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Dès la déclaration de guerre, le [[port de Cherbourg]] est chargé d'appliquer le blocus des côtes allemandes en mer du Nord et en Baltique <ref name=Hebert>Michel Hébert et Philippe Coligneaux, ''Cherbourg'', coll. Mémoire en images, éd. Alan Sutton, 1996, p. 7. </ref>.
Dès la déclaration de guerre, le [[port de Cherbourg]] est chargé d'appliquer le blocus des côtes allemandes en mer du Nord et en Baltique <ref name=Hebert>Michel Hébert et Philippe Coligneaux, ''Cherbourg'', coll. Mémoire en images, éd. Alan Sutton, 1996, p. 7. </ref>.


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En novembre 1870, dans la région de Dreux (Eure), de nombreux Cherbourgeois incorporés dans le {{3e}} bataillon de fusiliers marins participent au combat contre les Prussiens <ref name=Hebert/>.


Le [[10 décembre]] 1870, le général Laporte, commandant la subdivision de la Manche, lance de [[Cherbourg]] un ordre de mise en état de siège du département <ref>Louis Sallé, « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 178. </ref>.
Le [[10 décembre]] 1870, le général Laporte, commandant la subdivision de la Manche, lance de [[Cherbourg]] un ordre de mise en état de siège du département <ref>Louis Sallé, « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 178. </ref>.
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== Voir aussi ==
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Version du 27 janvier 2020 à 16:40

La guerre franco-allemande, parfois appelée « guerre franco-prussienne », oppose le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871.

La défaite entraîne la chute de l'Empire français et la perte de l'Alsace-Lorraine [1].

Dans la Manche

Dès la déclaration de guerre, le port de Cherbourg est chargé d'appliquer le blocus des côtes allemandes en mer du Nord et en Baltique [2].

L'impératrice Eugénie vient spécialement à Cherbourg le 24 juillet 1870 pour saluer l'escadre du Nord qui part livrer bataille au large de l'Allemagne.

Le 22 août 1870, l'aviso Catinat amène en remorque à Cherbourg le trois-mâts prussien Julius-Barthe qu'il a capturé au large des Îles Anglo-Normandes : l'équipage est incarcéré à la prison maritime [3].

En novembre 1870, dans la région de Dreux (Eure), de nombreux Cherbourgeois incorporés dans le 3e bataillon de fusiliers marins participent au combat contre les Prussiens [2].

Le 10 décembre 1870, le général Laporte, commandant la subdivision de la Manche, lance de Cherbourg un ordre de mise en état de siège du département [4].

Un camp d'instruction fortifié est installé à Cherbourg [2]. Capable d'accueillir 250 000 hommes (sic), il n'est finalement pas utilisé [2].

Une compagnie d'infanterie comptant 81 recrues est constituée pour appartenir au bataillon cantonal de Beaumont-Hague [5]. Formée de gardes sédentaires faisant partie de la défense du territoire, elle est commandée par le lieutenant commandant Alphonse Heubert [5]. Elle n'a pas à combattre [5].

Des combattants manchois célèbres

Monuments aux morts

Montmartin-sur-Mer.

Notes et références

  1. Les territoires annexés comprennent le Bas-Rhin, les cinq sixièmes du Haut-Rhin, les trois quarts du département de la Moselle, un quart de celui de la Meurthe (divisions administratives de l'époque) et quelques communes situées dans l'est du département des Vosges. L'Alsace et la Lorraine demeureront allemandes jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, coll. Mémoire en images, éd. Alan Sutton, 1996, p. 7.
  3. « Cherbourg pendant la guerre : 22 août 1870 », Cherbourg-Éclair, {(1er septembre 1909.
  4. Louis Sallé, « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 178.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Pierre Anquetil, La Hague fouille dans son passé, Cherbourg, Édition La Dépêche, 1974, p. 60.

Voir aussi