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« Jacques Demy et Cherbourg » : différence entre les versions

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==Source==
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''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2


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Version du 30 septembre 2010 à 15:56

Jacques Demy, né à Pontchâteau (Loire-Atlantique) le 5 juin 1931 et décédé à Paris le 27 octobre 1990, est une cinéaste français lié au département de la Manche.  

Il a « enchanté » Cherbourg…

Il a suffi de huit semaines de présence pendant le tournage des Parapluies de Cherbourg pour que Jacques Demy devienne Cherbourgeois pour l’éternité…

Dans sa jeunesse, Jacques Demy se destine à la mécanique et à l’électricité mais, à quatorze ans, il s’achète une caméra et tourne l’aventure d’une fillette kidnappée, Solange. La pellicule, surexposée, ne livre que du blanc !

Il se forme à Paris et entre dans la carrière de réalisateur avec, en 1957, « Le Bel indifférent » sur un texte de Cocteau. Il tourne en 1961 « Lola » avec Michel Legrand, mais le succès n’arrive qu’en 1964 avec la sortie des « Parapluies de Cherbourg » qui enchaîne récompense sur récompense : prix Louis Delluc, palme d’or à Cannes, succès aux Etats-Unis et au Japon. La comédie musicale à la française triomphe et fait le bonheur et la notoriété de Cherbourg.

Des acteurs, on ne se souvient surtout que de la belle et jeune Catherine Deneuve, les autres, Anne Vernon (la mère), Nino Castenuovo (l’amoureux perdu) et Marc Michel (le mari désigné) sont tombés dans l’oubli, même la musique a été un peu éclipsée par celle des «  Demoiselles de Rochefort », toujours de Michel Legrand.

Jacques Demy engrange d’autres succès : « Les Demoiselles de Rochefort » (1966), « Peau d’âne » (1970), mais le genre s’épuise. Il s’oriente, avec moins d’éclat, vers des films d’auteur. Il renoue avec la comédie musicale en 1988 dans « Trois places pour le 26 » pour Yves Montand et « Parking » à nouveau avec Michel Legrand.

Son épouse Agnès Varda et ses enfants ont tourné en sa mémoire un film sur un petit garçon qui ne voulait pas être garagiste.

Les Cherbourgeois ne l’ont pas oublié… Les plus chagrins lui reprocheront d’avoir donné de Cherbourg l’image d’une ville où il pleut sans arrêt… les plus optimistes auront le bon goût de faire remarquer qu’il fallut appeler les pompiers pour simuler le crachin pendant le tournage !  

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2

Plus d’infos

Éditions Eurocibles, Marigny