« Jean-François Fortin » : différence entre les versions
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'''Jean-François Fortin''', né à Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres), le [[12 janvier]] [[1947]], est une personnalité économique de la Manche. | '''Jean-François Fortin''', né à Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres), le [[12 janvier]] [[1947]], est une personnalité économique de la Manche. | ||
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Sorti en [[1969]] de l'École nationale de l'industrie laitière et agroalimentaire, il intègre la Coopérative laitière de la Gâtine et du centre-ouest (Colagaco) en qualité de directeur commercial, en [[1973]]. | Sorti en [[1969]] de l'École nationale de l'industrie laitière et agroalimentaire, il intègre la Coopérative laitière de la Gâtine et du centre-ouest (Colagaco) en qualité de directeur commercial, en [[1973]]. | ||
Il s'installe en Normandie en [[1977]]<ref name="of18">« SM Caen : Jean-François Fortin, un roman malherbiste », ''Ouest-France'', site internet, 16 mai 2018 [https://www.ouest-france.fr/sport/football/sm-caen/sm-caen-jean-francois-fortin-un-roman-malherbiste-5760522 ''(lire en ligne)'']</ref>. En [[1985]], avec [[Édouard Ambroise]] il réorganise les cinq coopératives de la [[Manche (département)|Manche]] qui viennent de s'unir au sein des [[Maîtres laitiers du Cotentin]], dont il prend la direction. Il recentre le groupe autour de trois usines (ultrafrais, fromages à pâte pressée, crème et beurre classés Isigny AOC) et le développe, lui permettant d'atteindre un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros (chiffres consolidés 2009), avec 1 300 coopérateurs et 2 670 salariés<ref>« Les 50 qui font bouger Cherbourg », ''L'Express'', 30 octobre 2003 | Il s'installe en Normandie en [[1977]] <ref name="of18">« SM Caen : Jean-François Fortin, un roman malherbiste », ''Ouest-France'', site internet, 16 mai 2018 [https://www.ouest-france.fr/sport/football/sm-caen/sm-caen-jean-francois-fortin-un-roman-malherbiste-5760522 ''(lire en ligne)''].</ref>. En [[1985]], avec [[Édouard Ambroise]] il réorganise les cinq coopératives de la [[Manche (département)|Manche]] qui viennent de s'unir au sein des [[Maîtres laitiers du Cotentin]], dont il prend la direction. Il recentre le groupe autour de trois usines (ultrafrais, fromages à pâte pressée, crème et beurre classés Isigny AOC) et le développe, lui permettant d'atteindre un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros (chiffres consolidés 2009), avec 1 300 coopérateurs et 2 670 salariés <ref>« Les 50 qui font bouger Cherbourg », ''L'Express'', 30 octobre 2003 [http://www.lexpress.fr/region/vie-eacute-conomique_480518.html?p=3 archive].</ref>{{exp|,}}<ref>« Les Maîtres Laitiers du Cotentin en marche vers les 200 000 t », ''Agra Alimentation'', 30 septembre 2010.</ref>. | ||
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Devenu entrepreneur à succès, il fait la connaissance de Guy Chambily, concessionnaire et président du [[Stade Malherbe de Caen]], lorsqu'il lui achète des camions en [[1993]] pour le compte des [[Maîtres laitiers]]. C'est par son entremise qu'il entre dans l'actionnariat du Stade Malherbe<ref name=of18/>. | Devenu entrepreneur à succès, il fait la connaissance de Guy Chambily, concessionnaire et président du [[Stade Malherbe de Caen]], lorsqu'il lui achète des camions en [[1993]] pour le compte des [[Maîtres laitiers]]. C'est par son entremise qu'il entre dans l'actionnariat du Stade Malherbe <ref name=of18/>. | ||
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Il est impliqué dans un scandale de matchs dits « truqués ». Mais il est | Il est impliqué dans un scandale de matchs dits « truqués ». Mais il est blanchi par la justice sportive en mars [[2015]] <ref name=AFP1>Keyvan Naraghi et Nicolas Pratviel, « Matches présumés truqués : Nîmes paye le prix fort », ''AFP'', 17 mars 2015, 20 h 51 ; « Caen-Nîmes : le président Fortin blanchi », ''La Presse de la Manche'', 18 mars 2015. </ref>. Le match Caen-Nîmes du [[13 mai]] [[2014]] concentrait l'essentiel des accusations, mais la commission de discipline de la Ligue nationale de football (LNF) affirme que M. Fortin « avait été simplement informé par l'un des salariés du club qu'un contact avait été pris par le Nîmes Olympique et qu'il avait mis un terme à la discussion et décidé qu'il était inenvisageable de donner la moindre suite à cette affaire » <ref name=AFP1/>. Une procédure pénale est toujours en cours. | ||
Il est membre du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP). | Il est membre du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP). | ||
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Version du 21 mai 2018 à 11:23
Jean-François Fortin, né à Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres), le 12 janvier 1947, est une personnalité économique de la Manche.
Carrière professionnelle
Sorti en 1969 de l'École nationale de l'industrie laitière et agroalimentaire, il intègre la Coopérative laitière de la Gâtine et du centre-ouest (Colagaco) en qualité de directeur commercial, en 1973.
Il s'installe en Normandie en 1977 [1]. En 1985, avec Édouard Ambroise il réorganise les cinq coopératives de la Manche qui viennent de s'unir au sein des Maîtres laitiers du Cotentin, dont il prend la direction. Il recentre le groupe autour de trois usines (ultrafrais, fromages à pâte pressée, crème et beurre classés Isigny AOC) et le développe, lui permettant d'atteindre un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros (chiffres consolidés 2009), avec 1 300 coopérateurs et 2 670 salariés [2],[3].
En septembre 2014, il annonce son prochain départ des Maîtres laitiers du Cotentin [4].
Le 3 novembre 2016, il accueille François Hollande, président de la République, pour lui présenter la nouvelle usine en construction à Méautis.
Engagement dans le milieu du football
Il préside l'AS Valognes.
Devenu entrepreneur à succès, il fait la connaissance de Guy Chambily, concessionnaire et président du Stade Malherbe de Caen, lorsqu'il lui achète des camions en 1993 pour le compte des Maîtres laitiers. C'est par son entremise qu'il entre dans l'actionnariat du Stade Malherbe [1].
Il est président du Stade Malherbe de Caen de 1996 à 1998 puis de 2002 à 2018[5].
Il est impliqué dans un scandale de matchs dits « truqués ». Mais il est blanchi par la justice sportive en mars 2015 [6]. Le match Caen-Nîmes du 13 mai 2014 concentrait l'essentiel des accusations, mais la commission de discipline de la Ligue nationale de football (LNF) affirme que M. Fortin « avait été simplement informé par l'un des salariés du club qu'un contact avait été pris par le Nîmes Olympique et qu'il avait mis un terme à la discussion et décidé qu'il était inenvisageable de donner la moindre suite à cette affaire » [6]. Une procédure pénale est toujours en cours.
Il est membre du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP).
En 2018, alors que le Stade Malherbe atteint les demi-finales de la Coupe de France, il est évincé de la direction du club par son conseil d'administration [1].
Distinctions
Il est fait chevalier du Mérite agricole en 1995 et chevalier de la Légion d'honneur en 2002 par Hervé Gaymard.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 « SM Caen : Jean-François Fortin, un roman malherbiste », Ouest-France, site internet, 16 mai 2018 (lire en ligne).
- ↑ « Les 50 qui font bouger Cherbourg », L'Express, 30 octobre 2003 archive.
- ↑ « Les Maîtres Laitiers du Cotentin en marche vers les 200 000 t », Agra Alimentation, 30 septembre 2010.
- ↑ « Un départ dans l'air du temps », Ouest-France, 24 septembre 2014.
- ↑ « Un samedi soir dans les tribunes », L'Express, 6 octobre 2010. (lire en ligne) ».
- ↑ 6,0 et 6,1 Keyvan Naraghi et Nicolas Pratviel, « Matches présumés truqués : Nîmes paye le prix fort », AFP, 17 mars 2015, 20 h 51 ; « Caen-Nîmes : le président Fortin blanchi », La Presse de la Manche, 18 mars 2015.