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Arrivé à [[Cherbourg]], il crée en [[1952]], avec sa femme, l'atelier d'art populaire ''Les Imagiers normands''.
Arrivé à [[Cherbourg]], il crée en [[1952]], avec sa femme, l'atelier d'art populaire ''Les Imagiers normands''.


À l'automne [[1956]], il est engagé comme reporter au quotidien ''[[La Presse de la Manche]]'', [[Cherbourg]]. Il y travaille jusqu'à l'été [[1963]], notamment au côté de [[Pierre Godefroy]]. Il publie dans le quotidien cherbourgeois de nombreux articles sous son propre nom ou sous le pseudonyme de Henri Landemer. Sa carrière journalistique cherbourgeoise est interrompue d'octobre [[1958]] à octobre [[1959]] par son rappel en [[Guerre d'Algérie|Algérie]] comme officier de réserve pour diriger un commando de chasseurs alpins opérant à la frontière tunisienne.
À l'automne [[1956]], il est engagé comme reporter au quotidien ''[[La Presse de la Manche]]'', à [[Cherbourg]]. Il y travaille jusqu'à l'été [[1963]], notamment au côté de [[Pierre Godefroy]]. Il publie dans le quotidien cherbourgeois de nombreux articles sous son propre nom ou sous le pseudonyme de Henri Landemer. Sa carrière journalistique cherbourgeoise est interrompue d'octobre [[1958]] à octobre [[1959]] par son rappel en [[Guerre d'Algérie|Algérie]] comme officier de réserve pour diriger un commando de chasseurs alpins opérant à la frontière tunisienne.


Il collabore ensuite à de nombreux organes d'extrême droite, notamment les hebdomadaires ''Minute'' et ''National Hebdo'', et régionalistes comme ''Haro'' et ''L'Unité normande''. Mais il consacre le reste de son temps à l'écriture de ses livres, glorifiant souvent l'héritage nordique, sa chère Normandie et les combattants de la [[Seconde Guerre mondiale]], en particulier ceux de l'armée allemande (''Les Waffen SS, La Division Frankreich, La Division Charlemagne, Les Jeunes fauves du Fürher'')...
Il collabore ensuite à de nombreux organes d'extrême droite, notamment les hebdomadaires ''Minute'' et ''National Hebdo'', et régionalistes comme ''Haro'' et ''L'Unité normande''. Mais il consacre le reste de son temps à l'écriture de ses livres, glorifiant souvent l'héritage nordique, sa chère Normandie et les combattants de la [[Seconde Guerre mondiale]], en particulier ceux de l'armée allemande (''Les Waffen SS, La Division Frankreich, La Division Charlemagne, Les Jeunes fauves du Führer'')...
 
En [[2000]], face à la polémique, ses ouvrages sont retirés de la bibliothèque du Mémorial pour la paix de Caen <ref> « La Normandie a la mémoire qui flanche », ''Libération'', 6 juin 2000 [https://next.liberation.fr/culture/2000/06/06/la-normandie-a-la-memoire-qui-flanche-directeur-fn-a-bayeux-ouvrages-negationnistes-a-caen-les-musee_326978 (''lire en ligne'')]. </ref>.


Il est un des fondateurs du ''Mouvement Normand'' qui milite depuis quarante ans pour la réunification de la [[Normandie]].
Il est un des fondateurs du ''Mouvement Normand'' qui milite depuis quarante ans pour la réunification de la [[Normandie]].


Il se marie une première fois. Il a trois enfants : le navigateur [[Halvard Mabire]] ([[1956]]), Nordahl et Ingrid. Sa femme meurt en [[1974]]. Il se remarie en [[1976]] avec Katherine Hentic.
Il se marie une première fois. Il a trois enfants : le navigateur [[Halvard Mabire]] ([[1956]]-), Nordahl et Ingrid. Sa femme meurt en [[1974]]. Il se remarie en [[1976]] avec Katherine Hentic.
[[Fichier:Tombe Jean Mabire Eculleville.jpg|200 px|vignette|Tombe de Jean Mabire.]]
Il est inhumé avec Katherine Hentic à [[Éculleville]] dans le cimetière entourant l'[[Église Saint-Martin (Éculleville)|église Saint-Martin]].


== Œuvres ==
== Publications ==


* ''Évasions fantastiques'', Éditions Maritimes et d'Outre-mer, 1970
* ''Évasions fantastiques'', Éditions Maritimes et d'Outre-mer, 1970
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* ''Les Hors-la-loi'', Robert Laffont, 1968, réédité en 1976 (''Commando de chasse'', Presses de la Cité)
* ''Les Hors-la-loi'', Robert Laffont, 1968, réédité en 1976 (''Commando de chasse'', Presses de la Cité)
* ''Les Samouraï'', Balland, 1971
* ''Les Samouraï'', Balland, 1971
* ''Pêcheurs du Cotentin'', [[ed Heimdal]], 1975 (Chroniques parues dans ''La Presse de la Manche'')
* ''Pêcheurs du Cotentin'', éd. Heimdal, 1975 (articles parus dans ''La Presse de la Manche'')
* ''Mourir à Berlin'', 1975
* ''Mourir à Berlin'', 1975
* ''La Brigade Frankreich'', Fayard, 1975
* ''La Brigade Frankreich'', Fayard, 1975
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== Hommage ==
== Hommage ==


L'Asssociation des amis de Jean Mabire, BP 6, 27520 Boissey-le-Châtel, créée dès [[2001]], défend l'auteur et son œuvre.
L'Association des amis de Jean Mabire, BP 6, 27520 Boissey-le-Châtel, créée dès [[2001]], défend l'auteur et son œuvre.


{{Notes et références}}
==Bibliographie==
* Benoît Marpeau, « Le rêve nordique de Jean Mabire », ''Annales de Normandie'', 43ᵉ année, n°3, 1993, pp. 215-241 [https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1993_num_43_3_2167 ''(lire en ligne)''].


== Lien interne ==
{{Notes et références}}


==Article connexe==
* [[Mabire]]
* [[Mabire]]


{{DEFAULTSORT:Mabire, Jean}}
{{CLEDETRI:Mabire, Jean}}
[[Catégorie:Personnalité journalistique de la Manche]]
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 79 ans]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:La Presse de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité journalistique de la Manche]]
[[Catégorie:Combattant de la Guerre d'Algérie]]

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Jean Pol Yves Jacques Mabire, né à Paris le 8 février 1927 [1] et mort à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 29 mars 2006 [2], est un journaliste et écrivain de la Manche.

Biographie

Jean Mabire naît à Paris, dans une famille originaire de Vire (Calvados).

Il fait ses études secondaires à Paris, au collège Stanislas, avant d'entrer à l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art.

Il fait une partie de sa carrière dans la Manche. Il crée en mars 1949 la revue Viking, cahiers de la jeunesse des pays normands qui paraît jusqu'en 1958.

En 1950, il résilie son sursis et part faire son service militaire. Il est d'abord incorporé au 40e régiment d'artillerie anti-aérienne à Compiègne (Oise). Il intègre ensuite un peloton d'officiers de réserve (PEOR) à Pau (Pyrénées-Atlantiques), où il est breveté parachutiste. Il rejoint ensuite Montauban (Tarn-et-Garonne) pour intégrer le célèbre « Bataillon de choc », comme chef de section. Il est libéré en octobre 1951.

Arrivé à Cherbourg, il crée en 1952, avec sa femme, l'atelier d'art populaire Les Imagiers normands.

À l'automne 1956, il est engagé comme reporter au quotidien La Presse de la Manche, à Cherbourg. Il y travaille jusqu'à l'été 1963, notamment au côté de Pierre Godefroy. Il publie dans le quotidien cherbourgeois de nombreux articles sous son propre nom ou sous le pseudonyme de Henri Landemer. Sa carrière journalistique cherbourgeoise est interrompue d'octobre 1958 à octobre 1959 par son rappel en Algérie comme officier de réserve pour diriger un commando de chasseurs alpins opérant à la frontière tunisienne.

Il collabore ensuite à de nombreux organes d'extrême droite, notamment les hebdomadaires Minute et National Hebdo, et régionalistes comme Haro et L'Unité normande. Mais il consacre le reste de son temps à l'écriture de ses livres, glorifiant souvent l'héritage nordique, sa chère Normandie et les combattants de la Seconde Guerre mondiale, en particulier ceux de l'armée allemande (Les Waffen SS, La Division Frankreich, La Division Charlemagne, Les Jeunes fauves du Führer)...

En 2000, face à la polémique, ses ouvrages sont retirés de la bibliothèque du Mémorial pour la paix de Caen [3].

Il est un des fondateurs du Mouvement Normand qui milite depuis quarante ans pour la réunification de la Normandie.

Il se marie une première fois. Il a trois enfants : le navigateur Halvard Mabire (1956-), Nordahl et Ingrid. Sa femme meurt en 1974. Il se remarie en 1976 avec Katherine Hentic.

Tombe de Jean Mabire.

Il est inhumé avec Katherine Hentic à Éculleville dans le cimetière entourant l'église Saint-Martin.

Publications

  • Évasions fantastiques, Éditions Maritimes et d'Outre-mer, 1970
  • Drieu parmi nous, La Table ronde, 1963
  • L'Écrivain, la politique et l'espérance, Éditions St-Just, collection Europe, 1966
  • La Marée noire du Torrey canyon, Albin Michel, 1967
  • Les Hors-la-loi, Robert Laffont, 1968, réédité en 1976 (Commando de chasse, Presses de la Cité)
  • Les Samouraï, Balland, 1971
  • Pêcheurs du Cotentin, éd. Heimdal, 1975 (articles parus dans La Presse de la Manche)
  • Mourir à Berlin, 1975
  • La Brigade Frankreich, Fayard, 1975
  • La Division Charlemagne, Fayard, 1975
  • Histoire de la Normandie (avec Jean-Robert Ragache), Hachette, 1976
  • Commando de chasse, Fayard, 1976
  • Les Jeunes fauves du Führer. La division SS Hitlerjugend en Normandie, Fayard
  • Chasseurs alpins, Presses de la Cité
  • Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens, Robert Laffont, 1978, réédition Irminsul, 1999
  • Les Vikings , rois des tempêtes, Idégraf, 1978
  • Les Dieux maudits, récits de mythologie nordique, Copernic, 1979
  • Les Vikings en Nomandie (avec G.Bernage et P. Fichet), Copernic, 1979
  • La Bataille de l'Yser, Fayard, 1979
  • Godefroy le boiteux, Copernic, 1980 (Godefroy de Harcourt, seigneur normand, Éd. du Lore, 2007)
  • Les Grands aventuriers de l'histoire", Fayard, 1982
  • Histoire secrète de la Normandie, Albin Michel, 1984
  • Les Ducs de Normandie, Lavauzelle, collection Destins, 1987
  • Les Paras du Jour J, Presses de la Cité, 1990
  • Les Vikings à travers le monde, L'Ancre de marine, 1992
  • La Nuit des paras (Les Aigles hurlants de la 101e Airborne dans la bataille du Cotentin), Presses de la Cité, 1992
  • Patrick Pearse, une vie pour l'Irlande, 1998
  • Des poètes normands et de l'héritage nordique, Antée, 2003

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Hommage

L'Association des amis de Jean Mabire, BP 6, 27520 Boissey-le-Châtel, créée dès 2001, défend l'auteur et son œuvre.

Bibliographie

  • Benoît Marpeau, « Le rêve nordique de Jean Mabire », Annales de Normandie, 43ᵉ année, n°3, 1993, pp. 215-241 (lire en ligne).

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2006.
  2. « Acte de décès n° 289 - État-civil de Saint-Malo - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2006.
  3. « La Normandie a la mémoire qui flanche », Libération, 6 juin 2000 (lire en ligne).

Article connexe