Gravage
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| Gravage |
Plage de Collignon, où l'on pouvait aller à gravage. |
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Gravage (fr. reg.), n. m.
- grève au bord de la mer[1].
- par métonymie débris de naufrage que la mer jette sur la côte[1].
- aller à gravage : récupérer les débris sur la grève[2]
- droit de gravage : historiquement, en coutume de Normandie, droit seigneurial de récupérer ce que la mer rejette sur le rivage, du varech jusqu'aux navires naufragés, avec leur cargaison, pour peu que le naufrage ait lieu sur le fief du seigneur considéré.
Répartition géographique
Normandie, et a priori seulement en Normandie, puisqu'il s'agit d'un terme juridique ancien, issu de la « coutume » de la province.
Attestations écrites
- Dans la littérature dialectale
- Dans les glossaires et dictionnaires
- Autres attestations
- Art Gravage en Cotentin : association culturelle à Martinvast
Attestations orales
- aller à gravage 1970 (Tourlaville et précisément à Collignon) [2].
Autres remarques.
Le mot gravage n'a rien à voir avec le néologisme (ou barbarisme ?) qu'on trouve par exemple dans « gravage de CD ».
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 CNRTL.
- ↑ 2,0 et 2,1 Témoignage personnel.
- ↑ Côtis-Capel (Albert Lohier), À Gravage, poèmes, Coutances, éd. OCEP, 1965 ; rééd. Cherbourg, Université populaire normande du Cotentin, 2005.
- ↑ Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500).
- ↑ Wikipédia
- ↑ Mairie de Digulleville.
- ↑ Marcel Allix, « Droit de gravage et seigneurie de Pirou (1779-1781) », communication à la Société nationale académique de Cherbourg, 2 juillet 1958.