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'''Jacques Joseph Bréhier''', né à [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]] en [[1800]], décédé en [[1872]], est un homme politique de la [[Manche]].
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Sous-préfet durant la Monarchie de Juillet, il refuse la sous-préfecture de Mortain en [[1841]] avant d'être nommé à Vire (Calvados) en [[1842]] puis Ruffec (Charente) en [[1846]].  
==Biographie==
Il est le fils de Louis Bréhier ([[1766]]-[[1852]]), capitaine d'infanterie, et de Nicole Lerebours de la Pigeonnière .


Précepteur de Louis-Napoléon Bonaparte, il est élu représentant de la Manche à l'Assemblée législative le 13 mai [[1849]] (12{{e}}) avec l'appui du parti modéré et les bonapartistes.
Sous-préfet durant la Monarchie de Juillet, il refuse la sous-préfecture de Mortain en [[1841]] avant d'être nommé à Vire (Calvados) en [[1842]], puis à Ruffec (Charente) en [[1846]].  


Il se marie le [[26 mai]] 1846 à [[Cérences]] avec Céleste Deslandes (1812-), qui lui donne deux enfants : Mathilde (1802-1861) et Hippolyte (1813-1890).
Précepteur des enfants du roi Jérome, frère de Napoléon I{{er}}, il est élu représentant de la Manche à l'Assemblée législative le 13 mai [[1849]] (12{{e}}) avec l'appui du parti modéré et les bonapartistes.  Il siège jusqu'au 2 décembre [[1851]], terme de ce premier et unique mandat.
Tout naturellement, il donne son soutien au coup d’état de [[Napoléon III]] qui en fait un conseiller d’État <ref name=dico >Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3.</ref>
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Il est conseiller général du [[canton de Juvigny-le-Tertre]] de [[1861]] à [[1870]].


Il est conseiller d'État.
Il est le frère aîné de [[Louis Bréhier]] ([[1802]]-[[1861]]), conseiller général d'[[Canton d'Isigny-le-Buat|Isigny-le-Buat]] de [[1852]] à [[1858]], et de [[Hippolyte Bréhier]] ([[1813]]-[[1890]]), conseiller général de [[Canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët|Saint-Hilaire-du-Harcouët]] de [[1852]] à [[1883]] et maire de Saint-Hailire-du-Harcouët<ref>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987.</ref>.
 
Il est domicilié à [[Cérences]].
 
Il meurt chez son frère [[Hippolyte Bréhier]] à l'âge de 71 ans.
 
==Distinction==
Il est officier de la Légion d'honneur <ref name=EC2></ref>.
 
{{Notes et références}}
 
==Articles connexes==
* [[Bréhier]]
* [[:Catégorie:Jacques Joseph Bréhier (image)|Galerie d'images]]
 
==Lien externe==
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=17745 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]


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Version du 1 janvier 2021 à 21:17

Acte de décès.

Jacques Joseph Bréhier, né à Saint-Hilaire-du-Harcouët le 30 novembre 1800 (9 frimaire an IX) et mort dans la même commune le 2 novembre 1872 [1], est un homme politique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Louis Bréhier (1766-1852), capitaine d'infanterie, et de Nicole Lerebours de la Pigeonnière .

Sous-préfet durant la Monarchie de Juillet, il refuse la sous-préfecture de Mortain en 1841 avant d'être nommé à Vire (Calvados) en 1842, puis à Ruffec (Charente) en 1846.

Il se marie le 26 mai 1846 à Cérences avec Céleste Deslandes (1812-), qui lui donne deux enfants : Mathilde (1802-1861) et Hippolyte (1813-1890).

Précepteur des enfants du roi Jérome, frère de Napoléon Ier, il est élu représentant de la Manche à l'Assemblée législative le 13 mai 1849 (12e) avec l'appui du parti modéré et les bonapartistes. Il siège jusqu'au 2 décembre 1851, terme de ce premier et unique mandat.

Tout naturellement, il donne son soutien au coup d’état de Napoléon III qui en fait un conseiller d’État [2]

Il est conseiller général du canton de Juvigny-le-Tertre de 1861 à 1870.

Il est le frère aîné de Louis Bréhier (1802-1861), conseiller général d'Isigny-le-Buat de 1852 à 1858, et de Hippolyte Bréhier (1813-1890), conseiller général de Saint-Hilaire-du-Harcouët de 1852 à 1883 et maire de Saint-Hailire-du-Harcouët[3].

Il est domicilié à Cérences.

Il meurt chez son frère Hippolyte Bréhier à l'âge de 71 ans.

Distinction

Il est officier de la Légion d'honneur [1].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de décès n° 200 - Page 504/662.
  2. Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3.
  3. « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.

Articles connexes

Lien externe