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== Biographie ==
== Biographie ==
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Fils d'entrepreneur de peinture en bâtiment valognais, spécialise dans les travaux de dorure, Gustave Lerouge étudie à l'école communale puis au [[Séminaire de Valognes|collège de Valognes]] avant d'entrer au [[Lycée Victor-Grignard|collège de Cherbourg]] en [[1881]]. Bachelier en philosophie, il fait des études de droit à Caen, puis s'installe à Paris<ref name=LPDLM>''La Presse de la Manche'', 17 décembre 2014.</ref>.
Fils d'entrepreneur de peinture en bâtiment valognais, spécialise dans les travaux de dorure, Gustave Lerouge étudie à l'école communale puis au [[Séminaire de Valognes|collège de Valognes]] avant d'entrer au [[Lycée Victor-Grignard|collège de Cherbourg]] en [[1881]]. Bachelier en philosophie, il fait des études de droit à Caen, puis s'installe à Paris <ref name=LPDLM>''La Presse de la Manche'', 17 décembre 2014.</ref>.
    
    
Journaliste, il publie ses premiers articles à Paris en [[1890]]. Il est secrétaire de rédaction en [[1895]] de la revue ''L'Épreuve'', puis de [[1896]] à [[1903]] de ''La Revue d'un passant''.
Journaliste, il publie ses premiers articles à Paris en [[1890]]. Il est secrétaire de rédaction en [[1895]] de la revue ''L'Épreuve'', puis de [[1896]] à [[1903]] de ''La Revue d'un passant''. En [[1914]], pendant la [[Première Guerre mondiale]], il devient correspondant de guerre et chroniqueur pour le journal ''L'Information'', avant d'être engagé comme chef du service reportage en banlieue du quotidien ''Le Petit Parisien''. Il y fait la connaissance de l'écrivain Blaise Cendrars, auquel il inspire ''L'Homme foudroyé''.


Pendant la [[Première Guerre mondiale|guerre de 1914-18]], il devient correspondant de guerre pour le quotidien ''L'Information''. Il rejoint ensuite le quotidien ''Le Petit Parisien'', il fait la connaissance de l'écrivain Blaise Cendrars, auquel il inspire ''L'Homme foudroyé''.
En 1890, il fait la connaissance de Paul Verlaine et devient l'un de ses intimes, allant même jusqu'à partager le dernier repas du poète le jour de sa mort le 8 janvier [[1896]].


Il est l'un des premiers auteurs de science-fiction, dans la lignée de Jules Verne et Paul d'Ivoi. Il est également proche du mouvement symboliste, intime de Paul Verlaine<ref name=LPDLM/>. Son roman le plus célèbre est ''Le Mystérieux docteur Cornélius'', publié en cinq volumes, qui est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature populaire et fantastique. Il est adapté à la télévision en [[1984]].  
Il est l'un des premiers auteurs de science-fiction, dans la lignée de Jules Verne et Paul d'Ivoi. Il est également proche du mouvement symboliste, intime de Paul Verlaine <ref name=LPDLM/>. Son roman le plus célèbre est ''Le Mystérieux docteur Cornélius'', publié en cinq volumes, qui est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature populaire et fantastique. Il est adapté à la télévision en [[1984]].  


Gustave Le Rouge a été marié deux fois : en [[1902]] avec Juliette Henriette Torri et en [[1920]] avec Françoise Adeline Vialloux.
Gustave Le Rouge se marie une première fois le [[8 novembre]] [[1902]] avec Juliette Henriette Torri, couturière et modèle du sculpteur Paul Bourdelle, avec laquelle il vit à Paris, dans le XVII{{e}} arrondissement, d'abord rue Lacaille, puis rue des Apennins. Après la mort prématurée de celle-ci, en [[1909]], à 35 ans, il se marie en seconde noces, le [[14 septembre]] [[1920]] avec Françoise Adeline Vialloux. Le couple habite rue Lacroix, toujours dans le XVII{{e}} arrondissement.
 
Gustave Le Rouge meurt à Paris, à l'hôpital Lariboisière, d'un cancer de la prostate. Il a 70 ans.


==Œuvres==
==Œuvres==
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* ''Le Mystère de Blocqueval'', 1929
* ''Le Mystère de Blocqueval'', 1929
* ''Direlecta'', 1930
* ''Direlecta'', 1930
==Distinctions==
* Officier des Palmes académiques


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 20 mai 2018 à 16:48

Gustave Le Rouge.

Gustave Le Rouge, de son vrai nom Gustave Lerouge, né à Valognes le 22 juillet 1867, mort à Paris le 24 février 1938, est un écrivain et journaliste de la Manche.

Biographie

Portrait par Georges Daniel Monfreid.

Fils d'entrepreneur de peinture en bâtiment valognais, spécialise dans les travaux de dorure, Gustave Lerouge étudie à l'école communale puis au collège de Valognes avant d'entrer au collège de Cherbourg en 1881. Bachelier en philosophie, il fait des études de droit à Caen, puis s'installe à Paris [1].

Journaliste, il publie ses premiers articles à Paris en 1890. Il est secrétaire de rédaction en 1895 de la revue L'Épreuve, puis de 1896 à 1903 de La Revue d'un passant. En 1914, pendant la Première Guerre mondiale, il devient correspondant de guerre et chroniqueur pour le journal L'Information, avant d'être engagé comme chef du service reportage en banlieue du quotidien Le Petit Parisien. Il y fait la connaissance de l'écrivain Blaise Cendrars, auquel il inspire L'Homme foudroyé.

En 1890, il fait la connaissance de Paul Verlaine et devient l'un de ses intimes, allant même jusqu'à partager le dernier repas du poète le jour de sa mort le 8 janvier 1896.

Il est l'un des premiers auteurs de science-fiction, dans la lignée de Jules Verne et Paul d'Ivoi. Il est également proche du mouvement symboliste, intime de Paul Verlaine [1]. Son roman le plus célèbre est Le Mystérieux docteur Cornélius, publié en cinq volumes, qui est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature populaire et fantastique. Il est adapté à la télévision en 1984.

Gustave Le Rouge se marie une première fois le 8 novembre 1902 avec Juliette Henriette Torri, couturière et modèle du sculpteur Paul Bourdelle, avec laquelle il vit à Paris, dans le XVIIe arrondissement, d'abord rue Lacaille, puis rue des Apennins. Après la mort prématurée de celle-ci, en 1909, à 35 ans, il se marie en seconde noces, le 14 septembre 1920 avec Françoise Adeline Vialloux. Le couple habite rue Lacroix, toujours dans le XVIIe arrondissement.

Gustave Le Rouge meurt à Paris, à l'hôpital Lariboisière, d'un cancer de la prostate. Il a 70 ans.

Œuvres

Blaise Cendrars soutient dans L'homme foudroyé que Gustave Le Rouge « est l'auteur de 312 ouvrages (« en tout cas, c'est le nombre de ceux que je tenais de sa main et qui figuraient dans ma bibliothèque pillée en juin 1940) » [2].

...

  • La Conspiration des milliardaires, 1899
  • Les Conquérants de la mer, 1902
  • La Princesse des airs, 1902
  • Le Sous-marin Jules-Verne, 1902
  • La Fiancée du déserteur, 1904
  • La Reine des éléphants, 1906
  • Le Mystérieux Docteur Cornélius, 1912-1913
  • La Mandragore magique, 1912
  • Le Fantôme de la danseuse, 1914
  • Le Tapis empoisonné, 1916
  • Le Fils du naufrageur, 1916
  • Le Cri d'une midinette, 1916
  • Un drame de l'Invasion, 1920
  • L'Héritière de l'île perdue, 1922
  • Todd Marvel, détective milliardaire, 1923
  • Un coup de sang, 1927
  • Verlainiens et décadents, 1928
  • Le Mystère de Blocqueval, 1929
  • Direlecta, 1930

Distinctions

  • Officier des Palmes académiques

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 La Presse de la Manche, 17 décembre 2014.
  2. Blaise Cendrars, L'Homme foudroyé, éd. Denoël, 1945.

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