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'''Gustave Le Mallier''', {{date naissance|10|3|1841|Carentan}} et mort à Vevey (Suisse) en février [[1918]] <ref>''Le Figaro'', 5 février 1918. </ref>, est une personnalité politique de la [[Manche]], haut fonctionnaire de profession. | '''Gustave Le Mallier''', {{date naissance|10|3|1841|Carentan}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e62c9b7a7189/5e62c9b8128bf.ef=2&s=14 – Acte de naissance n° 41 – Page 28/104].</ref> et mort à Vevey (Suisse) en février [[1918]] <ref>''Le Figaro'', 5 février 1918. </ref>, est une personnalité politique de la [[Manche]], haut fonctionnaire de profession. | ||
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* ''De la puissance paternelle'', thèse soutenue à Caen, 1867 | * ''De la puissance paternelle'', thèse soutenue à Caen, 1867 | ||
Version du 27 mai 2020 à 07:07
Gustave Le Mallier, né à Carentan le 10 mars 1841 [1] et mort à Vevey (Suisse) en février 1918 [2], est une personnalité politique de la Manche, haut fonctionnaire de profession.
Biographie
Il est successivement préfet de l'Allier (1880), de la Dordogne (1882), du Puy-de-Dôme (1883), de Saône-et-Loire (1886), d'Indre-et-Loire (1888) et du Gard (1890-1895). Il occupe ce poste lors des événements xénophobes à Aigues-Mortes les 16 et 17 août 1893, qui aboutissent au massacre d'au moins huit travailleurs italiens (selon le bilan officiel, 150 selon la presse italienne) [3].
Il termine sa carrière comme consul général de France, avant d'être admis à la retraite en 1903.
Publication
- De la puissance paternelle, thèse soutenue à Caen, 1867
Distinction
Il est officier de la Légion d'honneur.
Notes et références
- ↑ – Acte de naissance n° 41 – Page 28/104.
- ↑ Le Figaro, 5 février 1918.
- ↑ Gérard Noiriel, Le Massacre des Italiens, éd. Fayard, 2010.