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Histoire de Bretteville

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Les familles historiques de la commune sont les Liot [1], les Roger (ces deux familles étaient déjà présentes sur la paroisse en 1253), les Besnard, les Fouquet, les Rouxel, citées dans le journal de Gilles de Gouberville, qui ont pour certaines laissé leur nom à des hameaux (Liot, Besnard) et dont il existe encore aujourd'hui des représentants (voir André Rouxel, par ex.). On peut aussi citer les familles Maze, Lebrettevillois et Gibert dont l'implantation sur la paroisse est peut-être un peu postérieure, mais aussi très ancienne.

Époque médiévale

La seigneurie aurait appartenu dès le 12e [2] siècle à la famille du sieur de Gouberville [3]. C'est Cécile Picot, fille de Guillaume Picot (et arrière-grand-tante de Gilles), seigneur de Gouberville, qui la transmet à la famille de Bricqueville, par son mariage avec Jean de Bricqueville, à la fin du 14e [4] ou au début du 15e siècle [5]. La seigneurie se transmet ensuite de père en fils sur 10 générations jusqu'à la Révolution. Il faut toutefois noter que l'arrière-arrière petit-fils de Jean de Bricqueville susnommé, Jean de Bricqueville, est mort sans avoir été marié. En l'absence de descendance mâle, le fief est donc revenu à son frère Pierre, qui a continué la lignée (cf famille de Bricqueville).

Plan du château de Bretteville, copie du cadastre napoléonien réalisée le 8 mars 1891
Le château

Les seigneurs habitent d'abord un vieux château-fort, construit sur des bases romaines, remplacé vers le 16e (ou 18e ? [6]) siècle par un château orné de « panaches de pierres sculptées », doté d'une chapelle et entouré d'un petit bois. Ce château, d'assez grandes dimensions, est vendu par Armand de Bricqueville le 2 juillet 1822 et démoli vers 1829 [7][8][9]. La ferme qui subsiste encore aujourd'hui est tout ce qui reste dudit château. Elle appartenait en 1936 à Mme veuve Germain, riche propriétaire que l'on surnommait localement "la baronne". Victime d'un incendie le 11 juin 1936 [10], louée jusqu'en 1936 ou 1937 par un certain Jules Lelong, la ferme du Vieux-Château abrite ensuite le frère, le neveu et enfin le petit-neveu de Mme Germain. Ce dernier y habite toujours. La rue du Vieux-Château, située juste devant la bâtisse, rappelle aujourd'hui cette partie du passé médiéval de Bretteville.

L'église

On ne sait rien de l'église d'avant le 15e siècle, sauf qu'elle se trouvait, selon la légende, au même endroit que l'édifice actuel. Celui-ci a sans doute été construit après que Jean de Bricqueville est entré en possession de la seigneurie, puisqu'il y a intégré ses armes en de nombreux endroits (cf. église Saint-Germain).

18e siècle

La paroisse est décrite ainsi en 1731 : « Bretteville, seigneur M. De Bricqueville, 380 acres de terres en labour et herbage de bon fonds; 30 vergées de pré. Landes, montagnes et rochers, 320 vergées. » [11]

En 1789, les Brettevillais paient entre autres 1264 livres et 10 sous de taille, 819 livres de capitation, 420 livres et 1 sou de corvée, 1356 livres et 3 sous de vingtième. Au total, 4861 livres, 15 sous et 3 deniers. Il y a alors 107 cultivateurs, dont 83 propriétaires exploitants et 24 fermiers. Le comte Claude Marie de Bricqueville est non-résident et est à ce titre avantagé fiscalement.

En 1790, les murs du presbytère sont jugés « fort vieux » par les officiers municipaux.

Une chapelle dédiée à saint Martin est remplacée par « une petite maison d'école » probablement dans la seconde moitié du 18e siècle.

19e siècle

Un nouveau presbytère est construit à une date indéterminée.

L'Annuaire du département de la Manche de 1834 fait état d'au moins quatre moulins à grain et quatre moulins à huile situés le long du ruisseau du Pas Vastel, appartenant aux sieurs Germain, Gibert, Le Vallois et Roger.

L'école de filles est construite en 1869 [12] à l'emplacement de la grange des dîmes du château [13] par M. Lefebvre, architecte à Cherbourg, pour 7 650 francs.

En 1879, au cours de fouilles archéologiques à la pointe du Heu, Henri Menut met au jour une station préhistorique de l'âge de pierre, preuve que l'homme s'était déjà établi là environ 100 000 ans avant Jésus-Christ. Des silex de cette époque sont conservés au muséum Emmanuel-Liais [14].

Le matin du 10 août 1880, Léon Gambetta visite les forts du Roule, de Bretteville, de Querqueville, des Couplets, d'Octeville et de Nacqueville [15].

En septembre 1898, le ministre Édouard Lockroy visite le port des Flamands, la pyrotechnie, la batterie Bretteville et le fort Caplain.

20e siècle

À partir de 1911, et jusqu'en 1950, la commune est desservie par le Tue-Vaques, le train de Cherbourg à Barfleur.

Première Guerre mondiale

Le 1er bataillon du 23e régiment d'infanterie territoriale (RIT), emmené par le commandant Collace, arrive le 5 août 1914 à Tourlaville, Digosville, Bretteville et Maupertus, pour tenir les avant-postes du port de Cherbourg.

Mandature de Jules Le Seigle

Jules Le Seigle est maire de Bretteville de 1925 à 1941.

C'est en 1925 que la première colonie de vacances de Dreux (Eure-et-Loir) est créée à Bretteville [16].

L'association des anciens combattants de Bretteville est créée en janvier 1929. Son siège social se trouve à la mairie [17].

L'électricité arrive dans sa commune au début des années 1930 [18][19].

En 1939, il y a encore un exploitant à la carrière : Christiani et Nielsen. Si on ne sait pas précisément où se situait cette carrière, on sait en revanche que Christiani et Nielsen était une entreprise danoise de Copenhague qui faisait travailler des ouvriers près de la gare maritime et plus largement dans le port de Cherbourg dans les années 1930. La même année 1939, seuls quatre habitants possèdent le téléphone (et à peu près autant l'automobile), dont le maire.

Mandature de François Liot

François Liot est élu maire de Bretteville en 1941.

Lors du référendum d'octobre 1946 proposant à la population française l'adoption d'une nouvelle constitution pour la création de la Quatrième République, les Brettevillais sont 199 à voter sur 310 inscrits. Ils sont 156 à dire non [20], soit près de 8 votants sur 10 (78 %).

Mandature d'Eugène Le Pley (1947-1959)

Eugène Le Pley est élu maire de Bretteville en 1947.

Lors du référendum de septembre 1958 proposant à la population française l'adoption d'une nouvelle constitution en vue de la création de la Cinquième République, les Brettevillais sont 240 à voter sur 290 inscrits. Ils y sont favorables à 96 % : 230 disent oui [21].

Mandature de Georges Bameulle (1959-1989)

Georges Bameulle est élu maire de Bretteville au second tour en mars 1959. Dès le début de son mandat, il est confronté au problème du virage meurtrier Saint-Germain, qui ne verra sa résolution que sous la mandature Suzanne Roupsard (cf. Georges Bameulle).

Le 20 mai 1959, il fait adhérer la commune au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable [22]. L'eau courante arrive d'ailleurs au hameau Besnard en 1962.

En 1971, la municipalité décide d'acquérir le fort de Bretteville-Bas, en vue d'y implanter un centre aéré, un terrain de camping, un plateau scolaire et une aire de stationnement [23]. En 1976, le camping municipal est créé pour 100 places.

La fermeture de l'école des filles est actée en avril 1977 par le conseil municipal [24], qui s'y installe par la suite [25]. Toujours en 1977, le comité des fêtes est créé sous l'impulsion de Camille Leroux, son président. Le comité organise le premier repas des aînés de la commune, qui se tient le 27 novembre 1977 à Tourlaville [26]. Il crée aussi la fête champêtre, qui se déroule depuis 1978 traditionnellement le 1er dimanche d'août [27], d'abord dans un terrain proche du hameau Besnard, puis noin loin de la gare, en bord de mer. Le club des aînés est quant à lui créé en 1982 [28][29].

La première tranche de la nouvelle école publique (école maternelle) de Bretteville, dont les plans ont été dessinés par l'architecte Hamm et dont les travaux ont débuté en 1986 sur un terrain de 5510 mètres carrés [30], est inaugurée officiellement le 19 décembre 1987 par Georges Bameulle, maire, en présence de personnalités (René Travert, sénateur, Olivier Stirn, député, Georges Fatôme, conseiller général ...) et des maires du canton [31].

Position du conseil sur les installations nucléaires de la Hague (1977-1979)

Alors que le Conseil d'État donne son feu vert pour la construction de la centrale nucléaire de Flamanville, à la fin de l'année 1977, le conseil municipal de Bretteville donne son accord sur un projet de délibération (soumis à toutes les communes de la région) proposé par le comité contre la pollution atomique de la Hague. Il mandate M. Carré, maire-adjoint, pour intervenir dans toute procédure susceptible, par la voie de référé, d'interdire des travaux ou une activité de nature à nuire à la santé publique des habitants de la commune et obtenir dans un premier temps la nomination d'experts judiciaires pour que la lumière soit faite sur les dangers représentés par le centre de retraitement atomique de la Hague et les précautions prises par les populations et travailleurs menacés [32]. Le 6 septembre 1978, la commune dépose devant le Conseil d'État un recours en annulation d'un décret autorisant le commissariat à l'énergie atomique (CEA) à implanter de nouvelles installations pour son usine de retraitement nucléaire de la Hague. Au mois de février, le tribunal administratif de Caen avait estimé que Bretteville et Étienville (seule autre commune engagée) avaient un intérêt légitime pour agir en nommant un expert pour un constat d'urgence [33]. En 1979, suite au refus du premier ministre de constater la caducité du décret, la municipalité décide de poursuivre son action judiciaire [34]. Cependant, les travaux de la centrale ont déjà commencé ...

Élection présidentielle de 1988

Au premier tour, le 24 avril 1988, c'est François Miterrand qui recueille le plus de voix (166), suivi de Jacques Chirac (102) et Raymond Barre (100). Jean-Marie Le Pen termine quatrième, avec 81 voix. 508 votes sont exprimés.

Élections législatives de 1988

Au second tour, le 12 juin 1988, Jean Tissot (URC) obtient 15 voix de plus que son adversaire Olivier Stirn (PS), pour qui 207 Brettevillais ont voté. Ils étaient 436 à s'être déplacés, sur 597 inscrits.


Mandature Suzanne Roupsard

Suzanne Roupsard est la première femme à être élue maire de Bretteville en mars 1989. Seules 33 femmes ont été élues maires cette année-là dans la Manche.

Le 18 novembre 1989, elle reçoit la visite du ministre du Tourisme, du préfet Jean-Jacques Pascal, du sous-préfet André Delahaye, du député Bernard Cauvin et à nouveau du sénateur Travert et du conseiller Fatôme. Ils inaugurent la deuxième tranche de l'école (école primaire), qui est aussi en partie la salle polyvalente. L'ensemble des bâtiments couvre une surface de 1 454 mètres carrés [35][36].

En parallèle, toujours en 1989, l'association La Chesnée (sports-loisirs) est créée par quelques bénévoles [37].

En 1992, Bretteville intègre la communauté de communes de la Saire, avec Digosville et Le Mesnil-au-Val.

Élections législatives de 1993

Le 21 mars 1993, au premier tour, les Brettevillais sont 468 à voter. 453 bulletins sont exprimés. Parmi eux, 133 portent le nom d'Yves Bonnet (UDF), 90 celui de Bernard Cauvin (PS), et 61 celui de Christian Gueffier (RPR). Le représentant du Front National, Pierre Beaudroit, arrive quatrième, avec 54 voix.

Le 28 mars, au second tour, Yves Bonnet obtient 308 suffrages brettevillais contre 156 pour Bernard Cauvin. On compte 30 bulletins blancs ou nuls. M. Bonnet est élu député.

Élection présidentielle de 1995

Le 7 mai 1995, au second tour, Jacques Chirac s'impose face à Lionel Jospin de 65 voix (325-260). L'abstention s'établit à 13,54 %.

Mandature Auguste Onfroy

Auguste Onfroy est élu maire de Bretteville en 1995.

En septembre 1997, Ouest-France annonce que les eaux usées de Bretteville, comme celles du Becquet et de Maupertus, seront raccordées à la station d'épuration de Tourlaville. La communauté de communes de la Saire s'engage en effet dans une convention signée avec la CUC à participer aux frais d'entretien et d'exploitation de la station en échange de l'assainissement des eaux. Des travaux sont engagés sur la voirie de Bretteville [38].

Les 2 et 5 janvier 1998, de violentes tempêtes causent entre autres l'effondrement d'une route à Saint-Germain, l'inondation importante de nombreuses habitations de la commune et la corruption de la cale d'accès à la mer, qui peut alors « s'effondrer à tout moment », selon le maire. Bretteville est alors avec Martinvast, Le Mesnil-au-Val, Digosville et La Glacerie l'une des communes les plus touchées [39].

21e siècle

Mandature Dominique Tirateau (2001-2008)

Élections municipales de 2001

Avec sa liste Bien vivre à Bretteville, Dominique Tirateau est élu maire le 23 mars 2001 par huit voix pour et sept bulletins blancs. Sont élus :

  • Dominique Tirateau
  • Hubert Baguelin
  • Angélique Besnard
  • Jean-Lou Filleul
  • Jacques Fouquet
  • René Fouquet
  • Gilbert Godefroy
  • Karine Hébert
  • Olivier Liot
  • Marc Mouchel
  • Mireille Naslin
  • Paulette Pottier
  • Thierry Renault
  • Jean Rippert
  • Jacques Roussel

Élections présidentielles de 2002

Le 21 avril 2002, pour le premier tour, les Brettevillais choisissent Jacques Chirac (RPR, 124 voix), Lionel Jospin (PS, 90 voix) et Jean-Marie Le Pen (FN, 73 voix). Plus de 7 électeurs sur 10 vont aux urnes. Le 5 mai, ils sont 561 à choisir Jacques Chirac, contre 92 pour J-M. Le Pen.

Élections législatives de 2002

Le 9 juin 2002, au premier tour, Jean Lemière (DVD) obtient 232 voix et Bernard Cazeneuve 203, sur 552 exprimés. Lors du second tour, le 16 juin, J. Lemière est de nouveau choisi en majorité : 293 voix, contre 238 pour B. Cazeneuve. Les deux tours, près d'un inscrit sur trois n'est pas allé voter.

Élections présidentielles de 2007

Nicolas Sarkozy (UMP) est le grand gagnant de ces élections. Le 22 avril, 236 Brettevillais sur 763 votants mettent dans l'urne à bulletin à son nom. 205 choisissent Ségolène Royal (PS) et 134 François Bayrou (MODEM). Au second tour, N.Sarkozy obtient 405 voix, soit 73 de plus que S. Royal. L'abstention est de 14,94 % au premier tour et 14,84 au second. Le maire avait parrainé Olivier Besancenot (LCR).

Élections législatives de 2007

Le 10 juin 2007, Jean Lemière (UMP) et Bernard Cazeneuve se partagent le cœur des Brettevillais. Ils recueillent respectivement 227 et 177 voix, sur 523 votes exprimés. Mais au second tour, c'est bien Bernard Cazeneuve qui l'emporte, avec 292 voix. L'abstention descend de 40,63 % au premier tour à 36,27 au second.


Mandature Daniel Roupsard (2008-2014)

Élections municipales de 2008

Avec sa liste Bretteville autrement, Daniel Roupsard accède au fauteuil de maire après avoir défait la liste de Dominique Tirateau au premier tour, le 9 mars 2008. Sont élus :

  • Daniel Roupsard
  • Piero Attanasio
  • Karine Aubry
  • Pascale Brostin
  • Bernard Buard
  • Arnaud Denis
  • Jean-Pierre Ebbers
  • Guy Guérard
  • Evelyne Guy
  • Jean-Baptiste Hubert
  • Isabelle Lemarchand
  • Serge Lucas
  • Françoise Patard
  • Jacques Roussel
  • ...

La communauté de Saire dont faisait partie Bretteville fusionne avec la Communauté Urbaine de Cherbourg (CUC) en juillet 2011.

Élections présidentielles de 2012

En 2012, François Hollande (PS) est le candidat que les Brettevillais préfèrent. Le 22 avril, sur les 816 votants, il obtient 257 voix, devant Nicolas Sarkozy (UMP) (209 voix). Jean-Luc Mélenchon prend la troisième place, avec 120 voix. L'abstention s'élève à 16,73%. Au second tour, le 6 mai, François Hollande récolte 427 voix. L'abstention est de 17,45 %.

Élections législatives de 2012

Bernard Cazeneuve (PS) arrive largement en tête dans la commune au premier tour le 10 juin, avec 276 voix, soit plus de la moitié des suffrages exprimés. Il est suivi de David Margueritte (UMP, 135 voix) et de Jean-Jacques Noël (FN, 55 voix). Sur 985 inscrits, 431 se sont abstenus.


Mandature Pierre Philippart (2014-2020)

Élections municipales de 2014

Le 23 mars 2014, la liste Poursuivre et entreprendre avec les Brettevillais emmenée par Pierre Philippart, obtient les faveurs de 357 électeurs, soit 57,03 % des voix. La liste Ensemble pour Bretteville de Marc Mouchel est battue, mais trois de ses membres sont élus. Liste des élus :

  • Pierre Philippart
  • Olivier de Boursetty
  • Bernard Buard
  • Carole Gosswiller
  • Michel Hochet
  • Michel Lejetté
  • Isabelle Lemarchand
  • Jean-Paul Maze
  • Christine Munoz
  • Catherine Noël
  • Annie Parthenay-Robert
  • Caroline Peyrache
  • Marc Mouchel
  • André Potier
  • Alain Thomine

En 2016, le chantier d'une salle multi-activités (la Chènevière) commence. Les travaux sont terminés début 2017.

Élections présidentielles de 2017

Le 23 avril 2017, à Bretteville, Emmanuel Macron (LREM) devance d'une voix Jean-Luc Mélenchon (LFI) au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, avec 186 bulletins des 774 votants. François Asselineau (UPR) arrive troisième avec 162 voix. L'abstention s'établit à 13,81 %. Le 7 mai, E. Macron est préféré à Marine Le Pen (FN). Il obtient 465 voix, soit 72 % des votes exprimés. L'abstention est de 17,73 %.

Élections législatives de 2017

Le 11 juin 2017, au premier tour des élections législatives, les Brettevillais préfèrent la candidature de Blaise Mistler (LREM), qui obtient 24 % des voix, à celles de Sophie Guyon (LR, 16,42 %) et de Sonia Krimi (MP, 14,74 %). Le 18 juin, c'est Sonia Krimi qui arrive largement en tête, avec 166 voix, soit 62,88 % des votants. Le taux d'abstention est de 62,5 %.


En 2017, la fusion de Bretteville avec Digosville et le Mesnil au Val est envisagée. Le territoire couvert par les 3 communes aurait pu s'appeler Saire-sur-Mer [40].

Mandature Jean-Paul Maze (2020-en cours)

Élections municipales de 2020

Le 15 mars 2020 se tient le premier tour des élections municipales. À Bretteville, c'est la liste Agir ensemble pour Bretteville, conduite par Jean-Paul Maze, qui sort victorieuse au premier tour (66,19 % des suffrages, sur 503 votants) face à celle de Didier Lalanne, Un nouvel avenir à Bretteville. Sont élus :

  • Jean-Paul Maze
  • Sébastien Adam
  • Floriane Belleguic
  • Olivier de Boursetty
  • Emerich Esvan
  • Carole Gosswiller
  • Catherine Joly
  • Isabelle Lemarchand
  • David Le Pelletier
  • Christophe Marie
  • Jean-Pierre Ozouf
  • Caroline Peyrache
  • Anne-Valéry Vaissaire
  • Didier Lalanne
  • Amélie Guérard

Élections présidentielles de 2022

Le premier tour de l'élection présidentielle de 2022, le 10 avril, voit s'imposer le candidat Macron (LREM), président sortant, qui obtient 210 voix des 728 votants. Il est suivi de Jean-Luc Mélenchon (LFI, 163 voix) et de Marine Le Pen (RN, 151 voix). Le taux d'abstention est de 22,71 %. Le second tour, le 24 avril, place à nouveau Emmanuel Macron en tête : 413 voix sur 743 votants, contre 248 pour Marine le Pen. Le maire n'avait parrainé aucun candidat.

Élections législatives de 2022

Au premier tour des élections législatives de 2022, le 12 juin, sur 935 inscrits, 160 placent Anna Pic (PS-Nupes) en tête. Ils sont 155 à voter pour son adversaire Sonia Krimi (LREM). Le taux d'abstention est de 46,52 %. Au second tour, le 19 juin, c'est Sonia Krimi qui s'impose, récoltant les suffrages de 234 électeurs, contre 230 pour Anna Pic. Le taux d'abstention recule à peine, à 45,77%.


Commodités

Le hameau Besnard n'est à ce jour toujours pas équipé du tout-à-l'égout, alors qu'un projet d'assainissement est évoqué depuis au moins vingt ans.

Les habitants de la Rue possèdent le gaz de ville.

Le déploiement de la fibre optique sur la commune est prévu pour sa partie nord en 2023 [41]. Pour la partie sud du territoire, il faudra attendre 2024.

Notes et références

  1. Il a fini par y en avoir tellement que, vers le 18e siècle, on a commencé à leur donner des surnoms pour les distinguer. Ainsi, il a existé les Liot Prophète, les Liot Nini, les Liot Chiquette, les Liot Pigeon, les Liot Le Gros ...
  2. Plutôt 13e, car il semble qu'il n'y ait pas de documents antérieurs à 1200 qui nous soient parvenus...
  3. Mémoires de la Société Nationale Académique de Cherbourg, 1956, p. 110
  4. Charles de Gerville, Études géographiques et historiques sur le département de la Manche, Feuardent, Cherbourg, 1854, p.90
  5. Gilles de Gouberville, Journal de Gouberville pour les années 1549, 1550, 1551, 1552, publié d'après le manuscrit original découvert dans le chartrier de Saint-Pierre-Église, Gallica, site internet (lire en ligne)
  6. Vérusmor parle d'un château bâti à la romaine au 18e.
  7. Fernand Le Chanteur de Pontaumont, « Les Olim de l'arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société Nationale académique de Cherbourg, 1879, vol. XIII, 1879, p.36
  8. Vérusmor, dans l'Annuaire du département de la Manche de 1846, rapporte que le château a été rasé depuis 1830.
  9. L'historien Jean-Jacques Ampère s'installe en 1828 dans le « vieux château de Bretteville », donc ce dernier est encore debout à cette époque. Voir André-Marie Ampère et Jean-Jacques Ampère, Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864) recueillis par Madame Henriette Chevreux, tome second, Paris, J. Hetzel et Cie, éditeurs, 1875, p.2.
  10. « Un incendie dans une ferme », L'Ouest-Éclair, 12 juin 1936
  11. Émile Bridrey, Cahiers de doléances du bailliage de Cotentin (Coutances et secondaires) pour les États généraux de 1789 : Département de la Manche, tome 2, Paris, Imprimerie Nationale, 1908 (lire en ligne).
  12. « Département de la Manche. Commune de Bretteville. Travaux communaux. Construction d'une école de filles », La Vigie de Cherbourg, 24 janvier 1869 (lire en ligne)
  13. Notice communale d'instituteurs de Bretteville, 1913, Archives départementales de la Manche (site internet)
  14. « Archéologie. Les collections du paléolithique moyen au muséum », La Manche Libre, site internet, 14 juin 2017
  15. L'Avenir républicain, 12 août 1880
  16. Jeanne Lévy-Lebrun, Une École républicaine et rurale : les instituteurs des années trente en Eure-et-Loir, Le Coteau, Horvath, 1990.
  17. Journal officiel de la République Française. Lois et décrets, 2 février 1929
  18. EDF ne voulait pas la faire parvenir jusqu'au fond de la rue du hameau Besnard, il a fallu réclamer pour l'obtenir vers 1933.
  19. Un habitant de la commune, né en 1925 et aujourd'hui décédé, se souvenait avoir aidé à planter des poteaux électriques alors qu'il était écolier.
  20. Ouest-France, 15 octobre 1946
  21. Ouest-France, 30 septembre 1958
  22. « Syndicat intercommunal d'A.E.P. : La Glacerie, Digosville et Bretteville-en-Loire (sic) », Ouest-France, 28 août 1959
  23. « Le conseil municipal de Bretteville-en-Saire décide d'acheter le fort », Ouest-France, 14 mai 1971
  24. « Au conseil municipal de Bretteville : fermeture de l'école des filles », Ouest-France, 28 avril 1977
  25. La nouvelle mairie est officiellement inaugurée le 17 octobre 1981.
  26. « Bretteville-en-Saire : une première très réussie », Ouest-France, 29 novembre 1977
  27. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
  28. Ouest-France, 1er décembre 2001
  29. « Le Club des aînés fête ses 40 ans », La Presse de la Manche, 16 novembre 2022
  30. La Grande Chesnée
  31. « Inauguration officielle de l'école publique », Ouest-France, 21 décembre 1987
  32. « Le conseil municipal de Bretteville-en-Saire pour une enquête judiciaire sur le centre de la Hague », Ouest-France, 26 décembre 1977
  33. « Centre nucléaire de la Hague : deux petites communes du Cotentin devant le Conseil d'État », Ouest-France, 26 septembre 1978
  34. « Au conseil municipal de Bretteville-en-Saire : la commune compte aujourd'hui 656 habitants », Ouest-France, 5 novembre 1979
  35. « École primaire. Visite officielle », Ouest-France, 23 novembre 1989
  36. « Bretteville. La salle polyvalente a été refaite », La Manche Libre, site internet, 20 novembre 2019
  37. « Association La Chesnée : Françoise Tirateau nouvelle présidente », Ouest-France, 31 décembre 1994
  38. « Accord CUC-Saire sur l'assainissement des eaux : le réseau ira jusqu'à l'anse du Brick », Ouest-France, 3 septembre 1997
  39. Ouest-France, 6 janvier 1998
  40. « Cotentin. Ne l'appelez plus Bretteville-en-Saire », La Manche Libre (site internet), 13 juin 2021
  41. La Manche Libre, site internet, 21 avril 2021