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'''Jean-Claude Evain''', né à Metz le 27 août [[1927]] et décédé  le 25 septembre [[2003]], est une personnanlité de la [[Manche]].
'''Jean-Claude''' Marie '''Évain''', né à Metz (Moselle) {{date naissance|26|8|1927}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2003.</ref> et mort à Versailles (Yvelines) {{date décès|25|9|2003}} <ref>« Acte de décès n° 726 - État-civil de Versailles - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2003.</ref>, est une personnalité de la [[Manche]].


==Les Rênes de la vie et du Haras de Mirande ==
== Les Rênes de la vie et du haras de Mirande ==
Jean-Claude Évain, ingénieur agricole devenu dirigeant d’une entreprise américaine, aurait pu se contenter d’assouvir sa passion du cheval qu’il tenait de son père, officier de cavalerie. Au contraire, il en a offert le meilleur aux jeunes handicapés de la région avec une idée lumineuse : associer cheval et handicap. Il avait pour habitude de dire « ce n’est pas l’incapacité qui compte mais la capacité sur laquelle il faut poser un regard positif pour avancer ».


Jean-Claude Evain, ingénieur agricole devenu dirigeant d’une entreprise américaine, aurait pu se contenter d’assouvir sa passion du cheval qu’il tenait de son père, officier de cavalerie. Au contraire, il en a offert le meilleur aux jeunes handicapés de la région avec une idée lumineuse : associer cheval et handicap. Il avait pour habitude de dire «''ce n’est pas l’incapacité qui compte mais la capacité sur laquelle il faut poser un regard positif pour avancer''».
Habitant Versailles, il cherche un point de chute dans un pays de cheval et achète le [[Haras de Mirande (Sartilly)|haras de Mirande]] à [[Sartilly]], d’abord pour élever des « selle » qu’il monte en concours puis des chevaux de courses d’obstacles dont quelques-uns sortent du rang : ''[[Sire rochelais]]'', vainqueur de la Grande course de haies d'Auteuil en [[1989]] <ref>P. Dubos, « L'élevage manchois en vedette à Auteuil », ''Ouest-France'', 23 juin 1989. </ref>, ''Vénus'', deuxième du Grand steeple d’Auteuil et ''Lord Carmont''.


Habitant Versailles, il cherche un point de chute dans un pays de cheval et achète le Haras de Mirande à [[Sartilly]], d’abord pour élever des « selle » qu’il monte en concours puis des chevaux de courses d’obstacles dont quelques-uns sortent du rang : Vénus, 2ème du Grand Steeple d’Auteuil et Lord Carmont.
C’est au retour d’un voyage aux États-Unis, où il a vu dans un centre cette osmose entre les chevaux et de jeunes handicapés, qu’il fonde les [[Rênes de la vie]], y associant progressivement les établissements du Sud-Manche, puis de l’ensemble du département. Régine Jonchère, à qui il avait confié la présidence de l’association, ne tarit pas d’éloges sur cet homme « qui avait trois idées par jour et était capable de décrocher la lune pour en mener au moins une à bien ». Plus de cinq cents jeunes en profitent encore dans le département.
 
C’est au retour d’un voyage aux U.S.A. où il a vu dans un centre cette osmose entre les chevaux et de jeunes handicapés qu’il fonde les [[Rênes de la vie]] y associant progressivement les établissements du Sud-Manche, puis de l’ensemble du département. Régine Jonchère, à qui il avait confié la présidence de l’association, ne tarit pas d’éloges sur cet homme «'' qui avait trois idées par jour et était capable de décrocher la lune pour en mener au moins une à bien''». Plus de cinq cents jeunes en profitent encore dans le département.


Son franc-parler, son impatience devant l’immobilisme l’ont dissuadé de faire une carrière politique mais il a mis son énergie au service de nombreuses associations dans lesquelles il s’est investi.
Son franc-parler, son impatience devant l’immobilisme l’ont dissuadé de faire une carrière politique mais il a mis son énergie au service de nombreuses associations dans lesquelles il s’est investi.


Depuis son décès, les chevaux du Haras de Mirande continuent à s’entraîner sur la plage de [[Saint-Martin-de-Bréhal]] et sur les pistes de Maisons-Laffitte sous la houlette de sa fille, Isabelle Pacault.
Depuis son décès, les chevaux du haras de Mirande continuent à s’entraîner sur la plage de [[Saint-Martin-de-Bréhal]] et sur les pistes de Maisons-Laffitte (Yvelines) sous la houlette de sa fille, Isabelle Pacault.


Bon sang ne saurait mentir, Anne-Sophie, sa petite-fille, est déjà cravache d’or des cavalières.
Bon sang ne saurait mentir, Anne-Sophie, sa petite-fille, est déjà cravache d’or des cavalières.


==Source==
{{Notes et références}}
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2


==Plus d’infos ==
== Source ==
[http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles, Marigny]
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.
   
   
{{DEFAULTSORT:Evain, Jean-Claude}}
{{DEFAULTSORT:Evain, Jean-Claude}}
[[Catégorie:Personnalité de la Manche]]
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 76 ans]]
[[Catégorie:Personnalité du monde hippique]]
[[Catégorie:Personnalité économique de la Manche]]

Version du 20 octobre 2020 à 20:42

Jean-Claude Marie Évain, né à Metz (Moselle) le 26 août 1927 [1] et mort à Versailles (Yvelines) le 25 septembre 2003 [2], est une personnalité de la Manche.

Les Rênes de la vie et du haras de Mirande 

Jean-Claude Évain, ingénieur agricole devenu dirigeant d’une entreprise américaine, aurait pu se contenter d’assouvir sa passion du cheval qu’il tenait de son père, officier de cavalerie. Au contraire, il en a offert le meilleur aux jeunes handicapés de la région avec une idée lumineuse : associer cheval et handicap. Il avait pour habitude de dire « ce n’est pas l’incapacité qui compte mais la capacité sur laquelle il faut poser un regard positif pour avancer ».

Habitant Versailles, il cherche un point de chute dans un pays de cheval et achète le haras de Mirande à Sartilly, d’abord pour élever des « selle » qu’il monte en concours puis des chevaux de courses d’obstacles dont quelques-uns sortent du rang : Sire rochelais, vainqueur de la Grande course de haies d'Auteuil en 1989 [3], Vénus, deuxième du Grand steeple d’Auteuil et Lord Carmont.

C’est au retour d’un voyage aux États-Unis, où il a vu dans un centre cette osmose entre les chevaux et de jeunes handicapés, qu’il fonde les Rênes de la vie, y associant progressivement les établissements du Sud-Manche, puis de l’ensemble du département. Régine Jonchère, à qui il avait confié la présidence de l’association, ne tarit pas d’éloges sur cet homme « qui avait trois idées par jour et était capable de décrocher la lune pour en mener au moins une à bien ». Plus de cinq cents jeunes en profitent encore dans le département.

Son franc-parler, son impatience devant l’immobilisme l’ont dissuadé de faire une carrière politique mais il a mis son énergie au service de nombreuses associations dans lesquelles il s’est investi.

Depuis son décès, les chevaux du haras de Mirande continuent à s’entraîner sur la plage de Saint-Martin-de-Bréhal et sur les pistes de Maisons-Laffitte (Yvelines) sous la houlette de sa fille, Isabelle Pacault.

Bon sang ne saurait mentir, Anne-Sophie, sa petite-fille, est déjà cravache d’or des cavalières.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2003.
  2. « Acte de décès n° 726 - État-civil de Versailles - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2003.
  3. P. Dubos, « L'élevage manchois en vedette à Auteuil », Ouest-France, 23 juin 1989.

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.