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« Homère et les bergers » : différence entre les versions

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(Corot)
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'''''Homère et les bergers''''' est un tableau de [[Camille Corot]] exposé au [[musée des beaux-arts de Saint-Lô]].
'''''Homère et les bergers''''' est un tableau de [[Camille Corot]] exposé au [[musée des beaux-arts de Saint-Lô]].


Camille Corot (1790-1875), peintre paysagiste, s'inspire du poème « L'Aveugle » d'André Chénier<ref name=crecet>« [http://www.musees-basse-normandie.fr/musees-normandie-musees/musees-musees-normandie-partenaires-musees.php?idm=54 Musée des beaux-arts et d'histoire] », réseau des musées de Basse-Normandie, Centre régional de culture ethnologique et technique, 2009.</ref> pour représenter l'auteur grec contant son histoire à trois bergers de l'île de Syros. La toile clot une série de l'artiste sur l'isolement<ref name=crecet/>.
Camille Corot (1790-1875), peintre paysagiste, s'inspire du poème « L'Aveugle » d'André Chénier<ref name=crecet>« [http://www.musees-basse-normandie.fr/musees-normandie-musees/musees-musees-normandie-partenaires-musees.php?idm=54 Musée des beaux-arts et d'histoire] », réseau des musées de Basse-Normandie, Centre régional de culture ethnologique et technique, 2009.</ref> pour représenter l'auteur grec contant son histoire à trois bergers de l'île de Syros. La toile clôt une série de l'artiste sur l'isolement<ref name=crecet/>.


Elle mesure 80 sur 130 cm.
Elle mesure 80 sur 130 cm.


Présenté au Salon de [[1845]], le tableau est donné à la ville de Saint-Lô par l'artiste en [[1863]] par l'intermédiaire d'un des parents des [[Osmond]], Isidore Elie<ref>Michael Pantazzi et Vincent Pomarède, ''Corot, 1796-1875'', 1996</ref>. Charles Baudelaire le compare alors à Théodore Rousseau en le portant « à la tête de l'école moderne du paysage » : « Ainsi dans ''Homère et les bergers'', rien n’est inutile, rien n’est à retrancher ; pas même les deux petites figures qui s’en vont causant dans le sentier. — Les trois petits bergers avec leur chien sont ravissants, comme ces bouts d’excellents bas-reliefs qu’on retrouve dans certains piédestaux des statues antiques. — Homère ressemble peut-être trop à Bélissaire. »<ref>Charles Baudelaire, ''Curiosités esthétiques'', 1868.</ref>.  
Présenté au Salon de [[1845]], le tableau est donné à la ville de Saint-Lô par l'artiste en [[1863]] par l'intermédiaire d'un des parents des [[Osmond]], Isidore Elie<ref>Michael Pantazzi et Vincent Pomarède, ''Corot, 1796-1875'', 1996</ref>. Charles Baudelaire le compare alors à Théodore Rousseau en le portant « à la tête de l'école moderne du paysage » : « Ainsi dans ''Homère et les bergers'', rien n’est inutile, rien n’est à retrancher ; pas même les deux petites figures qui s’en vont causant dans le sentier. — Les trois petits bergers avec leur chien sont ravissants, comme ces bouts d’excellents bas-reliefs qu’on retrouve dans certains piédestaux des statues antiques. — Homère ressemble peut-être trop à Bélisaire. »<ref>Charles Baudelaire, ''[https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Baudelaire_-_Curiosit%C3%A9s_esth%C3%A9tiques_1868.djvu/62 Curiosités esthétiques]'', 1868.</ref>.  


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 4 février 2020 à 07:38

Homère et le bergers par Corot, 1835.

Homère et les bergers est un tableau de Camille Corot exposé au musée des beaux-arts de Saint-Lô.

Camille Corot (1790-1875), peintre paysagiste, s'inspire du poème « L'Aveugle » d'André Chénier[1] pour représenter l'auteur grec contant son histoire à trois bergers de l'île de Syros. La toile clôt une série de l'artiste sur l'isolement[1].

Elle mesure 80 sur 130 cm.

Présenté au Salon de 1845, le tableau est donné à la ville de Saint-Lô par l'artiste en 1863 par l'intermédiaire d'un des parents des Osmond, Isidore Elie[2]. Charles Baudelaire le compare alors à Théodore Rousseau en le portant « à la tête de l'école moderne du paysage » : « Ainsi dans Homère et les bergers, rien n’est inutile, rien n’est à retrancher ; pas même les deux petites figures qui s’en vont causant dans le sentier. — Les trois petits bergers avec leur chien sont ravissants, comme ces bouts d’excellents bas-reliefs qu’on retrouve dans certains piédestaux des statues antiques. — Homère ressemble peut-être trop à Bélisaire. »[3].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Musée des beaux-arts et d'histoire », réseau des musées de Basse-Normandie, Centre régional de culture ethnologique et technique, 2009.
  2. Michael Pantazzi et Vincent Pomarède, Corot, 1796-1875, 1996
  3. Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques, 1868.