Actions

Henry Poirson

De Wikimanche

Révision datée du 7 mars 2023 à 19:59 par Sioux (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Henry Poirson.

Henry Poirson, né à Blénod-les-Toul (Meurthe-et-Moselle) le 1er mai 1853 et mort à Paris le 6 septembre 1923, est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession.

Il est préfet de la Manche du 1er juillet 1896 au 18 octobre 1898.

Biographie

Il commence sa carrière professionnelle en 1879 comme chef de cabinet du préfet de l'Aube.

En 1885, il est secrétaire général de la préfecture du Nord.

En 1887, il est receveur particulier des finances à Vire (Calvados).

En janvier 1891, il est nommé préfet du Morbihan.

En octobre 1894, il est nommé directeur de la Sûreté générale au ministère de l'Intérieur.

Le 1er juillet 1896, il est nommé préfet de la Manche, accueillant notamment en cette qualité le président Émile Loubet lors de sa rencontre avec le tsar Nicolas II à Cherbourg en octobre 1896 et la reine Victoria en mars 1898 [1][2]. Il est aussi présent lors de l'inauguration du monument à Jean-François Millet en septembre 1898 [3]. Il reste en poste jusqu'au 18 octobre 1898 et est ensuite nommé préfet de Seine-et-Oise. C'est lui qui fait procéder à l'arrestation de Paul Déroulède à Croissy en 1899 [4]. Il cesse ses fonctions en 1906, devient préfet honoraire et conseiller maître à la Cour des Comptes [5].

Le 15 décembre 1907, il est élu sénateur de Seine-et-Oise, membre de l'Union républicaine, poste qu'il conserve jusqu'en 1909. Élu secrétaire du Sénat en 1914, il y est questeur de 1919 jusqu'à sa mort, qui survient subitement dans ses appartements du palais du Luxembourg [6]. Ses obsèques sont célébrées le 10 septembre 1923 en l'église Saint-Sulpice de Paris, suivies de son inhumation au cimetière du Vésinet [7].

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Grand-croix de l'Ordre royal d'Isabelle la Catholique
  • Commandeur de l'Ordre de l'Étoile noire
  • Commandeur de l'Ordre du Mérite bulgare
  • Chevalier de saint Olaf

Notes et références

  1. La Petite République, 7 octobre 1896.
  2. Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine, 8 mars 1898.
  3. L'Éclair, 27 septembre 1898.
  4. « Mort de M. Poirson », Le Matin, 7 septembre 1923.
  5. « M. Poirson, questeur du Sénat », Le Journal des débats politiques et littéraires, 7 septembre 1923.
  6. « M. Poirson, questeur du Sénat, meurt subitement », Le Petit Journal, 7 septembre 1923.
  7. « Les obsèques de M. Poirson », Le Petit Journal, 11 septembre 1923.