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James Gavin, affectueusement appelé ''Slim Jim'', conduit ses « panthères » lors de l’assaut contre la Sicile en [[1943]] <ref name=dico/>. En février [[1944]], après avoir été aux côtés | James Gavin, affectueusement appelé ''Slim Jim'', conduit ses « panthères » lors de l’assaut contre la Sicile en [[1943]] <ref name=dico/>. En février [[1944]], après avoir été aux côtés d’[[Dwight David Eisenhower|Eisenhower]] pour la préparation du D. Day, il rejoint la [[82e Airborne]] <ref name=dico/>. Le [[6 juin]], aux premières heures de l'aube, il est parachuté dans le marais d'[[Amfreville]] <ref>« Le général Gavin accueilli hier soir à l'aéroport de Maupertus », ''Ouest-France'', 6 juin 1961. </ref>. Il combat avec sa division et s’empare de [[ Sainte-Mère-Église]], où il fait flotter le premier drapeau américain <ref name=dico/>. Sa division ira jusqu’à la victoire en Allemagne où il participe à de nouveaux et difficiles parachutages <ref name=dico/>. | ||
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Version du 2 août 2021 à 11:59
James Gavin, né à New-York (États-Unis) le 22 mars 1907 et mort à Baltimore le 22 février 1990, est une personnalité militaire américaine liée au département de la Manche.
Le premier drapeau américain sur le sol français en 1944
James Gavin s’engage à 18 ans dans l’armée régulière et en sort caporal [1]. Diplômé de l’école de West-Point en juin 1929, il complète sa formation en 1941 à l’école de parachutisme de Fort-Bening [1]. Sorti major, il prend le commandement du 503e bataillon de parachutistes [1].
James Gavin, affectueusement appelé Slim Jim, conduit ses « panthères » lors de l’assaut contre la Sicile en 1943 [1]. En février 1944, après avoir été aux côtés d’Eisenhower pour la préparation du D. Day, il rejoint la 82e Airborne [1]. Le 6 juin, aux premières heures de l'aube, il est parachuté dans le marais d'Amfreville [2]. Il combat avec sa division et s’empare de Sainte-Mère-Église, où il fait flotter le premier drapeau américain [1]. Sa division ira jusqu’à la victoire en Allemagne où il participe à de nouveaux et difficiles parachutages [1].
Il reste à Berlin jusqu’en 1948 et est nommé chef des programmes de recherches et de développement de l’US Army jusqu’en 1958 [1].
Le président Kennedy le nomme de 1960 à 1961 ambassadeur à Paris auprès du gouvernement du… général de Gaulle [1].
James Gavin revient à plusieurs reprises dans la Manche. On le voit à Picauville, où il est fait citoyen d’honneur pour avoir pris le pont de Beuzeville-la-Bastille. Le 6 juin 1961, il préside à Sainte-Mère-Église la cérémonie du 17e anniversaire du Débarquement [3]. En 1984, on le revoit à Sainte-Mère-Église, dont il est également citoyen d’honneur, pour les cérémonies du 40e anniversaire du Débarquement : la bataille de La Fière (à 3 km de Sainte-Mère-Église) est toujours restée, pour lui et ses hommes, le symbole de la marche victorieuse de la 82e Airborne en France [1].
Hommage
- Plaque dédiée à sa mémoire au parc mémorial de La Fière à Sainte-Mère-Église.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.
- ↑ « Le général Gavin accueilli hier soir à l'aéroport de Maupertus », Ouest-France, 6 juin 1961.
- ↑ « Nos années 60 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2010, p. 125.