Jean-Pierre Baillod
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Jean-Pierre Baillod, né à Songieu (Ain) le 20 août 1771 [1] et mort à Saint-Germain-de-Tournebut le 1er mars 1853 [2], est une personnalité militaire et politique de la Manche.
Biographie
Il est le fils de Joseph Baillod et de Jacqueline Reydelet [1].
Engagé en 1792 dans les armées de la Révolution, ce fidèle de l’Empereur est finalement promu général de brigade en 1807, deux ans avant d’être fait baron de l’Empire, le 3 mai 1809. Il découvre la Manche en novembre 1811 quand il est appelé au commandement de ce département. Il décide alors de se fixer à Valognes où il revient en janvier 1814 après avoir été envoyé au camp de Boulogne. Comme nombre de serviteurs de l’Empire, il est mis en demi-solde après la chute de Napoléon [3].
Sa disgrâce est de courte durée car, en 1824, il obtient une retraite de général de division [3].
Il se marie à Valognes le 28 janvier 1812 avec Nathalie Guiard, qui lui donne cinq enfants. C'est Napoléon lui-même qui signe son contrat de mariage.
Il est élu député de la Manche le 3 juillet 1830. Il est réélu le 5 juillet 1831 et siège jusqu'au 25 mai 1834. Il est conseiller général de la Manche de 1830 à 1833.
Il se retire de la vie publique en 1834 et meurt à son domicile, à Saint-Germain-de-Tournebut, le 1er mars 1853, âgé de 81 ans.
Il est le père d'Edmé Baillod (1814-1873), né à Valognes.
Distinctions
Il était commandeur de la Légion d'honneur (1809), chevalier de l'ordre de Saint-Louis et de la couronne de fer [1].
Bibliographie
- Pierre Chavane de Dalmassy, « Un Valognais face à Bismarck : l'intendant général baron Baillod », Revue du département de la Manche, t. 1, n° 4, octobre 1959