« Jean-Baptiste Caillard » : différence entre les versions
De Wikimanche
(MeF) |
|||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
Sa vie s’arrête le 6 juin, en début d’après midi, rue Saint-Côme, victime avec neuf de ses compatriotes d’un bombardement aérien allié alors qu’il se rend dans « sa » mairie, avec sa ponctualité habituelle <ref name=dico/>. | Sa vie s’arrête le 6 juin, en début d’après midi, rue Saint-Côme, victime avec neuf de ses compatriotes d’un bombardement aérien allié alors qu’il se rend dans « sa » mairie, avec sa ponctualité habituelle <ref name=dico/>. | ||
==Hommages== | |||
Une [[Rue du Docteur-Caillard (Carentan)|rue de Carentan]] perpétue sa mémoire. | |||
Son nom figure sur le [[Monument aux morts de Carentan]] comme victime civile. | Son nom figure sur le [[Monument aux morts de Carentan]] comme victime civile. | ||
{{Notes et références}} | {{Notes et références}} |
Version du 13 avril 2021 à 22:26
Jean-Baptiste Victor François Caillard, né au Mesnilbus le 18 juin 1872 [1] et mort à Carentan le 6 juin 1944, est une personnalité politique et médicale de la Manche.
Tué le 6 juin 1944
Le docteur Jean-Baptiste Caillard a été pour Carentan l’un de ses plus grands magistrats.
Il fait ses études, aux cotés du futur Mgr Grente, au collège d'Agneaux avant de faire médecine à Paris jusqu’en 1898 [2]. Il s’installe d’abord à Marigny puis à Carentan à partir de 1904 [2].
Il est médecin militaire pendant la Première Guerre mondiale et, à son retour, président de l’Ordre des médecins de la Manche [2].
Conseiller municipal dès 1908, il est constamment réélu, devenant maire en 1920 [2]. En 1925, la majorité municipale est passée à gauche, mais en 1928, elle demande au Dr Caillard de reprendre l’écharpe municipale, signe incontestable de la grande considération dont il jouit dans sa ville [2]. Il est nommé maire par Vihy puis conseiller départemental en 1943 par Laval et reste en poste jusqu'à sa mort [2].
Sa vie s’arrête le 6 juin, en début d’après midi, rue Saint-Côme, victime avec neuf de ses compatriotes d’un bombardement aérien allié alors qu’il se rend dans « sa » mairie, avec sa ponctualité habituelle [2].
Hommages
Une rue de Carentan perpétue sa mémoire.
Son nom figure sur le Monument aux morts de Carentan comme victime civile.
Notes et références
Articles connexes
- Caillard
- Hôtel de Ponthergé (dit « maison du Dr Caillard »)