice le 23 décembre 1848
1848-1865 Julien Morin
1865-1867 Jean-Baptiste Pigeon décédé en exercice le 8 novembre 1867
1867-1870 Alexandre Nelet
1870-1900 Edmond Pierre Lanos
1900-1919 Ludovic Fontaine notaire
1919-1925 Pierre Magloire Fauvel
1925-1929 Ernest Corbin pharmacien
1929-1930 Albert Chevalier
1930-1945 Ernest Corbin
1945-1947 Emmanuel Lesieur
1947-1956 Ernest Corbin
1956-1959 Edmond Racinais
1959-1990 Georges Peuvrel
1990-2001 François Labarrière médecin
2001-2007 Daniel Villain retraité
2007-2014 Robert Levivier professeur
2014-actuel Alain Navarret vétérinaire
Source  : liste établie par Jean Pouëssel et la mairie de La Haye-Pesnel 601 communes et lieux de vie de la Manche. [72]
.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
L'hôtel de ville (2013)
L'hôtel de ville (2013)

Adresse : 1 place Charles de Gaulle - BP 11
50320 La Haye-Pesnel

Tél. 02 33 61 50 43
Fax : 02 33 61 46 36
Courriel : Pas d'adresse mel
Site internet : Officiel
Commentaire : Formulaire de contact
Source : Annuaire Service-Public (17 septembre 2012)

Mardi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Mercredi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Jeudi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Vendredi 9 h - 12 h 13 h 30 - 17 h 30
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Sainte-Madeleine.
  • Patron (présentation) : l'abbé de Saint-Sever (Calvados).
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Flamme postale, 1995.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Naissances

Autres

Économie

  • Méca Technic Hardy[73]
  • Studio Delaroque : photo.

Événements

  • Fête des fleurs, tous les trois ans, le deuxième dimanche d'août, depuis la fin des années 1940

Éducation

  • Collège Louis-Beuve.
  • École Catherine-Dior (primaire, publique)
  • École Saint-Michel (primaire, privée)

Associations

  • Entente sportive haylande (ES haylande) est un club omnisports regroupant six sections et environ 650 licenciés. Site du club.
  • Athlétisme : ES Haylande
  • Football : ES Haylande
  • Gymnastique : ES Haylande
  • Handball : ES Haylande
  • Judo : ES Haylande
  • Pétanque : ES Haylande (en sommeil)
  • Tennis de table : ES Haylande
  • La Roundainche, groupe folklorique

Bibliographie

  • Édouard Le Héricher, « La Haye-Pesnel », Avranchin monumental et historique, vol.2, imprim. Tostain, 1847, p.38-55 (lire en ligne)
  • Émile Vivier, « Tanneurs, sassiers et tamisiers de la région de La Haye-Pesnel », Annuaire de Normandie, 1950
  • M. Porée et B. Cléraux, « Glossaire du parler normand de la région de La Haye-Pesnel », Le Viquet n° 118, Noël 1997, p. 52-71 (A-D); n° 119, Pâques 1998, p. 97-112 (E-O); n° 120, Saint-Jean 1998, p. 136-152 (P-Y)
  • Daniel Levalet, « Aux origines de La Haye-Pesnel », Revue de l'Avranchin, fasc.456, tome 95, septembre 2018, p. 219-269

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 135.
  2. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 42, § CCCCXC.
  3. Ibid., p. 132, § DLII.
  4. Théodose Bonnin, Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis (1248-1269), Auguste Le Brument, Rouen, 1852, p. 553.
  5. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 350D.
  6. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 370D.
  7. Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 64b § 341.
  8. Damien de Templeux, Description du pais de Normandie, Jean le Clerc éd., 1620 [Archives départementales du Calvados, cote CPL 147].
  9. Nicolas Tassin, « Gowernement de Granuille & du mont St Michel », Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d’icelles, 1631 [Médiathèque de Lisieux].
  10. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  11. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  12. « Benefices du dioceze de Coutances », p. 5, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  13. M. Merian, Duché et Gouvernement de Normandie, Francfort, 1650.
  14. N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
  15. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  16. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  17. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  18. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  19. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  20. Alexis-Hubert Jaillot (1632?-1712), La Bretagne divisée en ses neuf Eveschés […], aux Deux globes, Paris, 1706 [BNF, collection d'Anville, cote 00728 B].
  21. 21,0 et 21,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 61b.
  22. 22,0 et 22,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  23. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  24. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  25. Jean-Baptiste Homann, Tabula Ducatus Britanniæ Gallis / le Gouvernem[en]t General de Bretagne, Nuremberg, 1720.
  26. 26,0 et 26,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 60b.
  27. G. Albrizzi, Carta geografica del governo della Normandia, Venise, 1740/1754.
  28. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 13.
  29. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  30. 30,0 et 30,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. III, 1764, p. 739b.
  31. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, Paris, 1768.
  32. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  33. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  34. Anonyme, Plan des Départemens de Caen Bayeux et Saint Lo suivant la Marche que les Ambulants Tiennnent lors de Leurs Recouvremens [de la taille], 1780 [BNF département Cartes et plans, GE AA-3798 (RES)].
  35. Carte de Cassini.
  36. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
  37. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
  38. Roger de Figuères, Les Noms révolutionnaires des Communes de France, Société de l’histoire de la Révolution Française, Paris, 1901, p. 40.
  39. Site Cassini.
  40. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  41. A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. II, p. 13b.
  42. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 675b.
  43. Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
  44. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 472.
  45. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 123.
  46. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 604b.
  47. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 842a.
  48. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 17a.
  49. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  50. Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).
  51. 51,0 et 51,1 Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 278.
  52. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 62a.
  53. E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BNF, GED-1158].
  54. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  55. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  56. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  57. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  58. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  59. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  60. Carte IGN au 1 : 25 000.
  61. Mot issu du francique °hagja < germanique commun °hagjō « haie » (cf. ancien anglais heċġ > anglais hedge), dérivé du radical °hag- < indo-européen °kagʰ- « saisir, arrêter; barrière, entrelacs », etc.
  62. François de Beaureaire, op. cit., p. 134.
  63. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 3b.
  64. Olivier Buon, Lisieux du début du XIIIe s. au milieu du XIVe s. Notes d’histoire urbaine, Caen, 1993 [mémoire de maîtrise dactylographié], p. 102, n° LXI.
  65. Ce terme repose sur l’indo-européen °pāg-o-s°pāg- est la forme allongée de la racine °pag- / °pak- « attacher, fixer », présente dans le latin pangere « attacher, fixer »; pāx < °pāk-s « paix », littéralement « lien fixé par traité »; et le verbe pacīscī « établir un traité, un pacte », d’où procède le français pacte tiré du participe passé pactus < °pak-to-s. On peut d’ailleurs se demander si, en Gaule, le mot pagus n’a pas acquis le sens secondaire de « territoire dont les limites ont été établies par traité ».
  66. « Sartilly. Il y a 75 ans, la ville était libérée par les Américains », Ouest-France, 30 juillet 2019.
  67. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  68. Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
  69. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  70. Population avant le recensement de 1962
  71. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  72. « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 289
  73. « Transition en douceur à Méca Technic Hardy », Ouest-France, 3 septembre 2019.

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