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[[Napoléon III et la Manche|Napoléon III]] décide de doter Cherbourg d'un hôpital maritime à l'occasion de sa visite dans la ville en août [[1858]].
[[Napoléon III et la Manche|Napoléon III]] décide de doter Cherbourg d'un hôpital maritime à l'occasion de sa visite dans la ville en août [[1858]].


L'établissement, d'une capacité de 500 lits, est inauguré le [[15 février]] [[1869]]. La construction n'est véritablement achevée qu'en [[1871]].
L'établissement, construit à partir de [[1866]], d'une capacité de 500 lits, est inauguré le [[15 février]] [[1869]]. La construction n'est véritablement achevée qu'en [[1871]].


L'ensemble de l'établissement couvre {{formatnum:160000}} mètres carrés <ref name=Launey>Bernard Launey, ''Cherbourg1900-1975'', éd. La Dépêche, 1976, p. 79. </ref>. Un jardin botanique et un parc sont enclos dans ses murs, ainsi qu'un petit héliport facilitant les transports d'urgence des malades <ref name=Launey/>. Le bâtiment principal mesure 201 m de long <ref name=Launey/>. L'hôpital abrite un service neuro-psychiatrique, « unique à Cherbourg » <ref name=Launey/>.
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À la fin des années 1970, l'hôpital « maritime » devient l'hôpital « des armées ».
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Le [[9 novembre]] [[1982]], l'hôpital prend le nom de René Le Bas, en hommage au premier médecin à rallier les Forces françaises libres (FFL) pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], mort en [[1942]] dans le naufrage du sous-marin ''[[Surcouf]]''.
En [[1940]], un détachement d'Anglais du ''Royal Army Medical Corps'' travaille à l'hôpital <ref> Annie Jeanne, Jean Margueritte, ''Je me souviens ...'' (hors-série de la Presse de la Manche), Société Cherbourgeoise d'Éditions, Cherbourg, p.9 </ref>.


Il cesse son activité médicale le [[26 juin]] [[2002]]. La plupart de ses activités sont transférées à l'[[hôpital Louis-Pasteur]].
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], l'hôpital accueille les services de l'[[Hôpital Louis-Pasteur|hôpital Pasteur]] dont le {{Dr}} [[Émile Viel]] est médecin-chef.


== Espace Réné-Le-Bas ==
À la fin des années 1970, l'hôpital « maritime » devient l'hôpital « des armées ».


Il abrite d'abord l'[[École internationale de création audiovisuelle et de réalisation]] (EICAR) de [[2003]] à [[2006]], puis l'[[Institut des métiers du cinéma]] (IMC) jusqu'à sa fermeture en [[2010]].
Le [[9 novembre]] [[1982]], l'hôpital prend le nom de [[René Le Bas]], en hommage au premier médecin à rallier les Forces françaises libres (FFL) pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], mort en [[1942]] dans le naufrage du sous-marin ''[[Surcouf]]''.


L'[[École supérieure d'arts & médias de Caen/Cherbourg]] prend ses quartiers dans les locaux de l'ancien hôpital le [[6 octobre]] [[2011]].
Il cesse son activité médicale le [[26 juin]] [[2002]]. Environ 200 personnes travaillent encore dans l'établissement <ref>Géraldine Lebourgeois, « Dernier directeur de l'hôpital des Armées, le docteur Régis Pouech prend sa retraite », ''La Presse de la Manche'', site internet, 14 décembre 2021. </ref>. Mécontents de la décision, 500 personnes forcent les grilles de l'hôpital et investissent l'établissement pour protester contre la décision de fermeture des ministère de la Défense et de la Santé. La plupart de ses activités sont transférées à l'[[hôpital Louis-Pasteur]].


Le [[cercle généalogique de la Manche]] a une permanence, Local A-1/21, le mercredi de 14 h 30 à 16 h 30 (fermée de mi-juillet à mi-août).
== Espace René-Le-Bas ==


Un pôle de réception pour organiser évènements, spectacles, réunions, formations d’entreprises, etc. avec un amphithéâtre de 240 places accessible aux personnes à mobilité réduite, équipé d'un vidéoprojecteur <ref name="latitude">« Espace René Le Bas Pôle Audiovisuel », Latitude Manche, site internet [http://www.manchetourisme.com/espace-rene-le-bas-pole-audiovisuel-a-cherbourg-en-cotentin/op012nor050v508ed9 ''(voir en ligne)'']</ref>.
L'ensemble historique est reconverti en espace d'accueil à vocation économique et culturelle.


Le site dispose également de 3 amphithéâtres de 80 à 100 places et de 2 salles de 30 m² pour organiser des petites conférences, formations ou ateliers <ref name="latitude"/>.
* ''voir l'article détaillé [[Espace René-Le-Bas]]''


==L'Autre lieu==
==L'Autre lieu==
En [[2020]], un nouveau projet d'utilisation des locaux baptisé « L'Autre lieu » est lancé : il offre {{unité|600|mètres}} carrés  à toutes les associations intéressées afin de favoriser la création et la diffusion cultuvelle <ref>Baptiste Hue, « Un nouveau souffle pour l'ancien hôpital des armées », ''La Presse de la Manche'', 25 janvier 2020. </ref>.
En [[2020]], un nouveau projet d'utilisation des locaux baptisé [[L'Autre lieu]] voit le jour : il offre {{unité|600|m|2}} à toutes les associations intéressées afin de favoriser la création et la diffusion culturelle <ref>Baptiste Hue, « Un nouveau souffle pour l'ancien hôpital des armées », ''La Presse de la Manche'', 25 janvier 2020. </ref>.
 
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==Bibliographie==
* Jeannine Bavay, « L'hôpital maritime », ''[[Vikland]]'', n° 4, 2013


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== Liens internes ==
== Liens internes ==
* [[Hôpital maritime de Cherbourg]]
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Dernière version du 2 mars 2024 à 12:17

La façade.
La grille d'entrée.

L'hôpital des armées René-Le Bas est un ancien hôpital militaire de la Manche, situé à Cherbourg-en-Cotentin.

On le trouve rue de l'Abbaye, au n° 61.

Histoire

La cour principale.
Vue arrière de l'hôpital.

Napoléon III décide de doter Cherbourg d'un hôpital maritime à l'occasion de sa visite dans la ville en août 1858.

L'établissement, construit à partir de 1866, d'une capacité de 500 lits, est inauguré le 15 février 1869. La construction n'est véritablement achevée qu'en 1871.

L'ensemble de l'établissement couvre 160 000 mètres carrés [1]. Un jardin botanique et un parc sont enclos dans ses murs, ainsi qu'un petit héliport facilitant les transports d'urgence des malades [1]. Le bâtiment principal mesure 201 m de long [1]. L'hôpital abrite un service neuro-psychiatrique, « unique à Cherbourg » [1].

L'hôpital reçoit en 1909 la visite d'Armand Fallières, président de la République [2].

En 1940, un détachement d'Anglais du Royal Army Medical Corps travaille à l'hôpital [3].

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital accueille les services de l'hôpital Pasteur dont le Dr Émile Viel est médecin-chef.

À la fin des années 1970, l'hôpital « maritime » devient l'hôpital « des armées ».

Le 9 novembre 1982, l'hôpital prend le nom de René Le Bas, en hommage au premier médecin à rallier les Forces françaises libres (FFL) pendant la Seconde Guerre mondiale, mort en 1942 dans le naufrage du sous-marin Surcouf.

Il cesse son activité médicale le 26 juin 2002. Environ 200 personnes travaillent encore dans l'établissement [4]. Mécontents de la décision, 500 personnes forcent les grilles de l'hôpital et investissent l'établissement pour protester contre la décision de fermeture des ministère de la Défense et de la Santé. La plupart de ses activités sont transférées à l'hôpital Louis-Pasteur.

Espace René-Le-Bas

L'ensemble historique est reconverti en espace d'accueil à vocation économique et culturelle.

L'Autre lieu

En 2020, un nouveau projet d'utilisation des locaux baptisé L'Autre lieu voit le jour : il offre 600 m2 à toutes les associations intéressées afin de favoriser la création et la diffusion culturelle [5].

Situation

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Bibliographie

  • Jeannine Bavay, « L'hôpital maritime », Vikland, n° 4, 2013

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Bernard Launey, Cherbourg1900-1975, éd. La Dépêche, 1976, p. 79.
  2. « L'entrevue de Cherbourg », Le Petit Marseillais, 3 août 1909 (lire en ligne)
  3. Annie Jeanne, Jean Margueritte, Je me souviens ... (hors-série de la Presse de la Manche), Société Cherbourgeoise d'Éditions, Cherbourg, p.9
  4. Géraldine Lebourgeois, « Dernier directeur de l'hôpital des Armées, le docteur Régis Pouech prend sa retraite », La Presse de la Manche, site internet, 14 décembre 2021.
  5. Baptiste Hue, « Un nouveau souffle pour l'ancien hôpital des armées », La Presse de la Manche, 25 janvier 2020.

Liens internes