Jacqueline Gallouin-Chauvet
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Jacqueline Gallouin-Chauvet, née Chauvet à Coutances en 1914 et morte à Coutances le 11 octobre 1982, est une personnalité de la Manche.
Le beau sourire de la « Volante de Coutances »
Fille du docteur Stephen Chauvet, Jacqueline Gallouin-Chauvet appartient à une vieille famille du coutançais à qui son père a transmis son culte de la Normandie et du terroir[1].
Avec Louis Lebel-Géhenne puis avec M. Nativel, Jacqueline Gallouin est l’un des « piliers » de « La Volante de Coutances » qu’elle crée le 4 juin 1933, jour des célèbres fêtes du Millénaire à Coutances[1]. Depuis cette date, l’alliance très fidèle de cette dame et du folklore Coutançais ne cesse de rayonner, dans les manifestations et les représentations, en France et à l’étranger, auxquelles le groupe apporte sa contribution.
« La Volante de Coutances » voyage avec son immuable image de la bourgeoisie rurale coutançaise de la première moitié du XIXe siècle, tandis que Jacqueline Gallouin-Chauvet entretient avec passion et compétence l’héritage d’un patrimoine culturel particulièrement riche[1].
Au plan national, elle siège comme membre fondateur au Conseil de la confédération des groupes folkloriques de France[1]. Elle se montre particulièrement experte dans le domaine du costume régional, et l’on a souvent recours à son savoir.
Son manoir du Val-Villodon, à Nicorps, contenait de précieuses collections, et selon la volonté de son père, qui les avait constituées, elle a offert au musée de Coutances les terres cuites anciennes[1].
Fidèle aux rencontres placées sous le signe de la Normandie traditionnelle, et particulièrement à la fête folklorique de Varenguebec, Jacqueline Gallouin-Chauvet, a laissé le souvenir d’une femme au grand cœur[1].
Notes et références
Lien interne
- Volante de Coutances, coiffe