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'''Jacques Casimir Jouan''', né à [[Saint-Christophe-du-Foc]] le 4 mars [[1767]], décédé le 7 mars [[1847]], est un militaire de la [[Manche]].
'''Jacques Casimir Jouan''', {{date naissance|4|3|1767|Saint-Christophe-du-Foc}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5e7d163dbec/5e5e7d17e6b04.ef=2&s=14 - Acte de baptême - Page 68/74].</ref> et {{date décès|7|3|1847|Tréauville}} <ref name=EC2> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e651c0f90c09/5e651c115f4c3.ef=2&s=14 – Acte de décès n° 11 - Page 93/253].</ref>, est un militaire et un homme politique de la [[Manche]].


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==Biographie==
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Il devient maire de Tréauville en [[1841]]. Il le reste jusqu'à sa mort.
 
Il meurt dans sa propriété de La Housseraie à Tréauville, à 80 ans.
 
Il est le père du capitaine de vaisseau [[Henri Jouan]] ([[1821]]-[[1907]]).
 
== Distinctions ==
* Chevalier de Saint-Louis en [[1814]].
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==Article connexe==
* [[Jouan]]


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[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]

Version du 1 janvier 2021 à 21:16

Jacques Casimir Jouan, né à Saint-Christophe-du-Foc le 4 mars 1767 [1] et mort à Tréauville le 7 mars 1847 [2], est un militaire et un homme politique de la Manche.

Biographie

Il commence sa carrière militaire en s'enrôlant dans le 2e bataillon de la Manche le 25 octobre 1791, où il est très vite promu lieutenant de grenadiers, puis capitaine deux ans plus tard.

Il est chef de bataillon en 1807, servant sous les ordres du général Oudinot, avant de rejoindre la garde impériale de Napoléon Ier en 1810. Il est nommé commandant du 7e régiment de voltigeurs en mars 1813, puis promu la même année colonel-major (mai) puis général de brigade (octobre).

Il participe notamment aux batailles de Valmy (1792), Iéna (1806), Wagram (1809) et Dresde (1813). Il est plusieurs fois blessé. Il a le bras gauche emporté par un boulet de canon à la bataille de Dresde le 26 août 1813.

Retiré de l'armée active, le général Jouan se voit confier le commandement du département de la Drôme en 1814, puis celui de l'Ardèche en 1815. Il prend sa retraite militaire le 1er juillet 1818.

Il commande la place de Cherbourg en 1830 [3].

Il devient maire de Tréauville en 1841. Il le reste jusqu'à sa mort.

Il meurt dans sa propriété de La Housseraie à Tréauville, à 80 ans.

Il est le père du capitaine de vaisseau Henri Jouan (1821-1907).

Distinctions

  • Chevalier de Saint-Louis en 1814.
  • Commandeur de la Légion d'honneur en 1837 (membre en 1804 et officier en 1813).

Hommage

Une rue de Cherbourg honore sa mémoire.

Notes et références

  1. - Acte de baptême - Page 68/74.
  2. – Acte de décès n° 11 - Page 93/253.
  3. Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers, éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973 par La Dépêche, p. 55.

Article connexe