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Il s'agit d'un granite porphyroïde rosé <ref name=ChC1/>.  
Il s'agit d'un granite porphyroïde rosé <ref name=ChC1/>.  


Son exploitation est faite par les [[carrières de Flamanville]].
Son exploitation est faite par les [[carrières de Flamanville]]. Elle commence au XV{{e}} siècle pour l'usage personnel des habitants qui l'utilisent pour l'encadrement de leurs portes et fenêtres de leurs habitations <ref name=Gavet>Lise Gavet et Stéphane Jiolle, ''Flamanville - Tranches de vie'', éd. Albin Michel, 1996. </ref>, avant de devenir commerciale au XVII{{e}} siècle et de s'étendre sans cesse, jusqu'à Paris <ref name=Gavet/>. On utilise le granit de Flamanville aussi bien pour la construction de la [[rade de Cherbourg]] et du [[port militaire de Cherbourg|port militaire]], de la place de la Concorde à [[Paris et la Manche|Paris]], sans oublier le [[port de Diélette]].
 
L'exploitation du granit de Flamanville décline dans le milieu du XIX{{e}} siècle pour disparaître complètement avec l'apparition du ciment.


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Version du 15 février 2020 à 11:04

Le granit de Flamanville est une roche que l'on trouve à Flamanville.

Il est parfois appelé granite de Cherbourg [1].

Il s'agit d'un granite porphyroïde rosé [1].

Son exploitation est faite par les carrières de Flamanville. Elle commence au XVe siècle pour l'usage personnel des habitants qui l'utilisent pour l'encadrement de leurs portes et fenêtres de leurs habitations [2], avant de devenir commerciale au XVIIe siècle et de s'étendre sans cesse, jusqu'à Paris [2]. On utilise le granit de Flamanville aussi bien pour la construction de la rade de Cherbourg et du port militaire, de la place de la Concorde à Paris, sans oublier le port de Diélette.

L'exploitation du granit de Flamanville décline dans le milieu du XIXe siècle pour disparaître complètement avec l'apparition du ciment.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 M.-A. Bigot, « Géologie », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maout, 1905.
  2. 2,0 et 2,1 Lise Gavet et Stéphane Jiolle, Flamanville - Tranches de vie, éd. Albin Michel, 1996.