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'''Jacques Félix Meslin''', {{date naissance|1|3|1785|Bricquebec}} et {{date décès|23|4|1872|Valognes}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], militaire de profession.
'''Jacques Félix Meslin''', {{date naissance|1|3|1785|Bricquebec}} et {{date décès|23|4|1872|Valognes}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], militaire de profession.


Il s'engage dans la marine à 14 ans, avant de rejoindre l'armée de terre deux ans plus tard <ref name=JaV1>''Journal de l'arrondissement de Valognes'', 3 mai 1872, repris dans « Le général Meslin », ''Annuaire du département de la Manche'', 1877, p. 43-46. </ref>. Il prend part aux campagnes de Saint-Domingue en [[1801]], de Prusse en [[1803]], pendant laquelle il est blessé à Stralsund et son frère tué <ref name=JaV1/>, de Russie en [[1812]], pendant laquelle il est blessé une deuxième fois à Polotsk <ref name=JaV1/>. Il est aussitôt décoré de la Légion d'honneur <ref name=JaV1/>. « À 27 ans, dit-il, j'étais le plus jeune officier de la Légion d'honneur de toute l'armée. » <ref name=JaV1/>. Entre-temps, il a pris part aux batailles de d'Essling et de Wagram <ref name=JaV1/>.
==Biographie==
Il s'engage dans la marine à 14 ans, avant de rejoindre l'armée de terre deux ans plus tard <ref name=JaV1>''Journal de l'arrondissement de Valognes'', 3 mai 1872, repris dans « Le général Meslin », ''Annuaire du département de la Manche'', 1877, p. 43-46. </ref>. Il prend part aux campagnes de Saint-Domingue en [[1801]], de Prusse en [[1807]], pendant laquelle il est blessé à Stralsund et son frère tué <ref name=JaV1/>, d'Autriche en [[1809]] et de Russie en [[1812]], pendant laquelle il est blessé une deuxième fois à Polotsk <ref name=JaV1/>. Il est aussitôt décoré de la Légion d'honneur <ref name=JaV1/>. « À 27 ans, dit-il, j'étais le plus jeune officier de la Légion d'honneur de toute l'armée. » <ref name=JaV1/>. Entre-temps, il a pris part aux batailles d'Essling et de Wagram <ref name=JaV1/>.


Il participe à la défaite de Waterloo du [[18 juin]] [[1815]], avant d'être licencié de l’armée. Mais dès [[1819]], il est rappelé au service par le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, qui l’a connu en Russie <ref name=JaV1/>. En [[1823]], il participe à sa dernière campagne en Espagne pendant laquelle il est fait lieutenant-colonel <ref name=JaV1/>.
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Il est élu maire de Valognes de [[1852]] à 1869 <ref name=JaV1/> et [[Liste des conseillers généraux de la Manche|conseiller général]] du [[Canton de Barneville-Carteret|canton de Barneville]] de [[1852]] à [[1864]].


Il est élu député de [[Cherbourg]] le [[1er août|1{{er}} août]] [[1846]] <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref>. Il siège jusqu'au [[24 février]] [[1848]]. Il est élu de nouveau le [[29 février]] [[1852]] <ref name=Hamel/>. Il est réélu le [[21 juin]] [[1857]], puis le [[31 mai]] [[1863]] <ref name=Hamel/>. Il siège jusqu'au [[6 mai]] [[1869]] <ref name=Hamel/>. Le même jour, il est nommé sénateur par décret et siège jusqu'au[[4 septembre]] [[1870]] <ref>Site internet du Sénat, consulté le 26 novembre 2016. </ref>.
Il est élu député de [[Cherbourg]] le [[1er août|1{{er}} août]] [[1846]] <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref>. Il siège jusqu'au [[24 février]] [[1848]]. Il est élu de nouveau le [[29 février]] [[1852]] <ref name=Hamel/>. Il est réélu le [[21 juin]] [[1857]], puis le [[31 mai]] [[1863]] <ref name=Hamel/>. Il siège jusqu'au [[6 mai]] [[1869]] <ref name=Hamel/>. Le même jour, il est nommé sénateur par décret et siège jusqu'au [[4 septembre]] [[1870]] <ref>Site internet du Sénat, consulté le 26 novembre 2016. </ref>.


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Le [[5 février]] [[1823]], il achète l'[[hôtel de Louvières]] à Valognes.


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Il préside la Société d'horticulture de Valognes <ref name=JaV1/>. Une rue de cette ville honore sa mémoire.


Il meurt à 87 ans.
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== Liens externes ==
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Dernière version du 14 septembre 2023 à 12:10

Félix Meslin.

Jacques Félix Meslin, né à Bricquebec le 1er mars 1785 et mort à Valognes le 23 avril 1872, est une personnalité politique de la Manche, militaire de profession.

Biographie

Il s'engage dans la marine à 14 ans, avant de rejoindre l'armée de terre deux ans plus tard [1]. Il prend part aux campagnes de Saint-Domingue en 1801, de Prusse en 1807, pendant laquelle il est blessé à Stralsund et son frère tué [1], d'Autriche en 1809 et de Russie en 1812, pendant laquelle il est blessé une deuxième fois à Polotsk [1]. Il est aussitôt décoré de la Légion d'honneur [1]. « À 27 ans, dit-il, j'étais le plus jeune officier de la Légion d'honneur de toute l'armée. » [1]. Entre-temps, il a pris part aux batailles d'Essling et de Wagram [1].

Il combat encore à Leipzig en 1813 - où il reçoit trois balles dans le corps -, participe aux Cent-Jours puis à la défaite de Waterloo du 18 juin 1815, avant d'être licencié de l’armée. Mais dès 1819, il est rappelé au service par le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, qui l’a connu en Russie [1]. En 1823, il participe à sa dernière campagne en Espagne pendant laquelle il est fait lieutenant-colonel [1].

Jacques Félix Meslin.

En 1835, il est nommé maréchal de camp, commandant le département de la Manche, puis lieutenant-général en 1845 [1]. Il est mis en disponibilité en 1848 [1].

Il est élu maire de Valognes de 1852 à 1869 [1] et conseiller général du canton de Barneville de 1852 à 1864.

Il est élu député de Cherbourg le 1er août 1846 [2]. Il siège jusqu'au 24 février 1848. Il est élu de nouveau le 29 février 1852 [2]. Il est réélu le 21 juin 1857, puis le 31 mai 1863 [2]. Il siège jusqu'au 6 mai 1869 [2]. Le même jour, il est nommé sénateur par décret et siège jusqu'au 4 septembre 1870 [3].

Le 5 février 1823, il achète l'hôtel de Louvières à Valognes.

Il est le parrain du peintre Félix Buhot.

Il préside la Société d'horticulture de Valognes [1]. Une rue de cette ville honore sa mémoire.

Il meurt à 87 ans.

Distinctions

Il est grand officier de la Légion d'honneur en 1850 [1].

Il est aussi chevalier de Saint-Louis, officier de l'ordre de Léopold de Belgique,et officier de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne [1].

Hommage

Notes et références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 et 1,13 Journal de l'arrondissement de Valognes, 3 mai 1872, repris dans « Le général Meslin », Annuaire du département de la Manche, 1877, p. 43-46.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  3. Site internet du Sénat, consulté le 26 novembre 2016.

Liens internes

Liens externes