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Fils de [[Léon Vaur]] ([[1895]]-[[1994]]), député de [[Cherbourg]] de [[1936]] à [[1942]], Jean Vaur est formé à l'[[École des applications militaires de l'énergie atomique|école atomique]] puis est interne des Hôpitaux de Paris. Il s'installe avec sa femme Odette comme pharmacien à Cherbourg, [[Rue du Val-de-Saire (Cherbourg-Octeville)|rue du Val-de-Saire]]<ref name=OF2010>« Jean Vaur, ancien président de la CCI de Cherbourg », ''Ouest France'', 16 novembre 2010.</ref>{{exp|,}}<ref name=LPDM>« Jean Vaur, président honoraire de la chambre de commerce », ''La Presse de la Manche'', 16 novembre 2010.</ref>. | Fils de [[Léon Vaur]] ([[1895]]-[[1994]]), député de [[Cherbourg]] de [[1936]] à [[1942]], Jean Vaur est formé à l'[[École des applications militaires de l'énergie atomique|école atomique]] puis est interne des Hôpitaux de Paris. Il s'installe avec sa femme Odette comme pharmacien à Cherbourg, [[Rue du Val-de-Saire (Cherbourg-Octeville)|rue du Val-de-Saire]] <ref name=OF2010>« Jean Vaur, ancien président de la CCI de Cherbourg », ''Ouest France'', 16 novembre 2010.</ref>{{exp|,}}<ref name=LPDM>« Jean Vaur, président honoraire de la chambre de commerce », ''La Presse de la Manche'', 16 novembre 2010.</ref>. | ||
« Ce notable de 62 ans, bien représentatif de l'establishment local gravitant autour du Rotary-Club, a quatre passions : la pharmacie, le vélo, la mer, et la politique. Il a bien réussi dans les trois premiers. Il se targue volontiers - et personne ne le contredit - d'avoir assuré le décollage d'un port de commerce moribond au début des années 60 et d'avoir été à l'origine de la création d'une zone industrialo-portuaire qui fait vivre 6 000 personnes<ref name=LQP1>Michel Dumont, ''Le Quotidien de Paris'', 17 novembre 1982.</ref> ». | « Ce notable de 62 ans, bien représentatif de l'establishment local gravitant autour du Rotary-Club, a quatre passions : la pharmacie, le vélo, la mer, et la politique. Il a bien réussi dans les trois premiers. Il se targue volontiers - et personne ne le contredit - d'avoir assuré le décollage d'un port de commerce moribond au début des années 60 et d'avoir été à l'origine de la création d'une zone industrialo-portuaire qui fait vivre 6 000 personnes <ref name=LQP1>Michel Dumont, ''Le Quotidien de Paris'', 17 novembre 1982.</ref> ». | ||
Élu en [[1961]], il préside la [[chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin]] de [[1970]] à [[1976]]. Il développe le port de Cherbourg grâce à la mise en place de la ligne transmanche Cherbourg-Poole par [[Truckline Ferries]], l'arrivée des automobiles de Toyota en [[1973]] et le choix de Cherbourg par la [[Cunard Line]] comme port d'escale du ''[[Queen Elizabeth 2]]''<ref name=Manchelibre>« [http://www.lamanchelibre.fr/Jean-Vaur-n39est-plus,2.media?a=14610 Jean Vaur n'est plus] », ''www.lamanchelibre.fr''</ref>, et fait détruire la partie sud de la [[gare maritime de Cherbourg]]<ref name=OF2010/>. | Élu en [[1961]], il préside la [[chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin]] de [[1970]] à [[1976]]. Il développe le port de Cherbourg grâce à la mise en place de la ligne transmanche Cherbourg-Poole par [[Truckline Ferries]], l'arrivée des automobiles de Toyota en [[1973]] et le choix de Cherbourg par la [[Cunard Line]] comme port d'escale du ''[[Queen Elizabeth 2]]'' <ref name=Manchelibre>« [http://www.lamanchelibre.fr/Jean-Vaur-n39est-plus,2.media?a=14610 Jean Vaur n'est plus] », ''www.lamanchelibre.fr''.</ref>, et fait détruire la partie sud de la [[gare maritime de Cherbourg]] <ref name=OF2010/>. | ||
Il est également président du comité local des pêches et de l'[[AS Cherbourg|Association sportive de Cherbourg]] (ASC)<ref name=Manchelibre/>. | Il est également président du comité local des pêches et de l'[[AS Cherbourg|Association sportive de Cherbourg]] (ASC) <ref name=Manchelibre/>. | ||
En [[1977]], il envisage de se présenter aux municipales à Cherbourg pour succéder à [[Jacques Hébert]], face à l'adjoint sortant [[Charles Dumoncel]]. Il renonce, sans appeler à voter pour la liste de droite<ref>« 1977 - La nouvelle vague arrive », « 120 ans en Cotentin, 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009.</ref>. | En [[1977]], il envisage de se présenter aux municipales à Cherbourg pour succéder à [[Jacques Hébert]], face à l'adjoint sortant [[Charles Dumoncel]]. Il renonce, sans appeler à voter pour la liste de droite <ref>« 1977 - La nouvelle vague arrive », « 120 ans en Cotentin, 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009.</ref>. | ||
Il est candidat aux élections législatives de [[1978]] dans la [[Cinquième circonscription de la Manche|cinquième circonscription]], distancé au second tour par [[Louis Darinot]] (PS), de seulement 227 voix (49,78 %). | Il est candidat aux élections législatives de [[1978]] dans la [[Cinquième circonscription de la Manche|cinquième circonscription]], distancé au second tour par [[Louis Darinot]] (PS), de seulement 227 voix (49,78 %). | ||
Le [[14 septembre]] [[1980]], il est élu sous l'étiquette UDF pour compléter le conseil municipal de [[Cherbourg]], après la démission de Patrick Lanéelle, élu MRG sur la liste de Darinot en 1977<ref>Albert Mabileau, M. Hastoy-Godin. « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/coloc_0291-4700_1981_num_1_1_889 Chapitre XVI. — La chronologie]] », ''Annuaire des collectivités locales'', tome 1, 1981, pp. 671-691. Consulté le 20 mars 2010.</ref>. | Le [[14 septembre]] [[1980]], il est élu sous l'étiquette UDF pour compléter le conseil municipal de [[Cherbourg]], après la démission de Patrick Lanéelle, élu MRG sur la liste de Darinot en 1977 <ref>Albert Mabileau, M. Hastoy-Godin. « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/coloc_0291-4700_1981_num_1_1_889 Chapitre XVI. — La chronologie]] », ''Annuaire des collectivités locales'', tome 1, 1981, pp. 671-691. Consulté le 20 mars 2010.</ref>. | ||
Il se présente de nouveau dans la cinquième circonscription lors des législatives de [[1981]], mais il est encore battu au second tour par Louis Darinot, n'obtenant plus cette fois que 45,06 % des suffrages. | Il se présente de nouveau dans la cinquième circonscription lors des législatives de [[1981]], mais il est encore battu au second tour par Louis Darinot, n'obtenant plus cette fois que 45,06 % des suffrages. | ||
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Version du 22 janvier 2019 à 07:59
Jean Vaur, né en 1922 (février), mort le 13 novembre 2010, est une personnalité économique et politique de la Manche.
Biographie
Fils de Léon Vaur (1895-1994), député de Cherbourg de 1936 à 1942, Jean Vaur est formé à l'école atomique puis est interne des Hôpitaux de Paris. Il s'installe avec sa femme Odette comme pharmacien à Cherbourg, rue du Val-de-Saire [1],[2].
« Ce notable de 62 ans, bien représentatif de l'establishment local gravitant autour du Rotary-Club, a quatre passions : la pharmacie, le vélo, la mer, et la politique. Il a bien réussi dans les trois premiers. Il se targue volontiers - et personne ne le contredit - d'avoir assuré le décollage d'un port de commerce moribond au début des années 60 et d'avoir été à l'origine de la création d'une zone industrialo-portuaire qui fait vivre 6 000 personnes [3] ».
Élu en 1961, il préside la chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin de 1970 à 1976. Il développe le port de Cherbourg grâce à la mise en place de la ligne transmanche Cherbourg-Poole par Truckline Ferries, l'arrivée des automobiles de Toyota en 1973 et le choix de Cherbourg par la Cunard Line comme port d'escale du Queen Elizabeth 2 [4], et fait détruire la partie sud de la gare maritime de Cherbourg [1].
Il est également président du comité local des pêches et de l'Association sportive de Cherbourg (ASC) [4].
En 1977, il envisage de se présenter aux municipales à Cherbourg pour succéder à Jacques Hébert, face à l'adjoint sortant Charles Dumoncel. Il renonce, sans appeler à voter pour la liste de droite [5].
Il est candidat aux élections législatives de 1978 dans la cinquième circonscription, distancé au second tour par Louis Darinot (PS), de seulement 227 voix (49,78 %).
Le 14 septembre 1980, il est élu sous l'étiquette UDF pour compléter le conseil municipal de Cherbourg, après la démission de Patrick Lanéelle, élu MRG sur la liste de Darinot en 1977 [6].
Il se présente de nouveau dans la cinquième circonscription lors des législatives de 1981, mais il est encore battu au second tour par Louis Darinot, n'obtenant plus cette fois que 45,06 % des suffrages.
Aux municipales de 1983, il perd de 43 voix face à Jean-Pierre Godefroy [1]. Il siège dans l'opposition jusqu'à l'élection municipale de 1989.
Il se fait souvent « l'avocat de l'industrialisation nucléaire du Cotentin »< ref name=LQP1/>. Toujours préoccupé par le désenclavement du Cotentin, il milite au début des années 2000 pour la modernisation de la RN 174 [7].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 « Jean Vaur, ancien président de la CCI de Cherbourg », Ouest France, 16 novembre 2010.
- ↑ « Jean Vaur, président honoraire de la chambre de commerce », La Presse de la Manche, 16 novembre 2010.
- ↑ Michel Dumont, Le Quotidien de Paris, 17 novembre 1982.
- ↑ 4,0 et 4,1 « Jean Vaur n'est plus », www.lamanchelibre.fr.
- ↑ « 1977 - La nouvelle vague arrive », « 120 ans en Cotentin, 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009.
- ↑ Albert Mabileau, M. Hastoy-Godin. « Chapitre XVI. — La chronologie] », Annuaire des collectivités locales, tome 1, 1981, pp. 671-691. Consulté le 20 mars 2010.
- ↑ « Bernard Cazeneuve rend hommage à Jean Vaur », Ouest France, 16 novembre 2010.