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« Jean Beaubriand-Levesque » : différence entre les versions

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Comme la plupart de ses ancêtres, celui qui a été surnommé le « Jean Bart granvillais » a eu une fin tragique. Il fait construire en [[1705]] le ''Philippe V'', le plus gros vaisseau du pays, avec six cent cinquante tonneaux et de cinquante canons<ref name=dico />. Il appareille pour l'Amérique le 12 juin [[1706]], et fait escale aux Canaries puis échoue au large du Cap-Vert le 6 août. Dépouillé par les indigènes, il meurt sur l'île de Gorée de faim et de maladie<ref>[[Jean Mabire]], ''Grands marins normands'', Ancre de Marine éditions, 1993, p. 222</ref>.
Comme la plupart de ses ancêtres, celui qui a été surnommé le « Jean Bart granvillais » a eu une fin tragique. Il fait construire en [[1705]] le ''Philippe V'', le plus gros vaisseau du pays, avec six cent cinquante tonneaux et de cinquante canons<ref name=dico />. Il appareille pour l'Amérique le 12 juin [[1706]], et fait escale aux Canaries puis échoue au large du Cap-Vert le 6 août. Dépouillé par les indigènes, il meurt sur l'île de Gorée de faim et de maladie<ref>[[Jean Mabire]], ''Grands marins normands'', Ancre de Marine éditions, 1993, p. 222</ref>.


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Version du 31 juillet 2011 à 10:34

Jean Beaubriand-Levesque, né à Granville en 1666, mort au Sénégal en 1706, est un corsaire de la Manche.

Biographie

Issu d’une longue lignée de marins aventureux dont beaucoup avaient laissé leurs os aux Indes et ailleurs, Jean Levesque, sieur de Beaubriand entreprend sa première course contre les Hollandais à bord d’une frégate appartenant à son père, la Jean de Grâce en 1690, à 24 ans[1].

Ce début de « carrière » est fulgurant car notre corsaire s’empare de quatre navires anglais en une semaine ! En 1695, ses exploits et son très mauvais caractère l’ont déjà rendu célèbre sur toutes les mers. En 1697, il participe au ravitaillement de Terre-Neuve dont les Anglais font le blocus[1].

Dans son excellent ouvrage sur Granville, Edmond Thin rappelle qu’en 1695, après le premier bombardement de la cité, Duguay-Trouin et Beaubriand-Levêque enlevèrent de concert un gros convoi anglais venant des Indes et chargé de richesses[1].

Comme la plupart de ses ancêtres, celui qui a été surnommé le « Jean Bart granvillais » a eu une fin tragique. Il fait construire en 1705 le Philippe V, le plus gros vaisseau du pays, avec six cent cinquante tonneaux et de cinquante canons[1]. Il appareille pour l'Amérique le 12 juin 1706, et fait escale aux Canaries puis échoue au large du Cap-Vert le 6 août. Dépouillé par les indigènes, il meurt sur l'île de Gorée de faim et de maladie[2].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Jean-François Hamel sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, Marigny. ISBN : 2-914 541 9 0
  2. Jean Mabire, Grands marins normands, Ancre de Marine éditions, 1993, p. 222