Actions

« Jean-Nicolas Césaire Geoffroy » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (màj)
Aucun résumé des modifications
 
(3 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Ligne 2 : Ligne 2 :


==Biographie==
==Biographie==
Il termine de bonne heure ses humanités dans sa ville natale, et, dès l'âge de 17 ans, il est reçu licencié en droit par la faculté de Caen. En [[1776]], il prête serment à Paris où il vient d'être reçu avocat au parlement. Ce titre lui confère le droit de plaider devant toutes les cours et tribunaux de France. Geoffroy vient se fixer dans sa ville natale où il débute avec succès dans la profession d'avocat. Cette carrière offre alors à [[Valognes]] les moyens de s'enrichir rapidement. Mais notre jeune jurisconsulte, bien qu'ayant fait des études solides dans la science de Cujas, de Barthole et de Basnage préfère bientôt, à l'or des plaideurs, l'étude qui a pour objet la connaissance des êtres qui composent le monde physique. Cette science qui élève l'âme, en l'initiant en quelque sorte aux secrets de la puissance et de la sagesse infinies de la divinité, avait charmé Geoffroy dès sa plus jeune enfance et elle devient alors l'objet de ses constantes affections.
Il termine de bonne heure ses humanités dans sa ville natale, et, dès l'âge de dix-sept ans, il est reçu licencié en droit par la faculté de Caen. En [[1776]], il prête serment à Paris où il vient d'être reçu avocat au Parlement. Ce titre lui confère le droit de plaider devant toutes les cours et tribunaux de France. Geoffroy vient se fixer dans sa ville natale, où il débute avec succès dans la profession d'avocat. Cette carrière offre alors à [[Valognes]] les moyens de s'enrichir rapidement. Mais notre jeune jurisconsulte, bien qu'ayant fait des études solides dans la science de Cujas, de Barthole et de Basnage, préfère bientôt, à l'or des plaideurs, l'étude qui a pour objet la connaissance des êtres qui composent le monde physique. Cette science qui élève l'âme, en l'initiant en quelque sorte aux secrets de la puissance et de la sagesse infinies de la divinité, avait charmé Geoffroy dès sa plus jeune enfance et elle devient alors l'objet de ses constantes affections.


Les progrès qu'il fait alors dans l'étude de l'histoire naturelle sont rapides, ses travaux assidus, car, dès l'année [[1777]], il a déjà composé un lexique d'histoire naturelle, et, dès [[1778]], il met au net un gros in-4° de Mémoires par lui composés sur différents sujets de la science qu'il étudie. Or, dans ce dernier recueil, il cite plus de 70 auteurs qu'il a étudiés ou consultés.
Les progrès qu'il fait alors dans l'étude de l'histoire naturelle sont rapides, ses travaux assidus, car, dès l'année [[1777]], il a déjà composé un lexique d'histoire naturelle, et, dès [[1778]], il met au net un gros in-4° de Mémoires par lui composés sur différents sujets de la science qu'il étudie. Or, dans ce dernier recueil, il cite plus de 70 auteurs qu'il a étudiés ou consultés.


Si l'on en juge par les ouvrages dont la composition suit ces deux volumes, Geoffroy, loin de se ralentir, poursuit ses études avec une ardeur et une constance qui ne fait que s'accroître de jour en jour.Il n'effleure aucune des parties de la science; il veut les connaître toutes à fond. Aussi a-t'il laissé de ces premières années de sa carrière scientifique des traités complets sur les trois règnes de la nature.
Si l'on en juge par les ouvrages dont la composition suit ces deux volumes, Geoffroy, loin de se ralentir, poursuit ses études avec une ardeur et une constance qui ne fait que s'accroître de jour en jour.Il n'effleure aucune des parties de la science; il veut les connaître toutes à fond. Aussi a-t-il laissé de ces premières années de sa carrière scientifique des traités complets sur les trois règnes de la nature.


En [[1783]], notre savant donne à ses travaux une direction spéciale. Il commence à rédiger des observations et descriptions zoologiques, botaniques, orgétologiques, et météorologiques, pour servir à l'histoire naturelle des environs de Valognes, qu'il continuera jusqu'à la fin de sa carrière. De [[1798]] à [[1800]], il résume une partie de ses observations dans un ouvrage élémentaire en 2 volumes in-8° portant le titre de ''Cours d'histoire naturelle des environs de Valognes''. Ces travaux de Geoffroy contiennent une foule de notions et d'observations sur la géologie, science encore neuve à cette époque et qu'il est en quelque sorte le premier à avoir cultivée.
En [[1783]], notre savant donne à ses travaux une direction spéciale. Il commence à rédiger des observations et descriptions zoologiques, botaniques, orgétologiques <sup> Quoi ? </sup>, et météorologiques, pour servir à l'histoire naturelle des environs de Valognes, qu'il continuera jusqu'à la fin de sa carrière. De [[1798]] à [[1800]], il résume une partie de ses observations dans un ouvrage élémentaire en deux volumes in-8° portant le titre de ''Cours d'histoire naturelle des environs de Valognes''. Ces travaux de Geoffroy contiennent une foule de notions et d'observations sur la géologie, science encore neuve à cette époque et qu'il est en quelque sorte le premier à avoir cultivée.


La Révolution de [[1789]], à laquelle Geoffroy applaudit comme la plupart des hommes de science, ne l'enlève pas à ses études : sa mission à lui est de savoir et d'apprendre, et non de chercher à guider ses semblables dans les sentiers difficiles de la vie politique. Nous le voyons continuer ses recherches, et pendant l'ouragan révolutionnaire, mettre la dernière main à un vaste dictionnaire d'histoire naturelle en 19 volumes in-8°. Cependant, il lui faut aussi faire son sacrifice à la patrie et sortir quelque temps de sa retraite, ce qui ne lui coûte pas, car on lui demande de sacrifier à la science.
La Révolution de [[1789]], à laquelle Geoffroy applaudit comme la plupart des hommes de science, ne l'enlève pas à ses études : sa mission à lui est de savoir et d'apprendre, et non de chercher à guider ses semblables dans les sentiers difficiles de la vie politique. Nous le voyons continuer ses recherches et pendant l'ouragan révolutionnaire, mettre la dernière main à un vaste dictionnaire d'histoire naturelle en dix-neuf volumes in-8°. Cependant, il lui faut aussi faire son sacrifice à la patrie et sortir quelque temps de sa retraite, ce qui ne lui coûte pas, car on lui demande de sacrifier à la science.


On vient de confisquer au profit de l'état les livres des couvents, des prêtres, des nobles émigrés. Ces livres sont entassés dans diverses maisons de Valognes, chef-lieu de district. Les uns (les livres des moines) dans l'ancien [[Couvent des Cordeliers (Valognes)|couvent des Cordeliers]], dans les bâtiments du [[Séminaire de Valognes|séminaire]] (maintenant le collège) et dans le [[Abbaye Notre-Dame-de-Protection (Valognes)|couvent des Capucins]]; les autres (surtout les livres des émigrés), dans la maison de M. du Mesnildot, située [[Rue des Religieuses (Valognes)|rue des Religieuses]]. Geoffroy est chargé de s'entendre avec l’ex-bénédictin Dom Le Maur, pour cataloguer et conserver ces précieux dépôts et c'est à ces deux savants que Valognes doit la conservation des ouvrages qui composent maintenant sa [[Bibliothèque municipale de Valognes|bibliothèque]].
On vient de confisquer au profit de l'état les livres des couvents, des prêtres, des nobles émigrés. Ces livres sont entassés dans diverses maisons de Valognes, chef-lieu de district. Les uns (les livres des moines) dans l'ancien [[Couvent des Cordeliers (Valognes)|couvent des Cordeliers]], dans les bâtiments du [[Séminaire de Valognes|séminaire]] (maintenant le collège) et dans le [[Abbaye Notre-Dame-de-Protection (Valognes)|couvent des Capucins]]; les autres (surtout les livres des émigrés), dans la maison de M. du Mesnildot, située [[Rue des Religieuses (Valognes)|rue des Religieuses]]. Geoffroy est chargé de s'entendre avec l’ex-bénédictin Dom Le Maur, pour cataloguer et conserver ces précieux dépôts et c'est à ces deux savants que Valognes doit la conservation des ouvrages qui composent maintenant sa [[Bibliothèque municipale de Valognes|bibliothèque]].
Ligne 16 : Ligne 16 :
Plus tard, vers [[1806]], Geoffroy est chargé par l'autorité municipale de Valognes de disposer tous ces livres dans l'église de l'ancien séminaire, où la bibliothèque publique sera ouverte en [[1817]] sous la direction de notre savant.
Plus tard, vers [[1806]], Geoffroy est chargé par l'autorité municipale de Valognes de disposer tous ces livres dans l'église de l'ancien séminaire, où la bibliothèque publique sera ouverte en [[1817]] sous la direction de notre savant.


Geoffroy se marie en [[1781]] à la sœur du savant [[Bon Joseph Dacier]], secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, son compatriote et ami; mais il n'a pas laissé d'enfants de cette union. Si Geoffroy avait voulu mettre à contribution le crédit de son savant beau-frère, il aurait pu sortir de sa modeste position et faire briller ses connaissances dans une atmosphère plus élevée; mais ce n'était pas par ambition qu'il cultivait la science, c'était pour elle-même. Geoffroy est mort à Valognes le [[21 janvier]] [[1821]].
Geoffroy se marie en [[1781]] à la sœur du savant [[Bon Joseph Dacier]], secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, son compatriote et ami; mais il n'a pas laissé d'enfants de cette union. Si Geoffroy avait voulu mettre à contribution le crédit de son savant beau-frère, il aurait pu sortir de sa modeste position et faire briller ses connaissances dans une atmosphère plus élevée; mais ce n'était pas par ambition qu'il cultivait la science, c'était pour elle-même. Geoffroy est mort à Valognes le [[21 janvier]] [[1821]]. Il était membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg|Société académique de Cherbourg]].
 
Quelques-uns de ses ouvrages sont conservés à la bibliothèque de la [[Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg]].


==Œuvres==
==Œuvres==
Ligne 45 : Ligne 47 :
L.T.L. Ragonde, ''Annuaire de la Manche'', 1838.
L.T.L. Ragonde, ''Annuaire de la Manche'', 1838.


{{DEFAULTSORT:Geoffroy, Jean-Nicolas Cesaire}}
{{CLEDETRI:Geoffroy, Jean-Nicolas Cesaire}}
[[Catégorie : Personnalité scientifique de la Manche]]
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité judiciaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité judiciaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité scientifique de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 62 ans]]
[[Catégorie:Membre de la Société académique de Cherbourg]]

Dernière version du 10 février 2024 à 02:03

Jean-Nicolas-Césaire Geoffroy, né à Valognes le 28 août 1758 et mort dans la même commune le 21 janvier 1821, est un naturaliste de la Manche, d'abord avocat.

Biographie

Il termine de bonne heure ses humanités dans sa ville natale, et, dès l'âge de dix-sept ans, il est reçu licencié en droit par la faculté de Caen. En 1776, il prête serment à Paris où il vient d'être reçu avocat au Parlement. Ce titre lui confère le droit de plaider devant toutes les cours et tribunaux de France. Geoffroy vient se fixer dans sa ville natale, où il débute avec succès dans la profession d'avocat. Cette carrière offre alors à Valognes les moyens de s'enrichir rapidement. Mais notre jeune jurisconsulte, bien qu'ayant fait des études solides dans la science de Cujas, de Barthole et de Basnage, préfère bientôt, à l'or des plaideurs, l'étude qui a pour objet la connaissance des êtres qui composent le monde physique. Cette science qui élève l'âme, en l'initiant en quelque sorte aux secrets de la puissance et de la sagesse infinies de la divinité, avait charmé Geoffroy dès sa plus jeune enfance et elle devient alors l'objet de ses constantes affections.

Les progrès qu'il fait alors dans l'étude de l'histoire naturelle sont rapides, ses travaux assidus, car, dès l'année 1777, il a déjà composé un lexique d'histoire naturelle, et, dès 1778, il met au net un gros in-4° de Mémoires par lui composés sur différents sujets de la science qu'il étudie. Or, dans ce dernier recueil, il cite plus de 70 auteurs qu'il a étudiés ou consultés.

Si l'on en juge par les ouvrages dont la composition suit ces deux volumes, Geoffroy, loin de se ralentir, poursuit ses études avec une ardeur et une constance qui ne fait que s'accroître de jour en jour.Il n'effleure aucune des parties de la science; il veut les connaître toutes à fond. Aussi a-t-il laissé de ces premières années de sa carrière scientifique des traités complets sur les trois règnes de la nature.

En 1783, notre savant donne à ses travaux une direction spéciale. Il commence à rédiger des observations et descriptions zoologiques, botaniques, orgétologiques Quoi ? , et météorologiques, pour servir à l'histoire naturelle des environs de Valognes, qu'il continuera jusqu'à la fin de sa carrière. De 1798 à 1800, il résume une partie de ses observations dans un ouvrage élémentaire en deux volumes in-8° portant le titre de Cours d'histoire naturelle des environs de Valognes. Ces travaux de Geoffroy contiennent une foule de notions et d'observations sur la géologie, science encore neuve à cette époque et qu'il est en quelque sorte le premier à avoir cultivée.

La Révolution de 1789, à laquelle Geoffroy applaudit comme la plupart des hommes de science, ne l'enlève pas à ses études : sa mission à lui est de savoir et d'apprendre, et non de chercher à guider ses semblables dans les sentiers difficiles de la vie politique. Nous le voyons continuer ses recherches et pendant l'ouragan révolutionnaire, mettre la dernière main à un vaste dictionnaire d'histoire naturelle en dix-neuf volumes in-8°. Cependant, il lui faut aussi faire son sacrifice à la patrie et sortir quelque temps de sa retraite, ce qui ne lui coûte pas, car on lui demande de sacrifier à la science.

On vient de confisquer au profit de l'état les livres des couvents, des prêtres, des nobles émigrés. Ces livres sont entassés dans diverses maisons de Valognes, chef-lieu de district. Les uns (les livres des moines) dans l'ancien couvent des Cordeliers, dans les bâtiments du séminaire (maintenant le collège) et dans le couvent des Capucins; les autres (surtout les livres des émigrés), dans la maison de M. du Mesnildot, située rue des Religieuses. Geoffroy est chargé de s'entendre avec l’ex-bénédictin Dom Le Maur, pour cataloguer et conserver ces précieux dépôts et c'est à ces deux savants que Valognes doit la conservation des ouvrages qui composent maintenant sa bibliothèque.

Plus tard, vers 1806, Geoffroy est chargé par l'autorité municipale de Valognes de disposer tous ces livres dans l'église de l'ancien séminaire, où la bibliothèque publique sera ouverte en 1817 sous la direction de notre savant.

Geoffroy se marie en 1781 à la sœur du savant Bon Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, son compatriote et ami; mais il n'a pas laissé d'enfants de cette union. Si Geoffroy avait voulu mettre à contribution le crédit de son savant beau-frère, il aurait pu sortir de sa modeste position et faire briller ses connaissances dans une atmosphère plus élevée; mais ce n'était pas par ambition qu'il cultivait la science, c'était pour elle-même. Geoffroy est mort à Valognes le 21 janvier 1821. Il était membre de la Société académique de Cherbourg.

Quelques-uns de ses ouvrages sont conservés à la bibliothèque de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg.

Œuvres

  • Mélange d'histoire naturelle, Valognes, 1778 in-4°
  • Vocabulaire universel d'histoire naturelle contenant les noms des animaux, des végétaux, et des minéraux rangés par ordre alphabétique, Valognes, 1777, petit format.
  • Conchiliologie, contenant les noms de tous les coquillages, les familles auxquelles ils appartiennent, avec un discours sur leur formation,Valognes,1778,240 pages, petit format.
  • Règne minéral, Valognes, 1779, in-18°, 300 pages.
  • Règne animal, Valognes, 1779, in-18°, 372 pages
  • Règne végétal,Valognes, 1786, 2 vol. in-18° 653 pages.
  • Mémoires sur divers objets d'histoire naturelle, Valognes, 1779, in-8°, 417 pages.
  • Répertoire universel d'histoire naturelle contenant les noms et la description des animaux, des végétaux et des minéraux, leur analyse et leurs propriétés, par M.G. avocat au parlement de Paris Valognes, 1780.
  • Histoire des phénomènes de la nature, des corps célestes, et des météores, années 1781, 1782,1783, 1784, 1785, 1786, 1789, 1790 1792, 1793 et 1794. 16 volumes in-8°
  • Éléments d'histoire naturelle, ou abrégé des connaissance générales qui préparent à l'étude fructueuse de l'histoire naturelle, avec cet épigraphe : Magnus Dominus et laudibilis nimis: et manitudinis ejus non est finis"", 2 volumes in-8°, Valognes, 1787 et 1794.
  • Essai élémentaire d'histoire naturelle, Valognes 1803; 1 vol.in-8° de 500 pages.
  • Précis élémentaire et méthodique d'histoire naturelle, Valognes, 1805, 1 vol. in-8 68 pages.
  • Mémorial d'histoire naturelle, Valones, 1809, 1 vol.in-8°, 7 pages.
  • De la manière d'étudier l'histoire naturelle, Valognes, 1808, 1 vol. in-8°, 250 pages.
  • Essai élémentaire de physique, Valognes, 1808, 1 vol. in-8°.
  • Manuel des merveilles de la nature, Valognes, 1798, 1 vol. in-8°, de 167 pages.
  • Observations et descriptions zoologiques, botaniques, orgétologiques, et météorologiques, pour servir à l'histoire naturelle des environs de Valognes 20 volumes de 400 pages chacun.
  • Observations et descriptions zoologiques, botaniques, minéralogiques pour servir à l'histoire naurelle générale, 7 volumes in-4° de 400 à 500 pages.
  • Cours d'histoire naturelle particulière concernant les productions naturelles des environs de Valognes, précédé de quelques notions relatives à la physique, et à la théorie de la terre, avec cet épigraphe ;Patiam nosce, posteà viator eris,Valognes, 1798 et 1800, 2 volumes in-8° de 410 et 430 pages.
  • Le Guide du naturaliste, Valognes, 1796, 1 vol. in-4° de 234 pages.
  • Essai encyclopédique d'histoire naturelle, Valognes, 4 volumes in-4° de 420 et 450 pages.
  • Journal de Valognes, 1 vol. in-4° de 1790 à 18021

Source

L.T.L. Ragonde, Annuaire de la Manche, 1838.