Hubert de Pourtalès
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Hubert de Pourtalès, né à Paris le 5 janvier 1863 et mort dans la même commune le 29 avril 1949, est un homme politique de la Manche, militaire de profession.
Il est le fils d'Edmond de Pourtalès (1828-1895) et de Sophie Mélanie Renouard de Bussière (1836-1914).
Il s'engage dans la carrière militaire, au sein de la cavalerie, dont il devient officier [1].
Peu après avoir quitté l'armée, il se marie à Paris le 30 juin 1890 avec Marguerite de Schickler (1870-1956), propriétaire du château de Martinvast, qui lui donne quatre enfants : Béatrix (1892-1987), Max (1893-1935), Jeanne (1897-1984) et Louis (1905-1945)[1][2][3]. Le couple vit l'hiver dans son hôtel particulier de Neuilly et d'avril à octobre dans son château normand [1]. Passionné de cheval, il accorde une attention particulière au haras du château de Martinvast, qui compte près d'une cinquantaine de chevaux [1].
Il est élu maire de Martinvast en 1892. Il le reste jusqu'à sa mort, en 1949, et même durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant plus d'un demi-siècle, il se fait remarquer par son « extrême bonté ». Il donne de l'argent aux nécessiteux et ne ménage pas sa présence pour soutenir ses administrés en difficulté. Il offre aussi plusieurs terrains à la commune. Ainsi, en 1909, il offre une de ses maisons, au hameau Léger, pour accueillir la poste menacée de disparition [1]. « Il a fait ce qu'aucun maire n'aura les moyens personnels de faire après lui, c'est de soutenir la population comme sa propre famille », juge son successeur Étienne de Quatrebarbes. Sa fille Béatrix de Hauteville lui succède le 22 juin 1949.
Hommage
Une place de Martinvast perpétue sa mémoire.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Étienne de Quatrebarbes, Martinvast, un siècle d'histoire..., 2001.
- ↑ Né à Paris et inscrit sur le Monument aux morts de Martinvast à la date de 1944.
- ↑ Né le 6 mai 1905, retrouvé au lieu-dit "Bagatelle", environ quinze mois après sa mort, Acte de décès n°12, 1945, La Réunion, Lot et Garonne. " Cultivateur demeurant à Lasserre-Francescas, « Mort pour la France » " (sans numéro d'enregistrement).