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Jean-Pierre Laflaquière

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Jean-Pierre Laflaquière, né à Toulouse (Haute-Garonne) le 18 août 1947, est une personnalité administrative et politique de la Manche.

Il est préfet de la Manche de 2009 à 2011.

Biographie

Élève de Saint-Cyr, il a d'abord été officier d'active. Le 1er janvier 1990, il est administrateur civil au ministère du Logement. En 1992, il est nommé secrétaire général de la sous-préfecture de Mayotte. En 1994, il devient directeur de cabinet du préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, à Lille. En 1997, il est nommé secrétaire général de la préfecture de Guadeloupe. En 1999, il est directeur adjoint du cabinet du préfet de police, à Paris. En 2002, il est nommé secrétaire général de la préfecture de la Loire-Atlantique, à Nantes. En 2005, il est préfet délégué à la Sécurité à la préfecture régionale de Rhône-Alpes, à Lyon. En juillet 2006, il est promu préfet de Guyane, à Cayenne.

Le conseil des ministres du 28 janvier 2009 le nomme préfet de la Manche, en remplacement de Jean Charbonniaud. Il entre en fonction le 4 février 2009.

Il travaille notamment à la mise en place du projet de terminal charbonnier dans le port de Cherbourg[1].

En juin 2009, il est assigné en justice par six maires et deux associations anti-THT pour « non respect de la charte de l'environnement par le préfet de la Manche, faute détachable de son service, et favoriser les intérêts commerciaux de RTE et EDF ».

Le 20 juillet 2011, le Conseil des ministres l'écarte de son poste en le nommant préfet hors cadre [2]. De nombreux élus jugent cette décision comme une sanction. Quelques semaines plus tôt, le préfet avait fait savoir par avance qu'il refuserait de servir dans un département à enjeu électoral national. Jean-François Le Grand, président du Conseil général de la Manche, se dit « interpellé » par ce départ soudain, résultant, estime-t-il, d'« une dérive autoritaire » du pouvoir exécutif [3]. Le préfet fait ses adieux au département le 17 août 2011 [4].

Préfet hors cadre, il est recruté comme délégué aux énergies renouvelables en janvier 2012 par le conseil régional de Basse-Normandie, le conseil général de la Manche et la communauté urbaine de Cherbourg, afin de suivre le projet d'éoliennes offshores d'Alstom à Cherbourg et le dossier de l'hydrolien[1].

Sept mois plus tard seulement, en août 2012, il quitte son poste pour celui de haut-commissaire de la République en Polynésie française, basé à Tahiti, où le Conseil des ministres vient de le nommer [5]. Admis à faire valoir ses droits à la retraite par décret du 3 juillet 2013, il quitte la Polynésie en août.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « L’ancien préfet de la Manche sera “ambassadeur des énergies renouvelables” », ouest-france.fr, 16 janvier 2012.
  2. « Jean-Pierre Laflaquière sur le départ », Ouest-France, 21 juillet 2011.
  3. « Un élu parle de sanction », Ouest-France, 22 juillet 2011.
  4. « À Saint-Lô, hommage unanime au préfet Laflaquière », Ouest-France, 18 août 2011.
  5. Ouest-France, 7 août 2012.

Lien externe