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Léon Theil

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Léon Theil est un résistant de la Manche fusillé à Saint-Lô par les nazis, le 1er juillet 1942.

Léon Theil est chef de canton à la SNCF, il habite Trelly, passage à niveau N°48. Il adhère au Front national, dès les premiers jours de la formation de ce mouvement de Résistance. Léon Theil anime des groupes de patriotes, surtout parmi les cheminots. Son domicile est transformé en dépôt de matériel, il reçoit est diffuse des publications patriotiques, communique les instructions émanant de son organisme de Résistance. Son courage et son activité le déterminent à entrer par la suite dans les formations militaires des Francs-Tireurs et Partisans Français. Il fournit des indications sur l’horaire des trains de marchandises circulant pour l’armée d’occupation ; ses conseils, ainsi que ceux de ses camarades qui seront fusillés en même temps que lui, sont très précieux pour procéder à la coupure de voies ferrées devant des convois ennemis. Des patriotes s’assemblent pour des réunions clandestines dans la maisonnette du p.n.48 dont l’épouse de Léon Theil, Ida, a la garde En outre, Léon Theil et Ida, offrent gîte et couvert aux militants illégaux qui organisent la Résistance dans le département, notamment des FTPF. Ainsi, André Defrance, alors qu’il est activement recherché par la Gestapo, se rend fréquemment au domicile des époux Theil.

Léon Theil est arrêté en Juillet 1942. Condamné à mort par la cour martiale allemande de Saint-Lô, il meurt héroïquement le 1er octobre 1942, sans avoir livré aucun des importants secrets qu’il détient, malgré les tortures subies.

Condamnée aux travaux forcés, Ida Theil sera déportée en Allemagne.

Source



André Defrance, attestation d'activité dans la Résistance (octobre 1948)