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Prisonnier de [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], Julien Hinet est libéré en [[1942]] suite au décès de son père. Il rentre au village Le Vaupatin à [[Domjean]] pour reprendre la ferme familiale sise sur les bords de la [[Vire]] au bas des [[Roches du Ham]]. Ilse rend régulièrement sur les marchés de Torigni et de Tessy-sur-Vire y vendre le beurre et les œufs produits sur son exploitation. Il y rencontre le commandant [[Georges Hamel (1888)|Hamel]] et intègre le réseau de résistance "Vengeance". Sa maison devient dès lors une maison de ravitaillement et d'informations liées à la résistance intérieure française.
Prisonnier de [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], Julien Hinet est libéré en [[1942]] suite au décès de son père. Il rentre au village Le Vaupatin à [[Domjean]] pour reprendre la ferme familiale sise sur les bords de la [[Vire]] au bas des [[Roches du Ham]]. Ilse rend régulièrement sur les marchés de Torigni et de Tessy-sur-Vire y vendre le beurre et les œufs produits sur son exploitation. Il y rencontre le commandant [[Georges Hamel (1888)|Hamel]] et intègre le réseau de résistance "Vengeance". Sa maison devient dès lors une maison de ravitaillement et d'informations liées à la résistance intérieure française.


Julien Hinet communique avec les gens du voisinage sans éveiller les soupçons car il est titulaire d'un laisser-passer au titre des ventes des produits de sa ferme. Avec l'aide d'autres résistants [[Georges Lescot]], [[Pierre Baudrier]] et [[Joseph Moricet]], il place des réfractaires au [[STO dans la Manche|STO]]. Il recrute des personnes fiables afin qu'elles intègrent le  réseau de résistance.
Julien Hinet communique avec les gens du voisinage sans éveiller les soupçons car il est titulaire d'un laisser-passer au titre des ventes des produits de sa ferme. Avec l'aide d'autres résistants [[Georges Lescot]], [[Pierre Baudrier]] et [[Joseph Moricet]], il place des réfractaires au [[STO dans la Manche|STO]] (Service du Travail Obligatoire).. Il recrute des personnes fiables afin qu'elles intègrent le  réseau de résistance.


Il diffuse également le journal clandestin "Aux Français".
Il diffuse également le journal clandestin "Aux Français".

Version du 19 juin 2022 à 09:52

Portrait de Julien Hinet

Julien Eugène Hinet, né au Chefresne le 12 juillet 1905 et mort à Saint-Lô le 6 juin 1944, est un résistant de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Prisonnier de guerre, Julien Hinet est libéré en 1942 suite au décès de son père. Il rentre au village Le Vaupatin à Domjean pour reprendre la ferme familiale sise sur les bords de la Vire au bas des Roches du Ham. Ilse rend régulièrement sur les marchés de Torigni et de Tessy-sur-Vire y vendre le beurre et les œufs produits sur son exploitation. Il y rencontre le commandant Hamel et intègre le réseau de résistance "Vengeance". Sa maison devient dès lors une maison de ravitaillement et d'informations liées à la résistance intérieure française.

Julien Hinet communique avec les gens du voisinage sans éveiller les soupçons car il est titulaire d'un laisser-passer au titre des ventes des produits de sa ferme. Avec l'aide d'autres résistants Georges Lescot, Pierre Baudrier et Joseph Moricet, il place des réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire).. Il recrute des personnes fiables afin qu'elles intègrent le réseau de résistance.

Il diffuse également le journal clandestin "Aux Français".

Sur dénonciation, Julien Hinet est arrêté comme tous les autres membres du réseau Vengeance le 13 mars 1944. Il est emprisonné à la prison de Saint-Lô.

Il y trouve la mort à l'âge de 38 ans lors des bombardements alliés dans la nuit du 6 au 7 juin 1944.

Article connexe

Hommages

Source