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'''Guillaume III d’Aubigny''', mort {{année de décès|en|1176}}, est membre d'une lignée d’une des plus illustres familles du [[Cotentin]] dont le berceau fut l’actuelle commune de [[Saint-Martin-d'Aubigny]] dans le canton de [[Périers]].
'''Guillaume III d’Aubigny''', {{date décès|12|10|1176}}, est membre d'une lignée d’une des plus illustres familles du [[Cotentin]] dont le berceau fut l’actuelle commune de [[Saint-Martin-d'Aubigny]] dans le canton de [[Périers]].


==Biographie==
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Il fait partie d’ambassades en [[1163]]-[[1164]] auprès du Roi de France et du pape dans le cadre de l’appel de [[Thomas Becket]].
Il fait partie d’ambassades en [[1163]]-[[1164]] auprès du Roi de France et du pape dans le cadre de l’appel de [[Thomas Becket]].


Il meurt le [[12 octobre]] [[1176]], vingt-cinq ans après sa femme dont il avait eu quatre fils et trois filles.
Il meurt vingt-cinq ans après sa femme dont il avait eu quatre fils et trois filles.


En [[1204]], Philippe-Auguste confisque tous les biens normands des d’Aubigny, ce qui est finalement peu de chose au regard des domaines qu’ils possèdent en Angleterre.
En [[1204]], Philippe-Auguste confisque tous les biens normands des d’Aubigny, ce qui est finalement peu de chose au regard des domaines qu’ils possèdent en Angleterre.

Version du 31 mars 2020 à 16:38

Guillaume III d’Aubigny, le 12 octobre 1176, est membre d'une lignée d’une des plus illustres familles du Cotentin dont le berceau fut l’actuelle commune de Saint-Martin-d'Aubigny dans le canton de Périers.

Biographie

Guillaume III d’Aubigny porte le surnom de "Stronghand" qu’il convient de traduire, comme le suggère J. Lemelletier, par « main de fer » : Une main de fer dans la gueule du lion

Il épouse en 1138 la reine Adelize, veuve du roi d’Angleterre Henri 1er Beauclerc, au droit de laquelle il entre en possession du château d’Arundel avec des armoiries portant un superbe lion d’or avec une langue d’azur.

En 1139, il soutient Mathilde L’Emperesse contre le petit-fils du Conquérant, puis il se rapproche de ce dernier qui le fait comte de Sussex.

Dans la Manche, il conserve, outre Aubigny, un fief tenu de l’honneur de Mortain dans le bailliage de Cérences.

Il fait partie d’ambassades en 1163-1164 auprès du Roi de France et du pape dans le cadre de l’appel de Thomas Becket.

Il meurt vingt-cinq ans après sa femme dont il avait eu quatre fils et trois filles.

En 1204, Philippe-Auguste confisque tous les biens normands des d’Aubigny, ce qui est finalement peu de chose au regard des domaines qu’ils possèdent en Angleterre.

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562