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Jean de Lorgeril

De Wikimanche

Jean François Toussaint de Lorgeril, né à Dinan (Côtes-d'Armor) le 6 novembre 1751 et mort à Parigny le 17 août 1825[1], est un homme politique de la Manche, militaire de profession.

Biographie

Issu d'une famille bretonne d'extraction chevaleresque[2], fils de Louis-François-Nicolas de Lorgeril de Chalonge, ancien lieutenant de vaisseau, et de Louise-Julienne de Saint-Germain, il sert dans la marine française et gagne son grade de capitaine de vaisseau durant la guerre de l'Indépendance américaine [3].

Propriétaire du château de Parigny, il est suspecté par le pouvoir révolutionnaire qui l'emprisonne au Collège d'Avranches, et fait partie de la fournée d'Avranches mais parvient à s'évader le 6 thermidor an II.

Il vit de ses revenus[2] quand il est nommé conseiller général de la Manche en 1812. Il reste en poste jusqu'en 1816.

Au retour de la monarchie, il est fait contre-amiral et chevalier de l'Ordre de Saint-Louis [2].

Dévoué au gouvernement royal, il est élu député de la Manche le 22 août 1815 par 143 voix sur 196 votants et 276 inscrits. Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable jusqu'en 1816 et n'appartient à aucune autre législature [3].

Il épouse le 10 juillet 1788, à Saint-Georges-de-Rouelley, Anne-Louise Royer des Forges, fille d'écuyer, qui lui donne quatre enfants[2] dont Auguste de Lorgeril né en 1791.

Il décède en son château à l'âge de 74 ans. Il est enterré près du mur de l'église, derrière le chœur où un monument de marbre recouvre sa dépouille jusqu'à ce que la construction d'une sacristie fasse replacer le monument au hasard, laissant ses cendres à leur place initiale [4].

Notes et références

  1. - Acte de naissance n° 43 - Page 65/341.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Alain Guillemin, Grands notables du Premier Empire, vol. 14, Manche, Mayenne, Côtes-du-Nord. Paris : CNRS, 1986.
  3. 3,0 et 3,1 A. Robert et G. Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889.
  4. Victor Gastebois, « Les anciens seigneurs de Parigny », Revue de l'Avranchin, éd. J. Durand (Avranches), 1910, p.82 (lire en ligne)

Lien externe