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Jean Dorsenne

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Jean Dorsenne, pour l'état civil Étienne Troufleau, né à Constantine (Algérie) le 28 décembre 1892, mort à Buchenwald (Allemagne) le 6 mars 1945, est un écrivain de la Manche.

Il suit ses parents au gré des mutations de son père, Jules Troufleau, professeur de lettres, à Rennes (Ille-et-Vilaine), Montauban, Troyes (Aube) et Cherbourg [1].

C'est à Cherbourg que son père meurt d'un accès de fièvre, à 40 ans.

Jean Dorsenne est élevé par une tante à Brest (Finistère).

Il choisit le journalisme. Fixé à Paris, il entre au Journal des Débats.

Il se marie en 1920 avec Micheline Picard, journaliste elle aussi, qui commence une carrière d'écrivain sous le pseudonyme de Michel Candie.

En 1921, le couple appareille de Rouen (Seine-Maritime) à bord des voilier pour un long voyage qui le mène à Tahiti en mars 1922. Il y reste jusqu'en 1926.

De retour à Paris, il travaille pour L'Intransigeant et Le Figaro. Il publie encore plusieurs romans : Mauruuru Tahiti, Un fils de cannibales, La Vie sentimentale de Paul Gauguin, Les Amants sans amours, Océane, La femme des îles, Pauline au cœur trop tendre, Les Révoltés du Bounty...

Il divorce et se marie avec Sofia Cueto.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il refuse de travailler pour des journaux collaborationnistes et entre bientôt dans un réseau de la Résistance. Il est arrêté par la Gestapo en février 1942 et déporté dans un camp. Il meurt à Buchenwald, d'une pneumonie. Il a 52 ans.

Notes et références

  1. Cherbourg-Éclair, 14 novembre 1926.

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