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'''Jack Meslin''', né à Leyde (Pays-Bas) {{date naissance|7|4|1914}}, mort à [[Saint-Lô]] dans la nuit du [[6 juin|6]] au [[7 juin]] {{année de décès|en|1944}}, est une personnalité de la [[Manche]], médecin de profession et résistant .
[[Fichier:Meslin.jpg|thumb|Portrait de Jack Meslin]]
'''Jack Meslin''', né à Leyde (Pays-Bas) {{date naissance|7|4|1914}} et {{date décès|6|6|1944|Saint-Lô}}, est une personnalité de la [[Manche]], médecin de profession et résistant, « Mort pour la France ».


== Biographie ==
Marié et père de deux enfants, Jack Meslin est domicilié à [[Cherbourg]] quand il est mobilisé en [[1939]]. Il participe à la campagne de [[1940]] comme médecin-lieutenant. Fait prisonnier, il est affecté, en raison de sa connaissance de la langue allemande, au service chargé de la censure des lettres des prisonniers français.
Marié et père de deux enfants, Jack Meslin est domicilié à [[Cherbourg]] quand il est mobilisé en [[1939]]. Il participe à la campagne de [[1940]] comme médecin-lieutenant. Fait prisonnier, il est affecté, en raison de sa connaissance de la langue allemande, au service chargé de la censure des lettres des prisonniers français.


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En novembre [[1943]], il est dénoncé comme gaulliste par la vicomtesse [[Élisa de Plinval]] et [[Marie-Louise Guéret]]. Cela est sans effet auprès de la Kreiskommandantur, mais la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]], alertée, le surveille de plus en plus étroitement.
En novembre [[1943]], il est dénoncé comme gaulliste par la vicomtesse [[Élisa de Plinval]] et [[Marie-Louise Guéret]]. Cela est sans effet auprès de la Kreiskommandantur, mais la [[Gestapo dans la Manche|Gestapo]], alertée, le surveille de plus en plus étroitement.


Le [[17 mars]] [[1944]], il est arrêté avec de nombreux camarades lors du démantèlement de son réseau par la Gestapo. Il meurt comme la plupart d'entre eux, sous les décombres de la [[prison de Saint-Lô]], bombardée par les Alliés, dans la nuit du [[6 juin|6]] au [[7 juin]] [[1944]].  
Le [[17 mars]] [[1944]], il est arrêté, suite à l'infiltration du réseau par le contre-espionnage allemand, avec de nombreux camarades, lors du démantèlement de son réseau par la Gestapo. Il meurt comme la plupart d'entre eux, sous les décombres de la [[prison de Saint-Lô]], bombardée par les Alliés, dans la nuit du [[6 juin|6]] au [[7 juin]] [[1944]]<ref> ''MémorialGenWeb'', site internet [http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5524363 ''(lire en ligne)''] </ref><ref>''Réseau Alliance'', Biographie de Jack Meslin [http://www.reseaualliance.org/pages/biographie-des-membres/meslin-jack.html''(lire en ligne)'']</ref>.


==Hommage==
Sur son acte de décès, dressé le [[23 août]] 1944, il est déclaré « Mort pour la France » par décision du [[5 juillet]] [[1947]], numéro d'enregistrement 43 375 <ref>''Acte de décès'' n°46C, Saint-Lô, 1944.</ref>.
Une [[Rue Jack-Meslin (Cherbourg-Octeville)|rue de Cherbourg-Octeville]] perpétue sa mémoire.
 
==Distinction==
* Médaille de la Résistance à titre posthume
 
== Hommages ==
 
* Son nom est inscrit sur les monuments commémoratifs suivants :
** [[Monument aux morts de Cherbourg]], [[Avenue de Paris (Cherbourg-Octeville)|avenue de Paris]] à [[Cherbourg-en-Cotentin]]
** [[Monument aux morts d'Octeville]]
** Plaques commémoratives 1939-1945 au [[Lycée Victor Grignard]] à [[Cherbourg-en-Cotentin]]
** [[Monument aux morts de Portbail]]
** [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à Saint-Lô
** Plaque commémorative du bombardement du 6 juin 1944 à Saint-Lô
** Mémorial de l'Alliance, {{1er}} arrondissement de Paris
** Plaque commémorative 1939-1945 de la Faculté de Médecine Paris-Descartes, {{6e}} arrondissement de Paris
 
* Une [[Rue Jack-Meslin (Cherbourg-Octeville)|rue de Cherbourg-Octeville]], inaugurée en [[1955]], perpétue sa mémoire.
{{Notes et références}}
 
== Article connexe ==
*[[Meslin]]
 
{{CLEDETRI:Meslin, Jack}}


{{DEFAULTSORT:Meslin, Jack}}
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 30 ans]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à Saint-Lô]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Dernière version du 12 février 2024 à 22:43

Portrait de Jack Meslin

Jack Meslin, né à Leyde (Pays-Bas) le 7 avril 1914 et mort à Saint-Lô le 6 juin 1944, est une personnalité de la Manche, médecin de profession et résistant, « Mort pour la France ».

Biographie

Marié et père de deux enfants, Jack Meslin est domicilié à Cherbourg quand il est mobilisé en 1939. Il participe à la campagne de 1940 comme médecin-lieutenant. Fait prisonnier, il est affecté, en raison de sa connaissance de la langue allemande, au service chargé de la censure des lettres des prisonniers français.

En tant que médecin, il s'emploie à réformer les soldats français. Libéré après dix mois de captivité en février 1941, il ouvre un cabinet médical à Cherbourg.

Début 1943, il entre en contact avec René Leseigneur, qui le fait entrer au sein du réseau Alliance sous le pseudonyme de « Le Vairon ». Il devient chef du groupe de Cherbourg.

Nommé médecin du dispensaire allemand, il entretient avec le Kreiskommandant Withelz des rapports courtois et amicaux. Tout ceci lui permet, au cours de leurs conversations, d'obtenir de précieux renseignements sur les fortifications établies dans la Hague et sur les côtes nord et est du Cotentin ou sur les pistes d'envol en construction dans la presqu’ile pour le lancement des V1 et V2.

Il participe aussi au sabotage du STO en fournissant aux jeunes requis des certificats médicaux attestant de leur inaptitude.

En novembre 1943, il est dénoncé comme gaulliste par la vicomtesse Élisa de Plinval et Marie-Louise Guéret. Cela est sans effet auprès de la Kreiskommandantur, mais la Gestapo, alertée, le surveille de plus en plus étroitement.

Le 17 mars 1944, il est arrêté, suite à l'infiltration du réseau par le contre-espionnage allemand, avec de nombreux camarades, lors du démantèlement de son réseau par la Gestapo. Il meurt comme la plupart d'entre eux, sous les décombres de la prison de Saint-Lô, bombardée par les Alliés, dans la nuit du 6 au 7 juin 1944[1][2].

Sur son acte de décès, dressé le 23 août 1944, il est déclaré « Mort pour la France » par décision du 5 juillet 1947, numéro d'enregistrement 43 375 [3].

Distinction

  • Médaille de la Résistance à titre posthume

Hommages

Notes et références

  1. MémorialGenWeb, site internet (lire en ligne)
  2. Réseau Alliance, Biographie de Jack Meslin (lire en ligne)
  3. Acte de décès n°46C, Saint-Lô, 1944.

Article connexe