Actions

« Hortson » : différence entre les versions

De Wikimanche

(création par transfert)
 
(bibliographie)
 
(9 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Hortson''' était une entreprise de la [[Manche]], implantée à [[Cherbourg]].
[[Fichier:Hortson.jpg|thumb|right|230px|Publicité ''(1960)''.]]
'''Hortson''' est une ancienne entreprise de la [[Manche]], implantée à [[Cherbourg]].


En [[1960]], sous l’impulsion du maire [[Jacques Hébert]], Hortson s’implante dans le quartier du Maupas à [[Cherbourg]]. Une centaine de salariés fabriquent des projecteurs et de caméras pour le cinéma, notamment pour l’ORTF et la télévision russe. Rachetée, l’usine se spécialise sous le nom de Thomson-CSF Audiovisuel dans les caméras de surveillance et médicales, puis dans la production de circuits électroniques de terminaux d’ordinateurs pour le compte des [[Constructions mécaniques de Normandie|CMN]] et de l’[[Arsenal de Cherbourg|arsenal]].
Elle est créée par [[Louis Coulomb]], président directeur général, et son siège est 58 rue d’Hauteville à [[Paris]] dans le {{10e}} arrondissement.


À partir de [[1976]], elle se consacre à la production de dispositifs électroniques pour faisceaux hertziens, employant 260 ouvriers en [[1979]] avec pour contrat les radars des ''Mirage F1'' et les ''Étendard'' de l’armée de l’air, et culminant à 400 employés à la fin des années 1980, après son emménagement en [[1987]] dans une nouvelle usine modernisée à [[Tourlaville]] : pendant une décennie, l’atelier électronique s'étoffe, se complète d’une chaîne de fabrication de relais mobiles pour la télévision, et d’un atelier de traitement de surface en mécanique <ref name="Hortson">Frédéric Patard, « D’Hortson à Sanmina, 45 ans d’histoire industrielle », ''La Presse de la Manche'', 17 novembre 2007.</ref>.
En février [[1960]] <ref>« Nos années 60 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2010, p. 35. </ref>, sous l’impulsion du maire [[Jacques Hébert]], Hortson s’implante dans le [[Le Maupas|quartier du Maupas]] à [[Cherbourg]]. Une centaine de salariés fabriquent des projecteurs et des caméras pour le cinéma, notamment pour l’ORTF et la télévision russe. Rachetée, l’usine se spécialise sous le nom de Thomson-CSF Audiovisuel dans les caméras de surveillance et médicales, puis dans la production de circuits électroniques de terminaux d’ordinateurs pour le compte des [[Constructions mécaniques de Normandie|CMN]] et de l’[[Arsenal de Cherbourg|arsenal]].


Dans le cadre de la restructuration interne d’[[Alcatel]], le site, qui compte 300 salariés, est vendu en [[2002]] à [[Sanmina]] qui cesse son activité en mars [[2008]].  
À partir de [[1976]], elle se consacre à la production de dispositifs électroniques pour faisceaux hertziens, employant 260 ouvriers en [[1979]] avec pour contrat les radars des ''Mirage F1'' et des ''Étendard'' de l’armée de l’air, et culminant à 400 employés à la fin des années 1980, après son emménagement en [[1987]] dans une nouvelle usine modernisée à [[Tourlaville]] : pendant une décennie, l’atelier électronique s'étoffe, se complète d’une chaîne de fabrication de relais mobiles pour la télévision, et d’un atelier de traitement de surface en mécanique <ref name="Hortson">[[Frédéric Patard]], « D’Hortson à Sanmina, 45 ans d’histoire industrielle », ''La Presse de la Manche'', 17 novembre 2007.</ref>.


==Notes==
Dans le cadre de la restructuration interne d’[[Alcatel]], le site, qui compte 300 salariés, est vendu en [[2002]] à [[Sanmina]] qui cesse son activité en mars [[2008]].
<references />


[[Catégorie:Entreprise de la Manche]]
{{Notes et références}}
[[Catégorie:Cherbourg-Octeville]]
 
==Bibliographie==
* « Usine Hortson à Cherbourg », ''Études et travaux'', n° 64, 1961-1962
[[Catégorie:Ancienne entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]]

Dernière version du 29 septembre 2019 à 15:49

Publicité (1960).

Hortson est une ancienne entreprise de la Manche, implantée à Cherbourg.

Elle est créée par Louis Coulomb, président directeur général, et son siège est 58 rue d’Hauteville à Paris dans le 10e arrondissement.

En février 1960 [1], sous l’impulsion du maire Jacques Hébert, Hortson s’implante dans le quartier du Maupas à Cherbourg. Une centaine de salariés fabriquent des projecteurs et des caméras pour le cinéma, notamment pour l’ORTF et la télévision russe. Rachetée, l’usine se spécialise sous le nom de Thomson-CSF Audiovisuel dans les caméras de surveillance et médicales, puis dans la production de circuits électroniques de terminaux d’ordinateurs pour le compte des CMN et de l’arsenal.

À partir de 1976, elle se consacre à la production de dispositifs électroniques pour faisceaux hertziens, employant 260 ouvriers en 1979 avec pour contrat les radars des Mirage F1 et des Étendard de l’armée de l’air, et culminant à 400 employés à la fin des années 1980, après son emménagement en 1987 dans une nouvelle usine modernisée à Tourlaville : pendant une décennie, l’atelier électronique s'étoffe, se complète d’une chaîne de fabrication de relais mobiles pour la télévision, et d’un atelier de traitement de surface en mécanique [2].

Dans le cadre de la restructuration interne d’Alcatel, le site, qui compte 300 salariés, est vendu en 2002 à Sanmina qui cesse son activité en mars 2008.

Notes et références

  1. « Nos années 60 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2010, p. 35.
  2. Frédéric Patard, « D’Hortson à Sanmina, 45 ans d’histoire industrielle », La Presse de la Manche, 17 novembre 2007.

Bibliographie

  • « Usine Hortson à Cherbourg », Études et travaux, n° 64, 1961-1962