Actions

« Jean Surin » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (correction matricule (mail de Y. Perrotte))
(Remplace DEFAULTSORT par CLEDETRI)
(6 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Jean Surin''', né à [[Saint-Vaast-la-Hougue]] le [[20 février]] [[1921]] et mort au camp de concentration de Melk (Autriche) le [[6 avril]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Jean Surin''', {{date naissance|20|2|1921|Saint-Vaast-la-Hougue}} et mort au camp de concentration de Melk (Autriche) le [[6 avril]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].


Il effectue ses études à Mayenne, à partir de [[1931]], où son père est militaire.
Il effectue ses études à Mayenne, à partir de [[1931]], où son père est militaire.
Ligne 5 : Ligne 5 :
Il devient résistant en [[1943]]. Il est arrêté une première fois en août de cette année et bénéficie d'un non-lieu. Il est arrêté une seconde fois en janvier [[1944]], accusé avec d'autres d'avoir délivré de fausses cartes d'identité à des résistants et à des réfractaires au STO. Il est emprisonné le mois suivant à Laval (Mayenne), puis au Mans (Sarthe).
Il devient résistant en [[1943]]. Il est arrêté une première fois en août de cette année et bénéficie d'un non-lieu. Il est arrêté une seconde fois en janvier [[1944]], accusé avec d'autres d'avoir délivré de fausses cartes d'identité à des résistants et à des réfractaires au STO. Il est emprisonné le mois suivant à Laval (Mayenne), puis au Mans (Sarthe).


Jean Surin quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[6 avril]] [[1944]] à destination de Mathausen (Autriche) à bord d'un convoi composé de 1 489 hommes <ref name=FPD1>Fondation pour la mémoire de la déportation. </ref>. Dans ce train se trouvent les Manchois : [[Marcel Chuteaux|Chuteaux]], [[Max Hévin|Hévin]], [[Étienne Lecarpentier|Lecarpentier]], [[Gérard Paoli|Paoli]] et [[Paul Talluau|Talluau]] <ref name=FPD1/>.
Jean Surin quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[6 avril]] [[1944]] à destination de Mathausen (Autriche) à bord d'un convoi composé de 1 489 hommes <ref name=FPD1> [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].</ref>. Dans ce train se trouvent les Manchois : [[Marcel Chuteaux|Chuteaux]], [[Max Hévin|Hévin]], [[Étienne Lecarpentier|Lecarpentier]], [[Gérard Paoli|Paoli]] et [[Paul Talluau|Talluau]] <ref name=FPD1/>.


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 63176<ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Jean Surin est affecté au kommando de Melk qui travaille au projet Quartz<ref> Construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch.</ref>. Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à billes.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 63176. Jean Surin est affecté au kommando de Melk qui travaille au projet Quartz<ref> Construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch.</ref>. Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à billes.


Jean Surin y meurt le 6 avril 1945. Il a 24 ans.
Jean Surin y meurt le 6 avril 1945. Il a 24 ans.


==Notes et références==
{{Notes et références}}
<References />
 
== Article connexe ==
* [[Résistance dans la Manche]]
 
{{CLEDETRI:Surin, Jean}}


{{DEFAULTSORT:Surin, Jean}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 24 ans]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Vaast-la-Hougue]]

Version du 8 août 2022 à 19:38

Jean Surin, né à Saint-Vaast-la-Hougue le 20 février 1921 et mort au camp de concentration de Melk (Autriche) le 6 avril 1945, est un déporté de la Manche.

Il effectue ses études à Mayenne, à partir de 1931, où son père est militaire.

Il devient résistant en 1943. Il est arrêté une première fois en août de cette année et bénéficie d'un non-lieu. Il est arrêté une seconde fois en janvier 1944, accusé avec d'autres d'avoir délivré de fausses cartes d'identité à des résistants et à des réfractaires au STO. Il est emprisonné le mois suivant à Laval (Mayenne), puis au Mans (Sarthe).

Jean Surin quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 6 avril 1944 à destination de Mathausen (Autriche) à bord d'un convoi composé de 1 489 hommes [1]. Dans ce train se trouvent les Manchois : Chuteaux, Hévin, Lecarpentier, Paoli et Talluau [1].

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 63176. Jean Surin est affecté au kommando de Melk qui travaille au projet Quartz[2]. Si l'usine est pratiquement achevée, elle ne produit jamais un seul roulement à billes.

Jean Surin y meurt le 6 avril 1945. Il a 24 ans.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Fondation pour la mémoire de la déportation.
  2. Construction d'une usine souterraine de roulements à billes pour la firme Steyr, Daimler et Puch.

Article connexe