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Il fonde la compagnie Le Campion et [[François Théroulde|Théroude]] qui signe, en [[1854]] et le [[13 janvier]] [[1855]], deux conventions avec le ministère de la Marine, pour le monopole de l'envoi de {{formatnum:3000}} Indiens en Guadeloupe jusqu'en [[1857]], et {{formatnum:10000}} à la Martinique jusqu'en [[1858]], comme main d'œuvre <ref>Christian Schnakenbourg, ''Histoire de l'industrie sucrière en Guadeloupe aux XIX{{e}} et XX{{e}} siècles : La transition post-esclavagiste, 1848-1883'', éd. L'Harmattan, 2007.</ref>. La société fusionne avec la [[Compagnie générale maritime]] des frères Pereire en [[1855]], devenue Compagnie générale transatlantique en [[1861]] <ref name=saugera>Éric Saugera, ''Bordeaux, port négrier'', Karthala éditions, 1995.</ref>. Il en est administrateur.
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Version du 17 février 2020 à 12:06

Jacques-Edmond Le Campion, né à Granville en 1809 et mort en 1861 ou 1862, est une personnalité politique et économique de la Manche, armateur de profession.

Biographie

Fils de Jacques Le Campion, président de la Chambre de commerce de Granville, Jacques-Edmond est armateur et fait fortune dans la pêche à la morue à Terre-Neuve avec « La Terreneuvienne », société fondée en 1840 et possédant une flotte de six vapeurs et trente-trois voiliers.

Il fonde la compagnie Le Campion et Théroude qui signe, en 1854 et le 13 janvier 1855, deux conventions avec le ministère de la Marine, pour le monopole de l'envoi de 3 000 Indiens en Guadeloupe jusqu'en 1857, et 10 000 à la Martinique jusqu'en 1858, comme main d'œuvre [1]. La société fusionne avec la Compagnie générale maritime des frères Pereire en 1855, devenue Compagnie générale transatlantique en 1861 [2]. Il en est administrateur.

Il est désigné comme maire de Granville en 1841 [3]. Il reste en poste jusqu'en 1848 [3], cédant son poste à Antoine Boniface. Au décès de ce dernier, il est de nouveau désigné en 1854[3] sous Napoléon III. Il reste en poste jusqu'en 1861 [3]. Il propose alors de grands travaux au conseil municipal : construction d'un nouvel hospice, d'une salle d'asile, l'organisation d'un service des eaux, un système d'égots, le pavage de certaines rues, l'annexion d'une partie de Saint-Nicolas-près-Granville et de Donville, la reconstruction du pont de l'Isthme et du pont Jacques[4].

Il est élu conseiller général du canton de Brécey en 1852 [3].

Il est membre honoraire de la Société d'archéologie de littérature, science et arts d'Avranches [5].

Notes et références

  1. Christian Schnakenbourg, Histoire de l'industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles : La transition post-esclavagiste, 1848-1883, éd. L'Harmattan, 2007.
  2. Éric Saugera, Bordeaux, port négrier, Karthala éditions, 1995.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  4. Groupe de généalogie et d'histoire, Université Inter-Âges de Granville, Granville... en flânant dans tes rues, éd. Ocep, Coutances 1994.
  5. Mémoires de la société d'archéologie, de la littérature, sciences et arts d'Avranches, volume 2, 1859.