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'''Jean de Gourmont''', {{date naissance|23|1|1877|Le Mesnil-Villeman}} et mort en [[1928]], est un écrivain de la [[Manche]].
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'''Jean de Gourmont''', {{date naissance|23|janvier|1877|Le Mesnil-Villeman}} et mort à Paris {{date décès|19|février|1928}}, est un écrivain de la [[Manche]].


Il suit ses études au collège de [[Saint-Lô]]. Puis il rejoint à Paris son frère, [[Remy de Gourmont]], déjà célèbre, dont il se fait le disciple <ref name=Anthologie>Charles-Théophile Féret, ''Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920'', éd. Garnier frères, 1920. </ref>.
Il suit ses études au collège de [[Saint-Lô]]. Puis il rejoint à Paris son frère, [[Remy de Gourmont]], déjà célèbre, dont il se fait le disciple <ref name=Anthologie>Charles-Théophile Féret, ''Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920'', éd. Garnier frères, 1920. </ref>.
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Il publie quelques études de philosophie.
Il publie quelques études de philosophie.


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En [[1902]], il est chargé de la critique littéraire au ''Mercure de France'', fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort <ref>Gabriel Brunet, ''Mercure de France'', 23 février 1928. </ref>. Il signe parfois R. de Bury <ref name=MdF1>« Mort de Jean de Gourmont », ''Mercure de France'', 1928. </ref>.
 
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Il habite à Paris, 71, rue des Saint-Pères, dans un appartement « tout encombré de vieux livres et de manuscrits », où il recevait « assis dans un grand fauteuil, le corps recouvert d'une ample robe de moine. Une barre de cheveux blonds retombait sur son front pâle et ses yeux d'un bleu délicat vous souriaient dès l'entrée » <ref name=NL1>J. D., « Jean de Gourmont », Les Nouvelles littéraires'', 25 février 1928. </ref>.


Pour Charles-Théophile Féret, Jean de Gourmont tient de son aîné « la fine sensibilité, le bel instinct sexuel, la philosophie amusée, la cordialité franche, aussi l'érudition » <ref name=Anthologie/>.
Pour Charles-Théophile Féret, Jean de Gourmont tient de son aîné « la fine sensibilité, le bel instinct sexuel, la philosophie amusée, la cordialité franche, aussi l'érudition » <ref name=Anthologie/>.


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Il est l'exécuteur testamentaire de son frère, auquel il voue un « véritable culte » pour la mémoire duquel il crée le bulletin ''Imprimerie gourmontienne'' <ref name=MdF1/>.
 
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== Œuvres ==
== Publications ==
* ''Jean Moréas'' (étude), éd. Sansot, 1905
* ''Jean Moréas'' (étude), éd. Sansot, 1905
* ''La Toison d'or'', éd. Mercure de France'', 1908
* ''La Toison d'or'', éd. Mercure de France'', 1908
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* Georges Prévot, ''Essai sur Jean de Gourmont'', À la Belle édition, 1921
* Georges Prévot, ''Essai sur Jean de Gourmont'', À la Belle édition, 1921


== Notes et références ==
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== Liens internes ==
== Liens internes ==

Version du 13 novembre 2019 à 09:09

Jean de Gourmont.

Jean de Gourmont, né au Mesnil-Villeman le 23 janvier 1877 et mort à Paris le 19 février 1928, est un écrivain de la Manche.

Il suit ses études au collège de Saint-Lô. Puis il rejoint à Paris son frère, Remy de Gourmont, déjà célèbre, dont il se fait le disciple [1].

Il publie quelques études de philosophie.

En 1902, il est chargé de la critique littéraire au Mercure de France, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort [2]. Il signe parfois R. de Bury [3].

En 1908, il publie un roman La Toison d'or [3].

Il habite à Paris, 71, rue des Saint-Pères, dans un appartement « tout encombré de vieux livres et de manuscrits », où il recevait « assis dans un grand fauteuil, le corps recouvert d'une ample robe de moine. Une barre de cheveux blonds retombait sur son front pâle et ses yeux d'un bleu délicat vous souriaient dès l'entrée » [4].

Pour Charles-Théophile Féret, Jean de Gourmont tient de son aîné « la fine sensibilité, le bel instinct sexuel, la philosophie amusée, la cordialité franche, aussi l'érudition » [1].

Il est l'exécuteur testamentaire de son frère, auquel il voue un « véritable culte » pour la mémoire duquel il crée le bulletin Imprimerie gourmontienne [3].

Il meurt en 1928, chez lui, auprès de sa femme, âgé de 50 ans [3]. Pour Les Nouvelles littéraires, c'était « un esprit fin et un ami très fidèle » [4].

Publications

  • Jean Moréas (étude), éd. Sansot, 1905
  • La Toison d'or, éd. Mercure de France, 1908
  • Henri de Régnier et son œuvre, éd. Mercure de France, 1908
  • Muses d'aujourd'hui, éd. Mercure de France, 1910
  • L'Art et la morale, éd. Mercure de France, 1913
  • L'Art d'aimer, Éditions du siècle, 1925
Sur Jean de Gourmont
  • Georges Prévot, Essai sur Jean de Gourmont, À la Belle édition, 1921

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Charles-Théophile Féret, Anthologie critique des poètes normands de 1900 à 1920, éd. Garnier frères, 1920.
  2. Gabriel Brunet, Mercure de France, 23 février 1928.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 « Mort de Jean de Gourmont », Mercure de France, 1928.
  4. 4,0 et 4,1 J. D., « Jean de Gourmont », Les Nouvelles littéraires, 25 février 1928.

Liens internes