« Havre de Surville » : différence entre les versions
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On y trouve abondamment, entre autres, des | On y trouve abondamment, entre autres, des [[Triton crêté|tritons crêtés]] et [[Triton marbré|marbrés]], des [[Salamandre|salamandres]], des pélodytes ponctués, des [[crapaud]]s calamites et accoucheurs, des rainettes vertes, ainsi que [[Tadorne de Belon|tadornes]], [[Vanneau huppé|vanneaux]], [[Bernache cravant|bernaches]], oies sauvages. | ||
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==Bibliographie== | ==Bibliographie== | ||
* Félix Hinschberger, Geneviève Coude-Gaussen et Emmanuel Leplumey, « Progradation du cordon littoral et ensablement du havre de Serville depuis 45 ans », ''Norois'', t. 42, n° 165, 1995, pp. 89-97 | * Félix Hinschberger, Geneviève Coude-Gaussen et Emmanuel Leplumey, « Progradation du cordon littoral et ensablement du havre de Serville depuis 45 ans », ''Norois'', t. 42, n° 165, 1995, pp. 89-97 [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182x_1995_num_165_1_6613 ''(lire en ligne)''] | ||
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==Article connexe== | ==Article connexe== | ||
* [[Côte des havres]] | * [[Côte des havres]] | ||
[[Catégorie:Géographie de la Manche]] | [[Catégorie:Géographie de la Manche]] |
Version du 18 décembre 2020 à 16:21
Le havre de Surville est un petit estuaire de la Manche, situé à Surville, Glatigny et Saint-Rémy-des-Landes.
Présentation
Il couvre une superficie de 70 hectares.
La Dure s'y jette.
Il s'agit de la première acquisition du Conservatoire du littoral dans la Manche, en 1976 [1].
Il est inclus dans le site Natura « Littoral ouest du Cotentin, de Saint-Germain-sur-Ay au Rozel » [1].
Par grande marée, la mer vient jusqu'à la route touristique.
Bordé au sud et à l'ouest par des dunes, le havre de Surville s'ensable de plus en plus, et il pourrait avoir disparu dans 100 ans. Autrefois, il s'étendait du village de la Renaudière jusque sous Saint-Rémy-des-Landes (voir les cartes Cassini). Avant la construction de la route touristique, il allait jusqu'au château « écossais ». La progression de la mer est stoppée par des portes à flots sous la route. Des digues ont été élevées sous Saint-Rémy-des-Landes afin d'y constituer des « polders » où sont cultivés des légumes.
Faune
On y trouve abondamment, entre autres, des tritons crêtés et marbrés, des salamandres, des pélodytes ponctués, des crapauds calamites et accoucheurs, des rainettes vertes, ainsi que tadornes, vanneaux, bernaches, oies sauvages.
Flore
On y trouve salicorne, lavande de mer, oyats, petits roseaux (rôs), lèche.
Une station de liparis de Loësel, espèce d’orchidée particulièrement rare qu’on pensait disparue de Basse-Normandie, y a été découverte [1].
Bibliographie
- Félix Hinschberger, Geneviève Coude-Gaussen et Emmanuel Leplumey, « Progradation du cordon littoral et ensablement du havre de Serville depuis 45 ans », Norois, t. 42, n° 165, 1995, pp. 89-97 (lire en ligne)