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'''Jean-Louis Burnouf''' est un philologue et traducteur né le 14 septembre 1775 à [[Urville ]] et mort le 8 mai 1844
'''Jean-Louis Burnouf''' est un philologue et traducteur, né le 14 septembre [[1775]] à [[Urville ]] et mort le 8 mai [[1844]].
==Biographie==
==Biographie==
Son père, qui était tisserand, le laissa orphelin de bonne heure. Le jeune Jean-Louis fut recueilli par un oncle, qui le fit instruire par un curé de village.<br/>
Son père, qui était tisserand, le laissa orphelin de bonne heure. Le jeune Jean-Louis fut recueilli par un oncle, qui le fit instruire par un curé de village.
Il entra comme boursier au collège d'Harcourt à Paris, qui est maintenant le lycée Saint-Louis, situé sur le boulevard Saint-Michel. Il y obtint le prix d'honneur au concours général de 1792, sous la direction de M. Guéroult. Pendant la Révolution française de 1789, il fut quelque temps commis chez un négociant. En 1808, M. Guéroult le fit entrer dans (sic) l'Université. Suppléant au lycée Charlemagne, professeur de rhétorique au lycée Impérial, aujourd'hui Louis-le-Grand, maître de conférences à l'École normale, il devint, en 1817, professeur d'éloquence latine au Collège de France ; en 1840 bibliothécaire de l'Université et officier de la Légion d'Honneur ; en 1836,(sic) il fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
 
Il entra comme boursier au collège d'Harcourt à Paris, qui est maintenant le lycée Saint-Louis, situé sur le boulevard Saint-Michel. Il y obtint le prix d'honneur au concours général de 1792, sous la direction de M. Guéroult. Pendant la Révolution française de 1789, il fut quelque temps commis chez un négociant. En 1808, M. Guéroult le fit entrer dans l'Université. Suppléant au lycée Charlemagne, professeur de rhétorique au lycée Impérial, aujourd'hui Louis-le-Grand, maître de conférences à l'École normale, il devint, en 1817, professeur d'éloquence latine au Collège de France ; en 1840 bibliothécaire de l'Université et officier de la Légion d'Honneur ; en 1836, il fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.


==Œuvres==
==Œuvres==
Il a laissé , en 1814, une ''Méthode pour étudier la langue grecque'', qui a régné longtemps presque seule dans l'Université et dans beaucoup de collèges privés. En 1840, il a produit une ''Méthode pour étudier la langue latine''.
Il a laissé, en 1814, une ''Méthode pour étudier la langue grecque'', qui a régné longtemps presque seule dans l'Université et dans beaucoup de collèges privés. En 1840, il a produit une ''Méthode pour étudier la langue latine''.
                                                                                                                                  
                                                                                                                                  
Ces deux méthodes sont conçues dans un esprit philosophique mais sans jamais cesser d'être pratiques. Jean-Louis Burnouf a publié également de savants commentaires sur le poète latin ''Salluste'' ainsi que des traductions.
Ces deux méthodes sont conçues dans un esprit philosophique mais sans jamais cesser d'être pratiques. Jean-Louis Burnouf a publié également de savants commentaires sur le poète latin ''Salluste'' ainsi que des traductions.
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* ''Dialogue des Orateurs'' de Tacite
* ''Dialogue des Orateurs'' de Tacite
* ''Mœurs des Germains'' de Tacite
* ''Mœurs des Germains'' de Tacite
==Source==  
==Source==  
Ch.Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire'', Delagrave, éditeur.
Ch.Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire'', Delagrave, éditeur.
   
   
[[Catégorie : Écrivain de la Manche|Burnouf, Jean-Louis]]
[[Catégorie : Écrivain de la Manche|Burnouf, Jean-Louis]]

Version du 14 novembre 2007 à 21:30

Jean-Louis Burnouf est un philologue et traducteur, né le 14 septembre 1775 à Urville et mort le 8 mai 1844.

Biographie

Son père, qui était tisserand, le laissa orphelin de bonne heure. Le jeune Jean-Louis fut recueilli par un oncle, qui le fit instruire par un curé de village.

Il entra comme boursier au collège d'Harcourt à Paris, qui est maintenant le lycée Saint-Louis, situé sur le boulevard Saint-Michel. Il y obtint le prix d'honneur au concours général de 1792, sous la direction de M. Guéroult. Pendant la Révolution française de 1789, il fut quelque temps commis chez un négociant. En 1808, M. Guéroult le fit entrer dans l'Université. Suppléant au lycée Charlemagne, professeur de rhétorique au lycée Impérial, aujourd'hui Louis-le-Grand, maître de conférences à l'École normale, il devint, en 1817, professeur d'éloquence latine au Collège de France ; en 1840 bibliothécaire de l'Université et officier de la Légion d'Honneur ; en 1836, il fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Œuvres

Il a laissé, en 1814, une Méthode pour étudier la langue grecque, qui a régné longtemps presque seule dans l'Université et dans beaucoup de collèges privés. En 1840, il a produit une Méthode pour étudier la langue latine.

Ces deux méthodes sont conçues dans un esprit philosophique mais sans jamais cesser d'être pratiques. Jean-Louis Burnouf a publié également de savants commentaires sur le poète latin Salluste ainsi que des traductions.

Traductions

  • Annales de Tacite
  • Dialogue des Orateurs de Tacite
  • Mœurs des Germains de Tacite

Source

Ch.Dezobry et Th. Bachelet, Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire, Delagrave, éditeur.